Le RPR gagnant en Haute-Marne
CHAUMONT, 23 sept (AFP) - Le RPR est sorti gagnant, dimanche, des élections sénatoriales en Haute-Marne, où il a remporté les deux sièges qu'il partageait auparavant avec un divers-droite.
Bruno Sido (RPR), président du conseil général de Haute-Marne, qui avait déjà tenté sa chance en 1992 sans succès, et Charles Guené (RPR), ont cependant dû attendre le deuxième tour pour prendre possession de leur siège, en raison du dispersement des voix sur les 17 candidatures proposées au premier tour.
Dauphin du sénateur sortant Jacques-Richard Delong, Bruno Sido n'avait en réalité pas trop de souci à se faire. Mais le second siège semblait plus incertain, avec notamment la présence de trois vice-présidents du conseil général et celle de Christian Toussaint, conseiller général sans étiquette, qui avait cependant le patronage discrète mais efficace de l'autre sénateur sortant George Berchet (DVD).
La liste de M. Toussaint, qui n'avait pas préparé de bulletins pour le second tour des élections, a donc sérieusement modifié la donne, entraînant un fort taux d'abstention, avec 180 bulletins blancs ou nuls.
caz/tj/mst
Jean-Marc Juilhard, nouveau sénateur UDF du Puy-de-Dôme
CLERMONT-FERRAND, 23 sept (AFP) - Jean-Marc Juilhard, élu dimanche sénateur UDF du Puy-de-Dôme, était jusqu'à présent conseiller général de Saint-Amand-Tallende, où il a été élu sans discontinuer depuis 1987.
Marié et père de deux enfants, arboriculteur à la retraite, il est né le 5 février 1940 à Saint-Sandoux, une commune dont il a été le maire de 1971 à 1998, et dont il est adjoint au maire depuis 1998.
Il a été vice-président du conseil général du Puy-de-Dôme de 1992 à 1998, période à laquelle l'assemblée départementale de ce département était dirigée par la droite.
Il est président de la Mutualité sociale agricole (MSA) du Puy-de-Dôme.
GCO/jpb/hb/ycl
Le Parti socialiste renforcé en Moselle
METZ, 23 sept (AFP) - Le PS sort renforcé des élections sénatoriales de dimanche en Moselle où la liste de l'ancien secrétaire d'Etat aux anciens combattants Jean-Pierre Masseret a remporté trois sièges, alors que la gauche n'en détenait que deux lors des élections de 1992.
Giselle Printz, sénatrice socialiste sortante, a été réélue en deuxième position, suivie par Jean-Marc Todeschini.
La liste PS-PCF de M. Masseret, avec 940 voix, n'a donc pas pâti des listes présentées par les Verts et le PRG, tandis que la multitude des listes de droite semble au contraire avoir affaibli les candidats.
La droite comptait par exemple trois têtes de listes issus du RPR, dont le sénateur sortant Alain Hethener, qui n'a pas été réélu, alors que les deux autres, Philippe Leroy, président du conseil général de Moselle, et Jean-Louis Masson, ont réussi à décrocher chacun un siège, avec respectivement 486 et 383 voix.
Quatre autre listes DVD, DL ou UDF, emmenées par les maires de Forbach (Charles Stirweiss, UDF), de Freyming-Merlebach (Pierre Lang, DL), Amnéville (Jean Kiffer, DVD), ont contribué à compliquer un peu plus la donne à droite, ce dont les socialistes ont su profiter.
caz/tj/mst
Jean-Marc Todeschini (PS), un enseignant dans un fauteuil de sénateur
METZ, 23 sept (AFP) - Le nouveau sénateur socialiste de la Moselle Jean-Marc Todeschini, élu dimanche sur la liste de Jean-Pierre Masseret, est un inspecteur d'académie proche de l'ancien secrétaire d'Etat à la Défense chargé des Anciens combattants.
Né le 12 mars 1952 à Longwy (Meurthe-et-Moselle), M. Todeschini était le chef de cabinet du secrétaire d'Etat depuis 1997 jusqu'à la démission du ministre pour préparer les élections sénatoriales.
