Le jardin du Luxembourg compte parmi les plus grands parcs de la capitale. Pour autant, les boutiquiers s'y sentent parfois serrés et pestent contre leurs concurrents. En 1908, par exemple, une marchande de friandises demande aux Questeurs de rappeler à son voisin immédiat, propriétaire d'une bascule pour peser les enfants, qu'il n'a jamais été autorisé à vendre des gâteaux, des sirops et des sucres d'orge dont le négoce porte préjudice à son propre commerce.
Dans le même esprit, une marchande se plaint en 1933 de « ne plus rien vendre » depuis que deux petites boutiques de gâteaux et de sucreries se sont établies à proximité de son chalet. Elle sollicite des questeurs l'autorisation de déplacer sa baraque à l'aide d'un treuil, sur une distance de 170 mètres , afin de l'installer dans un endroit du jardin plus propice aux affaires.
La concurrence entre les marchands
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