Le groupe interparlementaire d’amitié France – Belgique et Luxembourg s’est réuni en assemblée générale, le mercredi 17 janvier 2018, sous la présidence de M. Matthieu DARNAUD (LR-Ardèche), président du groupe.
Il a d’abord été procédé à la désignation du Bureau du groupe qui est ainsi constitué :
Président : Matthieu DARNAUD (LR-Ardèche)
Président délégué pour le Luxembourg : M. Jean-Marie MIZZON (UC-Moselle)
Vice-présidents :
M. Philippe NACHBAR (LR-Meurthe-et-Moselle)
M. Alain CAZABONNE (UC-Gironde)
M. Olivier JACQUIN (SOCR-Meurthe-et-Moselle)
Mme Michèle GREAUME (CRCE-Nord)
Mme Véronique GUILLOTIN (RDSE-Meurthe-et-Moselle)
M. Frédéric MARCHAND (LaREM-Nord)
Secrétaires :
Mme Pascale GRUNY (LR-Aisne)
M. Jean-Pierre DECOOL (LI-RT-Nord)
M. Jean-Marc TODESCHINI (SOCR-Mosellle)
À l’initiative du président DARNAUD et du président délégué MIZZON, un large échange de vues a permis d’évoquer les principaux aspects politique, économique et culturel de la Belgique et Luxembourg.
Concernant la Belgique, il a été précisé que ce pays entrait dès la fin de l’année 2018, dans un long « tunnel électoral » marqué dès le 14 octobre prochain par des élections communales et provinciales. Il se poursuivra en 2019 par les élections générales législatives, puis les élections régionales et européennes.
Ces différents scrutins représentent un test pour la majorité parlementaire actuelle avec les relations devenues tendues entre le Premier ministre Charles MICHEL et ses alliés nationalistes flamands du N-VA. Ce long épisode électoral devrait être également périlleux pour les socialistes wallons en perte de vitesse depuis la remise en cause dans cette formation, du leadership d’Elio di Rupo.
Les membres du groupe ont également évoqué les principales réformes en cours conduites par le gouvernement belge, à savoir la redéfinition de l’impôt sur les sociétés, la mobilité du marché du travail, la politique d’immigration ainsi que le sous-investissement chronique de l’économie belge.
Concernant le Luxembourg, le président a précisé que ce pays ne fait pas partie de la « liste noire » des « paradis fiscaux » établie par l’Union européenne. Cette absence a été notée comme une victoire du bon sens par le Premier ministre luxembourgeois Xavier BETTEL.
Comme la Belgique, le gouvernement luxembourgeois s’est engagé dans une réforme profonde de son système d’imposition sur les sociétés, tout en rejetant fermement la proposition franco-allemande d’harmonisation européenne en ce domaine.
En réponse au président délégué, M. Jean-Marie MIZZON, qui s’interrogeait sur le calendrier législatif du Luxembourg, il a été précisé que le Grand-Duché disposait d’un parlement monocaméral et que les prochaines élections générales auraient lieu en juin 2018.
La réunion s’est achevée sur l’évocation des différentes thématiques pouvant être abordées par le groupe durant cette période triennale :
· les rencontres entre les collectivités locales françaises et belgo-luxembourgeoises demeurent l’un des éléments les plus vivants des échanges entre les trois pays ;
· la question des transports et les difficultés rencontrées par les travailleurs transfrontaliers (cas de l’autoroute A31) ;
· l’importance de la Conférence intergouvernementale franco-luxembourgeoise.
Enfin, il a été décidé que le thème des transports transfrontaliers pourrait faire l’objet d’auditions voire de déplacements ponctuels de certains membres du groupe.
Contact(s)
- M. Dominique CLÉMANDOT
01 42 34 28 28 – Courriel : d.clemandot@senat.fr