Il a été successivement instituteur de 1973 à 1980, puis maître formateur à Metz et directeur de l'école d'application de Marly, avant de devenir inspecteur d'académie, tout en menant dès 1983 une activité politique.
Depuis cette date, M. Todeschini est en effet conseiller municipal de Talange, premier adjoint au maire (1983-1989), premier secrétaire de la fédération PS de Moselle depuis 1993 et conseiller régional de Lorraine depuis 1998.
tj/mst
Charles Guéné (RPR), nouveau sénateur de Haute-Marne
CHAUMONT, 23 sept (AFP) - Charles Guéné (RPR), 49 ans, élu dimanche sénateur de Haute-Marne, occupe les fonctions de conseiller général de Haute-Marne et de vice-président du conseil régional.
Cet avocat qui exerce à Dijon, marié et père de trois enfants, est également maire de la commune de Vaux-sous-Aubigny depuis 1983 et préside l'association des maires de Haute-Marne.
Elu conseiller général du canton de Prauthoy, en 1992, il a ensuite été réélu en 1998.
caz/tj/mst
Bruno Sido (RPR) conquiert un siège de sénateur en Haute-Marne
CHAUMONT, 23 sept (AFP) - Le président du conseil général de Haute-Marne, Bruno Sido (RPR), qui avait déjà brigué un siège de sénateur en 1992, a réussi, dimanche, à obtenir la confiance des grands électeurs, dans un département essentiellement rural.
Agé de 50 ans, marié et père de trois enfants, cet exploitant agricole et ancien président de la FDSEA de Haute-Marne jusqu'en février 1995, avait été élu conseiller général en 1994, avant d'être nommé président du conseil général en 1998.
Par ailleurs vice-président du conseil régional, il a dû démissionner de ses fonctions de maire de Saint-Blin-Sémilly pour non-cumul de mandats, après avoir facilement reconquis ce siège dès le premier tour des municipales en mars dernier.
caz/tj/vdr/mst
Le président du conseil général de Moselle Philippe Leroy (RPR) élu sénateur
METZ, 23 sept (AFP) - Philippe Leroy (DVD-RPR), 61 ans, élu dimanche sénateur de Moselle, est déjà président du conseil général de Moselle et vice-président du conseil régional de Lorraine.
Il devra, pour siéger au Sénat, abandonner une de ses deux autres fonctions, pour respecter la loi sur le cumul des mandats. Ancien maire de Vic-sur-Seille de 1981 à 2001, Philippe Leroy avait abandonné sa fonction communale lors de sa réélection en mars dernier à la tête du département.
Premier vice-président du conseil régional, il est délégué aux transports, chargé des infrastructures routières et des voies navigables.
Né le 3 février 1940 à Lille, M. Leroy est marié, père de quatre enfants et ingénieur général honoraire du Génie rural des eaux et forêts (GREF).
Après des études à l'Institut national agronomique de Paris, puis à l'Ecole nationale des eaux et forêts à Nancy, il a été chargé de recherche en écologie à l'INRA, directeur de recherche au Centre régional de la propriété forestière (CRPF) et délégué des massifs forestiers de l'Est. Depuis 1979, il préside également la commission permanente du Conseil supérieur de la Forêt et des produits forestiers.
caz/tj/vdr/bw
Soixante nouveaux élus entrent au Sénat
PARIS, 23 sept (AFP) - Un total de 60 élus sont entrés, dimanche, au Sénat, à l'occasion du renouvellement par tiers de la Haute Assemblée. Voici la liste des nouveaux sénateurs :
Indre-et-Loire -37-
Marie-France Beaufils (PCF), 54 ans.
Yves Dauge (PS), 65 ans.
Isère -38-
Annie David (PCF), 38 ans.
Bernard Saugey (DL), 58 ans.
Louis Mermaz (PS), 70 ans.
Jura -39-
Gilbert Barbier (UDF), 61 ans.
Gérard Bailly (RPR), 61 ans.
Loir-et-Cher -41-
Jacqueline Gourault (UDF), 50 ans.
Loire -42-
Josiane Mathon (PCF), 47 ans
Jean-Claude Frecon (PS), 57 ans.
Michel Thiollière (UDF), 46 ans.
