Le résumé
Ce rapport est issu des travaux de contrôle menés par M. Adrien Gouteyron en sa qualité de rapporteur spécial de la mission « Action extérieure de l'Etat », s'appuyant notamment sur les travaux de la Cour des comptes. Près d'un diplomate expérimenté sur cinq n'occupe pas un poste correspondant à son expérience. Le surencadrement actuel doit donc être résorbé : il a conduit à la création de structures ou de missions, comme le Conseil des affaires étrangères, dont le rôle est mal défini. Le rapport formule un certain nombre de préconisations. En effet, les diplomates attendent un plan « 2ème carrière ». L'incitation au départ, par le recours à des cabinets de reconversion privés, doit intervenir dès 40 ou 45 ans, afin d'amorcer une évolution dans de bonnes conditions, vers le secteur public, les universités ou les entreprises. De même, l'ouverture du métier de diplomate passe par un décloisonnement du corps des conseillers des affaires étrangères. Une évolution du profil des ambassadeurs est tout aussi indispensable, dans un contexte de restructuration du réseau diplomatique. Les compétences de « leadership », de communication, de négociation sociale et de gestion des ressources humaines y sont devenues incontournables.