Rapport d'activité
de la section française
de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie
(1
er
octobre 2000 - 1
er
octobre 2001)
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présenté par M. Louis Mexandeau,
député, Président délégué de la
section française
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BUREAU DE LA COMMISSION DE L'ÉDUCATION, DE LA COMMUNICATION
ET DES
AFFAIRES CULTURELLES
(Montréal, 9 - 11 octobre 2000)
Le
Bureau de la commission de l'éducation, de la communication et des
affaires culturelles s'est réuni à Montréal (Canada) sous
la présidence de M. Robert Louvin.
Huit sections étaient représentées. M. Bruno Bourg-Broc,
député (RPR) de la Marne, représentait la section
française.
Le Bureau a examiné l'avant-projet de rapport de M. Jacques Chagnon,
député (Québec) sur « le dialogue des
cultures », qui servira de base à l'avis de l'A.P.F. dans la
perspective du Sommet de Beyrouth. Après un débat sur la
protection des cultures face à la mondialisation et à la
libéralisation des échanges, il a décidé de
reporter l'adoption des conclusions du rapport, dans l'attente des
contributions de différentes sections.
Le Bureau a ensuite entendu une communication de M. Bruno Bourg-Broc,
rapporteur, sur l'avancement du rapport sur « la liberté de la
presse et le pluralisme d'opinions ». Après un échange
de vues sur la responsabilité du législateur en matière de
liberté de la presse, le Bureau a décidé de
procéder à un bilan des législations et des pratiques dans
les pays francophones, éventuellement sous forme de questionnaire. Par
ailleurs, M. Bruno Bourg-Broc a reçu mandat de saisir le
Secrétaire général parlementaire pour qu'il intervienne,
lors de la prochaine réunion de Bamako sur « Droits de l'homme
et francophonie », en faveur de la suppression, dans les
législations ou dans les faits, des peines de prison pour délit
de presse.
M. Nathaniel Bah, député (Bénin), a présenté
une communication sur le Réseau parlementaire de lutte contre le Sida,
dont la création a été décidée à la
suite de l'adhésion de l'A.P.F. au cadre de travail de Onusida. Les
membres des sections africaines ont fait le point sur les politiques nationales
en ce domaine et sur les difficultés rencontrées.
Le Bureau, après un bref rappel du rapport rédigé à
la suite des Jeux de la Francophonie de Madagascar, a décidé de
proposer la reconduction du prix de l'APF pour les prochains jeux, à
Ottawa-Hull, en juillet 2001.
A l'initiative du président de la sous-commission de l'éducation,
le Bureau a retenu pour thème des prochains travaux de la
sous-commission « l'enseignement du français comme langue
seconde ».
Sur proposition de son président et sur la suggestion du
secrétaire général parlementaire, le Bureau a
décidé d'inscrire « la conservation et la restauration
du patrimoine africain » à l'ordre du jour de ses futurs
travaux.
M. Bruno Bourg-Broc ayant évoqué les difficultés de TV5
Amérique et les rapports de cette chaîne avec TV5 Europe, le
Bureau a chargé M. Joël Bourdin, sénateur (RI) de l'Eure, de
faire le point sur ce dossier à Phnom Penh.
Le Bureau, au cours d'une deuxième journée de travail, a
réuni deux tables rondes :
- La première, sur le thème du dialogue des cultures, a
réuni trois spécialistes canadiens de la diversité
culturelle : MM. Robert Pilon, vice-président exécutif de la
Coalition pour la diversité culturelle, Dave Atkinson, conseiller au
Bureau de la diversité culturelle au ministère de la culture et
des communications et Gaëtan Tremblay, vice-doyen à la recherche de
la Faculté des lettres de l'Université du Québec à
Montréal. Elle a permis de mieux identifier les obstacles à la
mise en oeuvre de politiques culturelles par les pays soucieux de
préserver leurs cultures. Plusieurs axes d'intervention ont aussi
été identifiés, dont le rapport sur la diversité
culturelle fera état.
- La seconde a permis de faire le point sur la coopération entre la
Conférence des recteurs et des principaux des universités du
Québec (CREPUQ) et l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Le
débat auquel ont participé treize responsables
d'universités et représentants de l'agence, a notamment
porté sur l'utilisation des nouvelles technologies et mis en
évidence les obstacles à une coopération plus efficace des
différentes instances.