Parmi les questions sociales qui intéressent Victor Hugo, la cause des femmes est l’une de celles qui lui valent un vrai soutien populaire.
De nombreuses prises de position témoignent de sa position sans équivoque en faveur des femmes :
" Il y a des citoyens, il n’y a pas de citoyennes. C’est là un état violent ; il faut qu’il cesse. "
Extrait de la Lettre du 8 juin 1872 à Léon Richer, rédacteur en chef de L’Avenir des femmes
" Une moitié de l’espèce humaine est hors de l’égalité, il faut l’y faire rentrer : donner pour contre-poids au droit de l’homme le droit de la femme. "
" L’homme n’est pas à lui seul l’homme : l’homme plus la femme plus l’enfant, cette créature une et triple, constitue la vraie unité de l’unité humaine. Toute l’organisation sociale doit découler de là. Assurer le droit de l’homme sous cette triple forme, tel doit être le but de cette providence d’en bas que nous appelons la loi. "
Actes et paroles, " Depuis l’exil "
Victor Hugo admire les femmes engagées de l’époque :
George Sand (1804-1876), aux obsèques de laquelle il prononce un discours : " George Sand meurt, mais elle nous lègue le droit de la femme puisant son évidence dans le génie de la femme "
Louise Michel (1830-1905), avec laquelle il entretient une correspondance suivie alors qu’elle est déportée en Nouvelle- Calédonie, à la suite des événements de la Commune de Paris