État civil :
Né le 6 août 1775
Décédé le 3 juin 1844
Pairs de France

Pair de France

Fils de Charles X.

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

ANGOULÊME (LOUIS-ANTOINE DE BOURBON DUC D'), pair de France sous la Restauration, né à Versailles (Seine-et-Oise) le 6 août 1775, mort à Goritz (Autriche) le 3 juin 1844, était fils du roi Charles X et de Marie-Thérèse de Savoie. Nommé grand prieur de France en 1776, il émigra avec son père en 1789, et resta un an à Turin, près de son grand-père, le roi de Sardaigne, en suivant un cours d'artillerie. Il partit pour l'Allemagne, en août 1792, prendre le commandement d'un corps d'émigrés, qu'il quitta bientôt pour suivre le comte d'Artois, son père, à Edimbourg; il était à Milau, en Juillet 1799, date de son mariage avec Marie Thérèse Charlotte de France, fille de Louis XVI. Il accompagna Louis XVIII à Varsovie, puis à Hartwell ; au moment des succès de Vellington en 1814, il partit pour la France, débarqua le 2 février à Saint-Jean de Luz, d'où il gagna Bordeaux, où il fit, le 12 mars, une entrée triomphale. Nommé, le 15 mai, colonel général des cuirassiers et des dragons et grand amiral de France, il arriva à Paris le 27 mai, puis revint à Bordeaux en février 1815 avec la duchesse d'Angoulême. Le débarquement de Napoléon, revenant de l'île d'Elbe, lui fit prendre la route de Toulouse et de Nîmes afin d'organiser la résistance; cerné, grâce à la défection de ses troupes, il fut conduit à Cette où il s'embarqua pour Barcelone sur un navire suédois. Après Waterloo, il rentra en France par la frontière d'Espagne, et, organisa dans le midi, sur son passage, des corps de volontaires royaux, fut nommé, en août 1815, président du collège électoral de la Gironde et, le 12 octobre, président du cinquième bureau de la chambre des pairs, dont il était membre de droit comme prince du sang, et où il siégea peu, en raison de ses longs séjours dans le midi; il était absent lors du procès du maréchal Ney, et avait déjà fait mettre en liberté le maréchal Soult, arrêté sous la même inculpation. Louis XVIII le nomma généralissime des troupes françaises (29 janvier 1823) lors de la guerre d'Espagne, qu'il mena à bonne fin au point de vue militaire. Dauphin de France à la mort de Louis XVIII, il eut peu d'influence politique. Le 29 juillet 1830, il tenta de rallier les débris de l'armée royale, mais bientôt se décida à abdiquer, de concert avec Charles X, en faveur du duc de Bordeaux, et, sous le nom de comte de Marne, suivit son père dans les différentes étapes de son exil, Holyrood, Prague, Goritz.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis-Antoine de Bourbon ANGOULEME

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