Victor Hugo a été un ardent défenseur des libertés et notamment de la liberté de la presse, en faveur de laquelle il a prononcé de nombreux discours dans les différentes assemblées où il a siégé.
" Suspendre les journaux, les suspendre par l’autorité directe, arbitraire, violente, du pouvoir exécutif, cela s’appelait coups d’état sous la monarchie, cela ne peut pas avoir changé de nom sous la République […]. La liberté de la presse à côté du suffrage universel, c’est la pensée de tous éclairant le gouvernement de tous. Attenter à l’une, c’est attenter à l’autre. "
Actes et Paroles (11 septembre 1848)
Avec ses deux fils, Charles et François-Victor, il a fondé et animé successivement deux journaux : L’Evénement en 1848 et Le Rappel en 1869.
Il a même, en 1851, défendu son fils Charles lorsque celui-ci a été condamné à de la prison ferme pour avoir publié un article réclamant l’abolition de la peine de mort.
" Le Rappel. J’aime tous les sens de ce mot : rappel de la loi à l’ordre, par l’abolition de la peine de mort ; rappel du peuple à la souveraineté, par le suffrage universel ; rappel de l’égalité, par l’enseignement gratuit et obligatoire. "
Aux cinq rédacteurs-fondateurs du Rappel (25 avril 1869)