Le résumé
Les autorités chinoises prétendent avoir apporté la « réforme démocratique » à la société tibétaine d'« Ancien Régime », justifiant ainsi l'annexion de 1950 et les bouleversements violents qui s'ensuivirent. Le Tibet aurait pourtant pu entrer dans la modernité sans cette intrusion, comme le prouve l'organisation démocratique adoptée par les Tibétains réfugiés à l'étranger, en Inde principalement.
En effet, lors d'une mission à Dharamsala du 24 avril au 1er mai 2005, une délégation du groupe d'information sur le Tibet du Sénat a eu l'opportunité de découvrir des institutions pluralistes, qui accomplissent une oeuvre remarquable de soutien aux réfugiés et de préservation de la culture tibétaine. Le Tibet en exil s'est résolument mis à l'école de la démocratie.
Le fonctionnement politique de la communauté des Tibétains exilés préfigure ce que serait un Tibet à nouveau maître de son destin.