1914-1918 : LA GRANDE GUERRE VUE DES COMMISSIONS DU SENAT | |
| Certains soldats craignent d'être moins bien traités que d'autres. Ils adressent leurs plaintes aux sénateurs, qui interrogent le ministre de la Guerre. Ce dernier fait répondre par le directeur de l'Intendance que la distribution de vin est égalitaire : « les troupes de l'Armée d'Orient ont droit, comme celles des Armées du Nord et du Nord-Est, à 0,50 litre de vin par homme et par jour, à titre gratuit ». Mais en 1918, la crise des transports conduit le Gouvernement à envisager la diminution de cette ration par deux. Les sénateurs s'en alarment, considérant cette décision comme « une chose déplorable ». Ils décident d'intervenir auprès du ministre du Ravitaillement, et délèguent l'un d'eux, Henry CHERON, sénateur du Calvados, pour empêcher cette réduction. Ce dernier s'était déjà employé, en 1906, à améliorer les conditions de vie des hommes de troupe, lorsqu'il était sous-secrétaire d'Etat à la Guerre , dans le premier Cabinet Clemenceau (1906-1909). A cette occasion, les soldats le considéraient déjà comme leur « bonne fée barbue ». |
Le ravitaillement des troupes en vin
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