C. LA PROMOTION DES ÉNERGIES RENOUVELABLE DANS LE CADRE EUROPÉEN

Le Conseil européen des 8 et 9 mars 2007 a promu « une politique intégrée en matière de climat et d'énergie ». Ainsi, par « l'initiative 20-20-20 », l'Union européenne s'est engagée d'ici 2020 à réduire de 20 % ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990 ; à accroître de 20 % la part des énergies renouvelables dans sa consommation énergétique totale et à accroître l'efficacité énergétique afin de réduire sa consommation énergétique de 20 %.

Pour la Finlande, la part des énergies renouvelables doit passer de 30 % à 38 %.

Le Gouvernement a élaboré, à l'automne 2009, une Nouvelle Stratégie nationale pour le Climat et l'énergie. Cette nouvelle stratégie inclut une efficacité énergétique accrue et le développement des énergies renouvelables.

Un accroissement de la production de la cogénération (combinaison de l'électricité et de la chaleur) pourrait partiellement couvrir les besoins supplémentaires. A titre d'exemple, le chauffage de la ville d'Helsinki provient à 80 % de cette production combinée de chaleur.

En outre, l'objectif est de multiplier par trois la récupération des copeaux forestiers.

En revanche, il existe peu de marge d'augmentation des ressources hydrauliques ; celles qui ne sont pas exploitées sont généralement protégées par la loi. Par ailleurs, en comparaison avec d'autres pays, la Finlande ne dispose pas de conditions suffisamment favorables au développement de l'éolien. Néanmoins, l'objectif à atteindre est de 6 TWh (contre 0 en 2005), notamment par l'incitation du « feeding tariff », qui prévoit une subvention aux producteurs.

Afin de créer les incitations favorables aux énergies renouvelables, le Gouvernement envisage d'augmenter la taxe carbone . Mise en place le 1 er janvier 1990, elle s'élève à 20 euros par tonne de dioxyde de carbone émis pour le fuel et le charbon. Le gaz naturel bénéficie d'une taxation moins forte.

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