Hommage à Philippe Madrelle
M. le président. - (Mmes et MM. les sénateurs, ainsi que Mme la secrétaire d'État, se lèvent.) C'est avec une grande émotion que nous avons appris le 27 août dernier le décès de notre doyen Philippe Madrelle, qui était sénateur depuis 1980. Il s'était exprimé lors de notre dernière séance de questions d'actualité au Gouvernement, à la veille de la clôture de notre session extraordinaire, le 23 juillet dernier.
J'étais présent, avec le président Patrick Kanner, le ministre en charge des relations avec le Parlement et nombre de ses collègues, le 2 septembre dernier à ses obsèques en l'église Notre-Dame de Bordeaux.
Je prononcerai son éloge funèbre le mardi 8 octobre prochain mais je voulais d'ores et déjà saluer sa mémoire.
Philippe Madrelle a eu l'une des plus longues carrières politiques de la Ve République. Maire de Carbon-Blanc pendant 25 ans, président du conseil général de la Gironde de 1976 à 2015, une vie parlementaire de cinquante années.
Il fut un militant infatigable de la Gironde, un défenseur du rôle des collectivités territoriales, un socialiste engagé. Lors de son discours en tant que doyen, le 2 octobre 2017, il appelait ainsi à « prendre en compte la lassitude et les attentes des élus locaux qui animent dans la proximité les cellules de base de la République et de notre démocratie représentative ».
Au nom du Sénat, je souhaite redire ma sympathie et ma compassion à sa famille et à ses proches, ainsi qu'au président et aux membres du groupe socialiste et républicain.
Je vous propose d'observer un instant de recueillement en sa mémoire. (Mmes et MM. les sénateurs, ainsi que Mme la secrétaire d'État, observent un moment de recueillement.)