Le résumé
Depuis le dernier Mondial de l'automobile de Paris, la crise du secteur semble être devenue un des thèmes récurrents de l'actualité économique. Tel était déjà le cas il y a vingt ou trente ans lorsque nombre d'observateurs annonçaient le déclin voire la disparition de cette industrie en France. Pourtant, nos entreprises avaient démenti ces pronostics en relevant un à un les défis qui leur étaient lancés. La commission des affaires économiques du Sénat estime qu'une telle mobilisation est aujourd'hui de nouveau nécessaire face aux enjeux de la montée des pays émergents et du développement durable, ainsi qu'aux mutations profondes du marché. Il s'agit d'un enjeu de premier plan pour notre économie, en particulier au regard du million d'emplois directement concernés et de l'effet structurant de l'automobile sur l'ensemble de notre tissu industriel. La commission des affaires économiques du Sénat considère que le succès est possible, dès lors que, sur la base d'un diagnostic partagé, une stratégie globale, offensive et innovante est mise en oeuvre, dans le prolongement des efforts déjà accomplis par les entreprises et du plan récemment adopté par le Gouvernement.