Amédée-David, marquis de Pastoret, naît à Paris sous la Révolution, le 2 janvier 1791. Après des études au lycée Napoléon, il devient auditeur au Conseil d'État en 1809.
L'Empereur, qui a rompu son alliance avec le Tsar Alexandre Ier, entreprend la campagne de Russie en juin 1812. La même année, le marquis de Pastoret est chargé d'administrer la Biélorussie, puis les pays allemands situés au-delà de l'Elbe.
Le 7 avril 1813, il est nommé sous-préfet de Corbeil, puis de Chalon-sur-Saône en janvier 1814. Le marquis de Pastoret se rallie au gouvernement des Bourbons après la chute de l'Empereur et réintègre le Conseil d'État : il est nommé maître des requêtes en 1814 puis conseiller d'État en 1825.
Après la révolution de Juillet 1830, il refuse de prêter serment à Louis-Philippe et se mêle assez activement aux menées légitimistes. Son ami, le comte de Chambord, prétendant au trône exilé en 1830, le charge d'administrer ses biens en Franc
Sous la seconde République, le marquis de Pastoret se montre favorable au gouvernement de Louis-Napoléon Bonaparte qui, l'Empire rétabli, le nomme sénateur le 31 décembre 1852 et Grand officier de la légion d'honneur en 1853.
Membre libre de l'Académie des Beaux-Arts depuis 1823, il a laissé des poèmes et des romans historiques dont l'un, intitulé « Le duc de Guise à Naples », fut imprimé par Balzac et vivement attaqué dans le journal « Le Globe ».
Le marquis de Pastoret décède à Paris le 18 mai 1857.