M. François Fillon s'engage devant la commission des finances du Sénat à diminuer de 100.000 le nombre d'offres d'emplois non pourvues d'ici à fin 2004
Au cours de sa réunion du mercredi 12 novembre 2003, la commission des finances du Sénat, présidée par M. Jean Arthuis (UC-Mayenne), a procédé à l'audition de M. François Fillon, ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité.
M. Jean Arthuis a rappelé que cette audition s'inscrivait dans un cycle destiné à interroger de façon précise les ministres sur l'organisation de leurs administrations et sur les changements induits par la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances (LOLF).
Les membres de la commission ont ainsi longuement interrogé le ministre sur la pertinence du nombre et de l'articulation des structures du ministère en cohérence avec les nouvelles avancées de la décentralisation, les perspectives ouvertes par la réforme budgétaire, ainsi que les objectifs de la politique de l'emploi.
A l'issue de cette audition, M. François Fillon a formulé deux engagements devant la commission des finances.
Aux fins d'améliorer l'efficacité du service public de l'emploi, le gouvernement a décidé de poursuivre le rapprochement de l'ANPE avec l'UNEDIC. Par ailleurs, la réforme de la formation professionnelle est en cours. Il devrait résulter de ces mesures une optimisation du marché de l'emploi. En conséquence, le ministre a souhaité s'engager sur une diminution de 100.000 du nombre d'offres d'emplois non pourvues d'ici à fin 2004.
Par ailleurs, il s'est engagé à faire en sorte que la compensation du transfert du RMI aux départements soit intégrale, prenant notamment en compte les effets de la réforme de l'allocation de solidarité spécifique (ASS).
La commission des finances s'est félicitée de cette double annonce du ministre, qui constitue un engagement tangible de réforme de l'Etat et de maîtrise des finances publiques en adoptant une démarche d'objectifs, de moyens et de résultats.