Nommé vice-président de la Chambre le 4 juin 1814.
    Préside la séance du 3 avril 1814 où fut votée la déchéance de Napoléon.
    Nommé lors de la première Restauration, il redevient membre de la Chambre de la seconde Restauration après la période des Cent-jours.
    Vice-président honoraire par l'ordonnance du 26 mai 1821.
    Son petit-neveu Antoine-François-Xavier Sauvaire-Barthélémy est admis à siéger à la Chambre à titre héréditaire le 27 septembre 1830.

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

BARTHÉLEMY (FRANÇOIS, MARQUIS DE), membre du Directoire, membre du Sénat conservateur et pair de France, né à Aubagne (Bouches-du-Rhône), le 20 octobre 1747, mort a Paris le 3 avril 1830, était neveu de l'abbé Barthélemy, garde des médailles du roi et auteur du Voyage d'Anacharsis: cet oncle se chargea de son éducation, le fit entrer aux affaires étrangères sous le duc de Choiseul, et attacher aux ambassades de Berne, de Stockholm et de Londres : ce fut lui qui fut chargé de notifier à cette dernière cour l'acceptation de la Constitution par Louis XVI. Ministre plénipotentiaire à Berne en 1791, il se fit remarquer, dans ce poste, par la modération dont il fit preuve tant vis-à-vis des conventionnels mis hors la loi, que vis-à-vis des émigrés; il négocia ensuite avec succès la paix avec la Prusse (avril 1795), avec l'Espagne, avec l'électeur de Hesse, et, sans résultat, avec le cabinet britannique ; en messidor an V (1797), il fut nommé par l'influence du parti de Clichy membre du Directoire exécutif en remplacement de Letourneur (de la Manche). La journée du 18 fructidor, fatale à ce parti, le renversa; il fut arrêté dans son lit, emprisonné, condamné à la déportation, et transporté à la Guyane. Après cinq mois de séjour à Sinnamari, Barthélemy s échappa avec cinq de ses compagnons, gagna les Etats-Unis et l'Angleterre, et fut porté par le Directoire sur la liste des émigrés. Il rentra en France aussitôt après le 18 brumaire, et, le 4 pluviôse an VIII, fut nommé, par le premier consul, membre du Sénat conservateur, et chevalier de la Légion d'honneur, le 9 vendémiaire an XII. Napoléon le créa comte de l'Empire le 26 avril 1808, et le fit, en 1814, président du Sénat conservatoire : à ce titre, il présida la séance où fut proclamée la déchéance de l'empereur, et fut chargé de féliciter l'empereur de Russie sur sa magnanimité. Il fut de la commission chargée de l'examen de la charte de 1814, et fut élevé par le roi à la pairie (4 juin 1814) et à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur (4 janvier 1815). Il se fit oublier pendant les Cent Jours, et reprit toutes ces dignités au retour de Gand, y ajouta le titre de ministre d'Etat le 5 octobre 1815, et celui de marquis le 2 mai 1818; dans le procès du maréchal Ney, il vota la mort. M. de Barthélemy prit rarement la parole à la Chambre Haute, et dans un sens peu libéral ; en février 1819, il demanda quelques restrictions à la loi électorale déjà si étroite, et fit adopter, le 2 mars suivant, des modifications dans l'organisation des collèges électoraux.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de François BARTHÉLEMY

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