ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE DE LA SECTION FRANCAISE
(Paris,
4 février 2004)
L'assemblée générale de la section française de l'Assemblée parlementaire de la francophonie (A.P.F.) s'est tenue le 5 février 2004, sous la présidence de son président-délégué M. Bruno Bourg-Broc, député (UMP) de la Marne.
Réunie au siège de l'Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF), la section devait tout d'abord procéder à la désignation d'un coordinateur et d'un coordinateur-adjoint correspondants de la section pour le réseau parlementaire de lutte contre le VIH/SIDA de l'APF.
Cette désignation devant tenir compte de la parité des sexes et assurer la représentation des deux assemblées du Parlement, Mme Hélène Mignon, députée (S) de Haute-Garonne, a été désignée comme coordinatrice, la nomination d'un coordinateur-adjoint, sénateur, étant reportée.
Avant de procéder à l'audition de M. Roger Dehaybe, Administrateur général de l'AIF, M. Bourg-Broc a exposé brièvement la situation financière de la section, au nom du trésorier, M. Joël Bourdin, sénateur (UMP) de l'Eure, excusé.
M. Dehaybe a rappelé les origines et la place de l'AIF au sein de la Francophonie, puis il a indiqué que les réformes accomplies au cours du dernier semestre, en particulier la réorganisation administrative et financière des services et l'accélération des procédures, visaient à assurer un fonctionnement plus rigoureux de l'opérateur.
Précisant que l'Agence disposait d'un budget d'environ 83 millions d'euros provenant des contributions statutaires mais aussi de contributions volontaires des Etats membres, il a indiqué qu'elle avait opté pour un resserrement des programmes, tout en restant à l'écoute du terrain ; par ailleurs, dans ses différents domaines de compétence - économie et développement, diversité culturelle, nouvelles technologies, démocratie et droits de l'Homme -, elle avait du adapter ses interventions au rôle plus « politique » assigné à la Francophonie depuis le Sommet de Hanoï (1997).
M. Dehaybe a conclu son exposé en indiquant que la place du français dans les organisations internationales et dans les institutions européennes restait pour la Francophonie le principal enjeu des semaines à venir.
L'intervention de M. Dehaybe a suscité plusieurs questions concernant les dépenses de fonctionnement et d'intervention de l'AIF, celles consacrées aux programmes d'éducation, leur part respective dans le budget, ainsi que la participation de l'Agence aux missions d'observation des élections.