Haute-Loire -43-
Jean Boyer (UDF), 64 ans
Loire-Atlantique -44-
Gisèle Gautier (UDF), 63 ans.
Charles Gautier (PS), 56 ans.
Monique Papon (UDF), 66 ans.
André Trillard (RPR), 53 ans.
Loiret -45-
Jean-Pierre Sueur (PS), 54 ans.
Eric Doligé (RPR), 58 ans.
Janine Rozier (DVD), 63 ans.
Lot-et-Garonne -47-
Daniel Soulage (UDF), 59 ans.
Lozère -48-
Jacques Blanc (DL), 61 ans.
Maine-et-Loire -49-
Christian Gaudin (UDF), 51 ans.
Daniel Raoul (PS), 60 ans.
André Lardeux (RPR), 55 ans.
Manche -50-
Jean-Pierre Godefroy (PS), 57 ans.
Marne -51-
Yves Detraigne (UDF), 47 ans.
Françoise Ferat (UDF), 52 ans.
Jean-Claude Etienne (RPR), 60 ans.
Haute-Marne -52-
Bruno Sido (RPR).
Charles Guéné (RPR).
Mayenne -53-
François Zochetto (UDF), 42 ans.
Meurthe-et-Moselle -54-
Evelyne Didier (PCF), 53 ans.
Daniel Reiner (PS), 60 ans
Meuse -55-
Claude Biwer (DVD), 65 ans.
Gérard Longuet (UDF), 55 ans.
Morbihan -56-
Odette Herviaux (PS), 53 ans.
Joseph Kergueris (UDF), 62 ans.
Moselle -57-
Philippe Leroy (RPR), 61 ans.
Jean-Louis Masson (DVD), 54 ans.
Philippe Masseret (PS), 63 ans.
Jean-Marc Todeschini (PS), 49 ans.
Nièvre -58-
Didier Boulaud (PS), 51 ans.
Nord -59-
Sylvie Desmarescaux (DVD), 51 ans
Michelle Demessine (PCF) , 54 ans
Valérie Létard (UDF), 38 ans.
Jean-René Lecerf (RPR), 50 ans.
Marie-Christine Blandin (Verts), 49 ans.
Oise -60-
André Vantomme (PS), 53 ans.
Pas-de-Calais -62-
Yves Coquelle (PCF), 61 ans.
Françoise Henneron (DL), 53 ans.
Michelle San Vicente (PS), 46 ans.
Jean-Marie Vanlerenberghe (UDF), 63 ans.
Puy-de-Dôme -63-
Jean-Marc Juilhard (UDF), 61 ans.
Michèle André (PS), 54 ans.
Pyrénées-Atlantiques -64-
André Labarrère (PS), 73 ans.
Pyrénées-Orientales -66-
Jean-Paul Alduy (UDF), 59 ans.
Français de l'étranger
Michel Guerry (RPR), 68 ans.
Louis Duvernois (app. RPR), 60 ans.
Réunion -974-
Anne-Marie Payet (UDF), 52 ans.
Jean-Paul Virapoullé (UDF), 61 ans.
Jean-Pierre Masseret élu sénateur de Moselle
METZ, 23 sept (AFP) - L'ancien secrétaire d'Etat à la Défense, chargé des Anciens combattants, Jean-Pierre Masseret qui avait abandonné son poste ministériel pour les élections sénatoriales, a remporté son siège facilement dimanche, emmenant avec lui à la chambre haute deux colistiers.
M. Masseret, 57 ans avait déjà été élu sénateur (PS) de Moselle en 1983.
Depuis les municipales de mars, il est également conseiller municipal de la petite commune de Saint-Quirin (Moselle).
Né le 23 août 1944 à Cusset (Allier), M. Masseret a entamé une carrière d'Inspecteur principal des Impôts.
Il a été également conseiller général du canton de Montigny-lès-Metz (1979-85), conseiller municipal (PS) de Metz (1983), vice-président du groupe PS du Sénat (1986) et premier secrétaire fédéral du PS en Moselle.
M. Masseret exerce en outre les fonctions de conseiller régional (PS) de Lorraine depuis 1986. Il est également membre de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe et membre de la délégation française à l'Union de l'Europe occidentale (UEO) depuis 1993.
