L’assemblée générale du groupe interparlementaire d’amitié France -Afrique australe s’est tenue, mardi 15 décembre 2020, sous la présidence de M. Guillaume CHEVROLLIER (Les Républicains – Mayenne).
Étaient également présents : M. Arnaud BAZIN (Les Républicains – Val-d’Oise), Mme Martine FILLEUL (Socialiste, Écologiste et Républicain – Nord), M. Daniel GREMILLET (Les Républicains – Vosges), Mme Christine HERZOG (Non-inscrits – Moselle), M. Daniel LAURENT (Les Républicains – Charente-Maritime), M. Stéphane PIEDNOIR (Les Républicains – Maine-et-Loire) et Mme Sophie PRIMAS (Les Républicains – Yvelines).
Avant qu’il ne soit procédé à la désignation des vice-présidents et secrétaires du groupe, M. Guillaume CHEVROLLIER, président, a remercié ses collègues de leur présence. Puis il s’est dit honoré d’avoir été reconduit dans ses fonctions de président à la tête d’un groupe couvrant une zone régionale aussi riche en ressources que diverse dans ses réalisations économiques, politiques, sociales et culturelles.
Frappés par la crise économique engendrée par l’épidémie de Covid-19, les pays de cette zone australe connaissent comme principal enjeu le rétablissement de leur sentier de croissance.
Au Zimbabwe, 60 % de la population est en situation d’insécurité alimentaire, en raison de la pandémie combinée avec la sécheresse et la récession économique. Trois ans après l’arrivée au pouvoir du président Emmerson MNANGAGWA, le pays est fragilisé. Il tend à s’appuyer sur ses réserves d’or afin de rétablir son économie qui est exsangue car minée par le chômage, le manque de liquidités, d’essence, et même d’électricité et d’eau.
En Angola, les manifestations se succèdent depuis plusieurs semaines à Luanda en raison d’un taux élevé de chômage, du coût de la vie prohibitif et d’un fort degré de corruption dans les institutions. Ces manifestations contre le gouvernement ont été, à nouveau en novembre dernier, réprimées dans la violence.
La Zambie est techniquement en défaut de paiement. La Banque centrale zambienne a déclaré, le 19 novembre dernier, que le pays, qui n’a pu faire face mi-octobre à une échéance de 33,7 millions d’euros, ne rembourserait plus aucun créancier.
Outre la pandémie, le changement climatique sévit déjà dans la zone. Au Zimbabwe et en Zambie, cyclones et sécheresses ont des répercussions désastreuses.
M. Guillaume CHEVROLLIER, président, a alors fait valoir que cette région d’Afrique, anglophone et lusophone, représente un enjeu stratégique pour la France car elle constitue une source de développement pour la coopération décentralisée, notamment en matière agroalimentaire et environnementale.
Concernant les projets du groupe pour l’année 2021, M. Guillaume CHEVROLLIER, président, a souhaité effectuer un déplacement au Zimbabwe ainsi qu’au Botswana ou en Zambie, sous réserve de conditions sanitaires acceptables. Il a fait référence aux observations du Président Gérard LARCHER, lors de la dernière réunion du Bureau, sur le caractère stratégique de cette zone régionale, pourtant peu visitée par des délégations françaises.
En ce qui concerne le Botswana, une réforme constitutionnelle est prévue pour début 2021. Ce pays tenant lieu de modèle économique et politique, l’étudier ne peut être que profitable.
S’agissant de la Zambie, des élections générales s’y tiendront en 2021. Le président Edgar LUNGU pourra se présenter à un troisième mandat en 2021 car la Cour constitutionnelle a jugé que l’intérim de dix-huit mois, que M. LUNGU a effectué à la suite du décès de son prédécesseur Michael SATA, ne constituait pas un premier mandat.
Au Zimbabwe, les prochaines élections n’auront lieu qu’en 2023, mais ce pays mérite une attention particulière depuis le départ de l’ancien président Robert MUGABE, compte tenu des difficultés économiques qu’il traverse.
En tout état de cause, quelle que soit la situation sanitaire, permettant ou non un déplacement, le groupe mènera des entretiens à l’occasion de la venue des ambassadeurs de France et autres personnalités ainsi que par visioconférence.
L’assemblée générale a ensuite procédé à la désignation des membres du Bureau. M. Guillaume CHEVROLLIER, président, a précisé que le groupe comprenait à ce jour 25 membres dont 18 membres, appartenant au parti Les Républicains (LR), trois membres à l’Union centriste (UC), un membre au groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER), un membre au groupe Écologiste – Solidarité et Territoires (GEST), un membre au groupe communiste républicain citoyen et écologiste (CRCE) ainsi qu’une sénatrice non-inscrite.
Puis M. Guillaume CHEVROLLIER, président, a rappelé les règles encadrant la composition du Bureau. Cette dernière doit impérativement tenir compte des équilibres politiques au sein du Sénat et du groupe d’amitié, de la représentation obligatoire de chaque groupe au Bureau et des présidences déléguées au sein du groupe.
En effet, les présidents délégués pour chacun des pays relevant du groupe d’amitié, qui ont été désignés par les groupes politiques, sont membres de droit du Bureau.
Il en résulte la composition du bureau suivante :
Président
M. CHEVROLLIER Guillaume (Les Républicains)
Présidents délégués
M. Daniel GRÉMILLET (Les Républicains), Président délégué pour l’ANGOLA
Mme Jacqueline EUSTACHE-BRINIO (Les Républicains), Président délégué pour le BOTSWANA
M. Stéphane PIEDNOIR (Les Républicains), Président délégué pour le MALAWI
Mme Sophie PRIMAS (Les Républicains), Président délégué pour la NAMIBIE
Mme Martine FILLEUL (Socialiste, Écologiste et Républicain), Président délégué pour la ZAMBIE
M. Philippe MOUILLER (Les Républicains), Président délégué pour le ZIMBABWE
Vice-Présidents :
M. Philippe DALLIER (Les Républicains)
M. Christophe-André FRASSA (Les Républicains)
Mme Muriel JOURDA (Les Républicains)
M. Olivier CADIC (Union Centriste)
Secrétaires
Mme Esther BENBASSA (groupe Écologiste – Solidarité et Territoires)
Mme Cécile CUKIERMAN (Communiste, républicain, citoyen et écologiste)
Mme Christine HERZOG (Non-inscrit)
M. Daniel LAURENT (Les Républicains)
Mme Florence LASSARADE (Les Républicains)
M. Philippe BAS (Les Républicains)
Contact(s)
- Mme Nathalie TILLIOLE
01.42.34.32.06 – Courriel : n.tilliole@senat.fr