Victor Schoelcher considère la peine de mort comme inefficace pénalement.
Il doute de son effet dissuasif et s'oppose aux partisans de cette sanction en citant l'exemple de pays étrangers dans lesquels la peine de mort a été abolie sans que l'on constate pour autant une recrudescence de la criminalité.
Le 17 mai 1876, il dépose vainement une proposition de loi devant le Sénat, pour obtenir l'abolition de cette sanction.
Schoelcher estime en outre que la peine de mort est dégradante. Il la condamne parce qu'elle donne au peuple l'exemple de la violence. Pour cette raison, il milite en 1884 en faveur de la suppression de la publicité des exécutions capitales et cite le cas de l'Angleterre qui ne procède pas aux exécutions sur la place publique, mais à l'intérieur des murs des prisons.