Membre du conseil national et du bureau national du PS depuis 1993, il notamment été chargé des relations extérieures (1994-95).
En avril 1984, il avait démissionné pendant un mois du groupe socialiste du Sénat pour protester contre le plan acier du gouvernement.
M. Masseret est marié et père de trois enfants.
caz/tj/vdr/bw
Jean-Louis Masson, nouveau sénateur RPR de Moselle
METZ, 23 sept (AFP) - Le nouveau sénateur de Moselle Jean-Louis Masson (RPR), est un spécialiste des questions minières et économiques de la région Lorraine, dont il est vice-président.
Né le 25 mars 1947 à Metz, M. Masson est l'auteur de nombreuses études sur la conversion industrielle en Lorraine, les travailleurs frontaliers ou encore l'industrie lorraine du fer.
Il a été élu en 1976 à 28 ans conseiller général sans étiquette du canton de Vigy, avant d'être réélu en 1982, 1988 et 1994.
Il a adhéré au RPR en 1977 et a été élu député en 1978, puis de 1981 à 1997.
Egalement élu conseiller régional de Lorraine de mars 1978 à mars 1986, il a été réélu en 1998, et occupe la fonction de vice-président chargé du patrimoine régional des lycées.
Ingénieur, marié et père de trois enfants, M. Masson est également président fondateur depuis 1975, de l'Association pour le développement économique, culturel et social de la Lorraine du Nord.
caz/tj/vdr/bw
Daniel Vaillant : "Une nette progression de la gauche plurielle"
PARIS, 23 sept (AFP) - Le ministre de l'Intérieur, Daniel Vaillant, a souligné, dimanche, que les élections sénatoriales marquaient "une nette progression de la gauche plurielle".
Ce scrutin, pour lequel les délégués des conseils municipaux constituent l'essentiel des grands électeurs, "remet également en perspective les résultats des élections municipales de mars dernier", a relevé le ministre dans un communiqué.
"Il apparaît clairement que les réussites de la droite dans certaines villes de plus de 9.000 habitants" lors de ces municipales avaient "été contrebalancées par les succès de la gauche dans les communes de 3.500 à 9.000 habitants".
"L'adoption d'un mode de scrutin plus démocratique permet une meilleure représentativité des nouveaux élus au Sénat", a poursuivi M. Vaillant, en soulignant également l'accroissement du nombre de femmes élues, grâce à la loi sur la parité.
"Le Sénat bénéficie ainsi des réformes importantes de la législature pour moderniser la vie publique de notre pays", a conclu le ministre.
vdr/fa/mst
Élection de Mme Blandin : une "excellente nouvelle" pour les Verts
PARIS, 23 sept (AFP) - Le porte-parole national des Verts, Denis Baupin, a salué, dimanche, "l'excellente nouvelle" que constitue l'élection de Marie-Christine Blandin au Sénat, la qualifiant d'"étape importante de l'insertion progressive de l'écologie politique dans les institutions françaises".
Pour M. Baupin, l'élection de Mme Blandin, devenue dimanche le premier sénateur Vert, va permettre de faire entendre "pour la première fois une voix différente" dans "une maison qui restait cloisonnée à beaucoup d'aspirations des Français".
Le porte-parole des Verts a par ailleurs souligné que l'élection en Loire-Atlantique du sénateur sortant François Autain, écarté par le PS, qui a présenté une liste dissidente avec le soutien des Verts, constituait "un signal" à l'adresse des socialistes.
"Le signal qui a été adressé au PS est que la majorité plurielle ça ne peut pas se concevoir comme étant tout le monde derrière les décisions du PS. La majorité plurielle, ça rime avec pluralisme et pas avec hégémonisme", a estimé M. Baupin.
M. Autain s'est engagé à démissionner d'ici trois ans pour laisser la place à la Verte Mireille Ferri, deuxième sur sa liste, qui devrait devenir le deuxième sénateur socialiste, a ajouté M. Baupin.
hb/fa/mst
La gauche se félicite de sa progression, la droite juge le rapport de forces inchangé (SYNTHESE)
PARIS, 23 sept (AFP) - La gauche s'est félicitée dimanche de son gain de treize sièges au Sénat, la droite insistant sur le maintien d'un rapport de forces à son avantage et sur l'entrée remarquée de plusieurs femmes dans la Haute-Assemblée.
La progression de la gauche, principalement du PS et du PCF mais aussi avec un premier élu Vert, était attendue grâce à l'introduction d'une dose de proportionnelle dans les départements élisant au moins trois sénateurs.
Qualifié de "loi d'opportunisme" par le groupe RPR au Sénat, ce changement de mode de scrutin "permet une représentation plus conforme au pluralisme", a affirmé le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Jean-Jack Queyranne, pour qui il s'agit néanmoins d'une "progression de la gauche plus forte qu'annoncée".
Le ministre s'est également félicité de l'entrée de 18 (bien 18) nouvelles sénatrices au Palais du Luxembourg, conséquence de la loi sur la parité, ce qui porte à 34 (bien 34) le nombre de femmes au palais du Luxembourg qui compte 321 membres.
Cette entrée féminine a surtout servi le Parti communiste, qui enregistre un gain de quatre sièges, tous conquis par des candidates, un "succès" qui a réjoui le secrétaire national du PCF Robert Hue.
La présidente du groupe communiste au Sénat, Nicole Borvo, a annoncé que son groupe sera le premier à arriver "quasiment à la parité". L'une des nouvelles sénatrices communistes, la secrétaire d'Etat au Tourisme, Michelle Demessine, a annoncé pour sa part qu'elle quitterait le gouvernement pour aller siéger au Sénat.
"Continuité dans le changement"
Le président RPR du Sénat, Christian Poncelet, s'est montré satisfait de voir que "le pourcentage de femmes au Sénat sera à peu près identique à celui de l'Assemblée nationale".
M. Poncelet a également insisté sur l'arrivée de "60 têtes nouvelles" sur 102 renouvellements, ainsi que du "fort rajeunissement du Sénat". "Si hier la différence entre les moyennes d'âge entre le Sénat et l'Assemblée était à peu près de 6 ans, cette moyenne va s'abaisser en-dessous de cinq ans", a-t-il dit.
Pour le reste, le sénateur gaulliste des Vosges a estimé que ce renouvellement partiel du Sénat marquait une "continuité dans le changement" puisqu'il n'y a "pas de modification des rapports de forces entre la majorité sénatoriale et l'opposition".
La présidente du RPR, Michèle Alliot-Marie, s'est félicité que son parti reste le groupe "le plus important" du Sénat. L'UDF pour sa part a affirmé qu'elle était la "seule formation de l'opposition à progresser".
Chez les socialistes, qui seront désormais 85 au Sénat, le président du groupe Claude Estier a parlé de "chiffre record". "Il n'a jamais atteint cela dans l'histoire du Sénat", a assuré le sénateur de Paris.
Pour le secrétaire national aux élections du PS, Bruno Le Roux, "dans les départements où on a su faire des listes en commun et mobiliser les grands électeurs, (on) aboutit à une progression de la gauche".
"La gauche, quand elle est unie, gagne", a conclu M. Le Roux, qui veut en tirer une leçon pour les prochaines législatives. "Majorité plurielle, ça rime avec pluralisme et non pas avec hégémonisme", a toutefois prévenu le Vert Denis Baupin.
dar/pfa/bw
Jean Arthuis (UDF) : "Satisfaction" de l'Union centriste
PARIS, 23 sept (AFP) - Le président du groupe Union centriste Jean Arthuis s'est déclaré "heureux" des résultats des sénatoriales de dimanche, à l'issue desquelles son groupe a remporté un gain de deux sièges.
"J'accueille les résultats avec satisfaction. Ce soir, nous sommes heureux. Nous avions 21 sièges sortants et nous comptons ce soir 23 élus. Donc c'est une progression", a déclaré l'ancien ministre.
M. Arthuis a souligné que "parmi ces élus, quinze vont sièger pour la première fois au Sénat et parmi les 15 nouveaux, six femmes, dont une âgée de 38 ans, Valérie Létard".
"Progression, rajeunissement, féminisation, le renouvellement a été positif", a-t-il conclu.
sc/fa/mst
Mme Alliot-Marie (RPR) : Le RPR reste le groupe le plus important
PARIS, 23 sept (AFP) - La présidente du RPR, Michèle Alliot-Marie, s'est réjouie de voir le groupe RPR rester "le plus important" du Sénat après les élections de dimanche, en dépit du changement de mode de scrutin qui visait, selon elle, à "favoriser" les candidats PS et "faire chuter" ceux du RPR.
"Je constate après le résultat de ce soir, que nous étions le groupe le plus important au Sénat, nous sommes toujours le groupe le plus important au Sénat", a déclaré la responsable RPR.
Selon elle, "le changement de mode de scrutin et l'introduction de la proportionnelle dans un grand nombre de départements avaient, de toute évidence, pour but de favoriser les candidats socialistes et de faire chuter les candidats RPR".
"Alors même que l'on nous prédisait une perte de 6 à 8 sièges, nous ne perdons ce soir que 3 sièges, ce qui est encore trop, notamment pour ceux qui ont été battus", a poursuivi Mme Alliot-Marie.
"Si relativement peu de femmes entrent au Sénat, et je le regrette, c'est aussi du fait du mode de scrutin poportionnel qui, certainement, a contribué à écarter un certain nombre d'entre elles, ce que je trouve dommage", a-t-elle ajouté.
sc/fa/mst
Robert Hue salue le "succès du Parti communiste"
PARIS, 23 sept (AFP) - Le secrétaire national du PCF, Robert Hue, a salué le "succès pour le Parti communiste" aux élections sénatoriales de dimanche qui ont été marquées "par une progression sensible" des candidats présentés par les formations de la gauche plurielle.
M. Hue a assuré dans un communiqué que ce résultat "est significatif des qualités des candidats (...) au service d'une dynamique unitaire et de rassemblement pour un changement à gauche".
Le secrétaire national a souligné que le groupe communiste au Sénat compte désormais 10 femmes, soit près de la moitié de son effectif total. "Cette avancée significative de la parité est un événement dans la Haute Assemblée et plus généralement dans la vie parlementaire française", a-t-il dit.
hb/cj/mst
Gérard Longuet (UDF) élu sénateur de la Meuse
BAR-LE-DUC (Meuse), 23 sept (AFP) - Le président du conseil régional de Lorraine, Gérard Longuet (UDF), élu dimanche sénateur de la Meuse, est déjà président du conseil régional de Lorraine depuis 1992 et conseiller général de la Meuse.
Né le 24 février 1946 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), Gérard Longuet, ancien ministre de l'Industrie d'Edouard Balladur et ancien président du Parti Républicain (PR, devenu Démocratie Libérale), est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et énarque.
En 1976-77, il dirige le cabinet du secrétaire général des Républicains indépendants Jacques Dominati, avant d'être chargé de mission à son cabinet au secrétariat d'Etat auprès du Premier ministre (1977-78).
Elu député de la Meuse (1978), puis conseiller général (1979), M. Longuet est battu aux législatives de 1981 et devient trésorier du PR l'année suivante.
Elu au Parlement européen en 1984, il retrouve son siège de député en 1986 et entre dans le gouvernement de cohabitation de Jacques Chirac comme secrétaire d'Etat, puis ministre délégué chargé des Postes et Télécommunications.
Secrétaire général du PR en 1989, puis président en 1990 à la place de François Léotard, il était devenu en 1993 ministre de l'Industrie, des Postes et Télécommunications et du Commerce extérieur, mais avait dû démissionner après plusieurs affaires judiciaires.
emp-caz/tj/fa/bw
Le groupe RPR au Sénat : "La loi d'opportunisme" n'a "pas fonctionné"
PARIS, 23 sept (AFP) - Le groupe RPR au Sénat s'est félicité, dimanche à l'issue du scrutin, que "la loi d'opportunisme" que constitue à ses yeux l'introduction d'une dose accrue de proportionnelle aux élections sénatoriales n'ait "pas fonctionné".
"Nous disons notre satisfaction d'avoir maintenu à trois sièges près notre effectif en sachant que nous étions le groupe le plus nombreux, donc le plus vulnérable compte tenu de la nouvelle loi à la proportionnelle qui était une loi d'opportunisme", a déclaré le groupe RPR dans un communiqué, soulignant que "cette volonté n'a pas fonctionné".
cj/dar/mst
La Meuse reste à droite avec deux nouveaux sénateurs
BAR-LE-DUC, 23 sept (AFP) - Deux nouveaux sénateurs de droite ont été élus dimanche dans la Meuse, dont le président du conseil régional de Lorraine Gérard Longuet, pour remplacer les deux sénateurs sortants, de droite également, qui ne se représentaient pas.
Rémy Herment (UC/UDF) et Michel Rufin (RPR), qui avaient déjà été réélus en 1992, ont laissé la place à Gérard Longuet (490 voix) et Claude Biwer (DVD, 393 voix). Les deux nouveaux sénateurs n'ont cependant pas réussi, comme leur prédécesseurs, à remporter leurs sièges dès le premier tour.
Roger Dumez, autre candidat de droite (DVD), qui a perdu récemment la présidence du conseil général, est arrivé quant à lui en troisième position avec 381 voix, tandis que Gérard Machline (PS), Roland Jehannin (PS) et Bernard Henrionnet (DVG), qui s'étaient tous trois maintenus au second tour, n'ont obtenu respectivement que 127 voix, 116 voix et 19 voix.
caz/tj/vdr/mst
Jean Arthuis en force en Mayenne
LAVAL, 23 sept (AFP) - Le président du groupe centriste au parlement, Jean Arthuis (UC/UDF), a été réélu haut la main dès le premier tour dimanche en Mayenne, où il asseoit sa position puisque le deuxième siège à pourvoir est revenu au candidat UDF qui avait son soutien, François Zocchetto.
Deux sièges étaient en jeu, celui de M. Arthuis (sortant), et un deuxième laissé vacant par le décès en janvier dernier de René Ballayer (UDF).
Sans surprise, Jean Arthuis a été réélu très largement avec 444 voix sur 843 suffrages de grands électeurs exprimés. François Zocchetto, devenu dimanche un jeune sénateur de 42 ans, en a obtenu pour sa part 389, bénéficiant de toute évidence du soutien du poids lourd du département dans un combat au départ incertain.
Derrière Jean Arthuis, dont la réélection paraissait assurée, le jeu était en effet ouvert pour la droite, qui présentait, outre M. Zocchetto, trois autres candidats (deux divers droite et un RPR). Tous avaient pris soin de préciser qu'ils ne se présentaient pas contre Jean Arthuis bien que chassant sur les mêmes terres. L'un d'eux, Claude Lefeuvre (DVD), vice-président du Conseil général, avait même indiqué que s'il était élu il rejoindrait le groupe centriste.
Sans guère d'illusion, la gauche avait présenté plusieurs candidats, deux pour le PS, dont une femme, et un pour le PCF. Les scores, honorables sans plus, ont bien reflété l'absence de réel danger pour la droite dans ces sénatoriales mayennaises.
Sénateur depuis 1988 (sauf lorsqu'il était au gouvernement), Jean Arthuis a donc conforté sa position dans un département dont il préside le conseil général. Parmi les nombreux candidats en lice pour la droite, François Zocchetto, vice-président du Conseil régional et adjoint au maire de Laval, avait en effet ses faveurs.
L'élection d'un de ses poulains au Sénat s'inscrit dans une dynamique plus large. L'homme fort de la Mayenne, qui ne cache pas son désir d'accéder un jour à la présidence du Sénat, avait donc tout intérêt à voir son groupe conserver les deux sièges mayennais, d'autre part à voir élire un des ses protégés.
mic/juc/dv/ycl
L'UDF se félicite d'enregistrer "une nette augmentation en sièges"
PARIS, 23 sept (AFP) - L'UDF s'est félicitée, dimanche, d'enregistrer "une nette augmentation en sièges, marquée par le renouvellement et la féminisation" avec "29 sièges dont 7 femmes", dimanche, à l'issue des élections sénatoriales.
"Seule formation de l'opposition à progresser, l'UDF est notamment satisfaite des victoires de ses candidats en Haute-Loire, