Le résumé
Malgré un déficit public à nouveau inférieur à la barre des 3 % fixée par le Pacte de stabilité et de croissance et en dépit du respect, pour la quatrième année consécutive, du plafond de dépenses voté par le Parlement, l'exécution du budget pour 2005 continue de faire apparaître des évolutions préoccupantes.
La part prise par les facteurs non reconductibles dans ce résultat, le fait que la dette publique semble s'être durablement établie au-dessus des 65 % du PIB, la menace que fait peser la hausse des taux d'intérêt sont autant de facteurs qui devraient susciter dans l'opinion un doute sur la soutenabilité à moyen et long terme de nos finances publiques.
En un temps où peuvent à nouveau se multiplier les promesses, votre commission des finances a voulu, une fois de plus, tirer le signal d'alarme budgétaire et souligner la nécessité d'une rupture avec les tendances passées qui suppose une politique résolue de réduction de la dépense à tous les niveaux de la sphère publique, à défaut de laquelle on ne peut écarter le risque d'un douloureux plan de redressement.