Maison de la France: une refondation necessaire
La sénatrice Marie-Claude Beaudeau (CRC - Val-d'Oise), rapporteur spécial des crédits du tourisme, a présenté le 9 octobre devant la commission des finances, présidée par M. Alain Lambert (UC - Orne), une communication portant sur le Groupement d'intérêt économique Maison de la France.
Au-delà de la profonde émotion suscitée par les tragiques événements du 11 septembre, la France se doit, à moyen terme, d'entretenir et de faire fructifier son potentiel touristique de premier pays récepteur mondial.
Pour le rapporteur, Maison de la France, qui associe partenaires publics et privés, a su, en dépit de ses origines administratives, se transformer pour trouver un mode de fonctionnement proche des marchés auxquels elle est partie prenante. Cet organisme doit, selon lui, du fait des limites du partenariat dans la promotion d'une offre extrêmement diverse, bénéficier d'un effort public plus constant dans un contexte de concurrence intense marqué par l'arrivée d'Internet.
Mais cela suppose une rigueur de gestion accrue - et, en particulier, la réduction de disparités de régimes salariaux-, ainsi qu'une amélioration de la qualité des services rendus à tous les acteurs du tourisme français : une enquête de satisfaction auprès de certains de ses partenaires, citée dans le rapport, montre que Maison de la France pourrait encore mieux faire pour répondre à des attentes souvent très différentes.
En tout état de cause, le renforcement des moyens de l'organisme doit s'inscrire dans le cadre d'une réflexion globale sur le partage des rôles entre l'État et les collectivités locales.