| Lors de son audition du 27 décembre 1915, Gaston DOUMERGUE cite Amédée William MERLAUD-PONTY, gouverneur général de l'Afrique occidentale française, qui déclare, en 1912 : « Je ne dois pas dissimuler que nous aurons 500 engagements volontaires dans l'année : quelles que soient les conditions que nous fassions, tout le restant sera du recrutement fait par ce qu'on appelle la voie d'appel, c'est-à-dire en s'adressant aux villages qui envoient un certain nombre de leurs habitants pour payer la dette qui est imposée à ces villages ... J'avais espéré qu'en augmentant la prime ... » |
Puis une lettre de M. ANGOULVANT, gouverneur de Côte d'Ivoire, qui écrit au gouverneur général, le 8 octobre 1915 : « Etant donné le pressant appel de la métropole, je m'efforcerai, malgré les grandes difficultés de la tâche et la perturbation économique et politique, à prévoir d'atteindre, d'ici au printemps prochain, le chiffre ci-dessus [6500 hommes] dont la moitié cette année ; mais je ne saurais le garantir formellement, tant l'effort demandé est exceptionnel. Je dois, en outre, bien spécifier que les 9/10 des incorporés seront, malgré les énormes avantages pécuniaires consentis, des appelés recrutés par ordre et, si besoin est, par force, et non pas des engagés volontaires. » |
La voie d'appel
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