MONDIALISATION : REAGIR OU SUBIR ?
Denis BADRE et André FERRAND dialoguent en direct avec les cyber-citoyens
La mission d'information sur l'expatriation des compétences, des capitaux et des entreprises présidée par M. Denis BADRÉ (UC), et dont le rapporteur est M. André FERRAND (RI), a remis ses conclusions le mardi 19 juin dans un rapport intitulé : « Mondialisation : réagir ou subir ? » </rap/r00-386/r00-386.html >.
Constituée dans le prolongement des travaux déjà effectués par le Sénat sur la « fuite des cerveaux », la mission a voulu répondre à la question suivante : face à la mobilité irréversiblement croissante des hommes, des entreprises et des capitaux, la France est-elle en train de perdre une partie de ses forces vives, ou fait-elle en sorte de tirer le meilleur parti de ses réels atouts ?
Au vu des témoignages recueillis en France et à l'étranger, et notamment, de ceux exprimés directement par plusieurs centaines d'expatriés dans le cadre d'un forum Internet < /consult/expatriation.html >, la mission s'est donné pour tâche d'évaluer très concrètement, et de manière vivante, l'ampleur et, surtout, la signification des mouvements d'expatriation.
Afin de renouer le dialogue avec ces internautes expatriés, mais aussi débattre avec l'ensemble des citoyens des conclusions de ce rapport. Denis BADRE et André FERRAND proposent un « chat » sur internet le :
Mardi 18 septembre de 18 à 19h 00.
Cette opération est organisée en partenariat par le Sénat, Canalchat, Radio France Internationale et Les Echos.
Les internautes pourront poser leur question dès maintenant sur :
· /evenement/chatexpatriation.html
· ww.canalchat.com
· www.rfi.fr
· www.lesechos.fr
et suivre le débat le 18 septembre à 18h00.
Considérant qu'il faut d'abord que l'État se modernise profondément et que les États membres de l'Union européenne doivent harmoniser leurs politiques dans le cadre de la mondialisation, la mission propose une stratégie offensive visant à :
doter l'entreprise « France » d'un cadre fiscal et social plus attractif , notamment par l'adoption ‑dans l'attente d'une harmonisation européenne‑ d'un régime fiscal spécifique pour les impatriés de nationalité étrangère, par le « déplafonnement du plafonnement » de l'impôt sur la fortune, ainsi que par la définition d'un seuil spécifique de l'ISF pour les Français ayant fait toute leur carrière à l'étranger et désireux de revenir en France ;
dynamiser la recherche et l'innovation et favoriser le rayonnement de tous les talents, notamment en élargissant les financements destinés aux jeunes chercheurs ainsi qu'en créant un régime fiscal plus favorable aux créateurs d'entreprises ;
développer une politique globale, volontaire et cohérente de l'ouverture à l'international, en organisant le réseau des acteurs publics ou privés français à l'étranger, et en renforçant l'enseignement français à l'étranger, par une implication financière du ministère de l'éducation nationale.