État civil :
Né le 2 mai 1767
Décédé le 30 mai 1839
Pairs de France

Pair de France

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

VERDIER (JEAN-ANTOINE, COMTE), pair des Cent-Jours, né à Toulouse (Haute-Garonne) le 2 mai 1767, mort à Mâcon (Saône-et-Loire) le 30 mai 1839, entra au régiment de la Fère en 1785. Capitaine dans un bataillon de la Drôme à la Révolution, il fut envoyé à l'armée des Pyrénées-Orientales où il contribua à la prise de Figuières, et fut nommé adjudant-commandant chef de brigade le 15 novembre 1795, il passa l'année suivante à l'armée d'Italie, sous les ordres de Bonaparte, et fut blessé à Arcole. Général de brigade en janvier 1797, il fit partie de l'expédition d'Egypte, dans la division de Kléber, se distingua aux Pyramides et à l'assaut de Saint-Jean-d'Acre où il fut de nouveau blessé, et repoussa, le 1er novembre 1799, à Damiette, huit mille janissaires avec un seul bataillon. Kléber lui remit en récompense un sabre d'honneur et le nomma général de division. Rappelé en France avant l'évacuation, il commanda une division sous les ordres de Murât en Etrurie, puis à Naples, et prit part à la bataille de Marengo. Grand officier de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII, il fit la campagne de 1805 sur le Danube, celle de 1806 contre les Napolitains, partit en 1807 pour la Pologne où il se signala à Heilsberg et à Friedland, fut créé comte de l'empire le 6 juin 1808, fut, après Tilsitt, attaché à l'armée d Espagne, et assista à Logrono, au premier siège de Sarragosse et à la prise de Girone. Rappelé à la grande armée au commencement de 1812, il se fit remarquer à Sakabowa et à Palotak, et, dans les campagnes de 1813 et de 1814, sous les ordres du prince Eugène, il se conduisit si héroïquement à la bataille du Mincio, le 8 février 1814, que le prince demanda pour lui le grand-cordon de la Légion d'honneur. Mais les événements empêchèrent Napoléon de satisfaire à cette demande. Mis en non-activité à la Restauration, chevalier de Saint-Louis le 8 juillet 1814, grand-croix de la Légion d'honneur le 17 janvier 1816, il fut placé, aux Cent-Jours, à la tête de la 8e division militaire (Marseille), et élevé à la dignité de pair le 2 juin 1815. Grâce à ses énergiques précautions, il sauva Toulon des entreprises de l'armée austro-sarde et de la flotte anglaise. Mis à la retraite par l'ordonnance du 1er août 1817, il fut replacé dans le cadre de réserve après la révolution de 1830, fut nommé, cette même année, commandant en chef de la garde nationale de Lyon, et admis définitivement à la retraite comme lieutenant-général, le 13 août 1832. Madame Verdier, qui suivit son mari dans quelques-unes de ses campagnes, notamment en Egypte, y donna des preuves remarquables de courage et de dévouement.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean-Antoine VERDIER

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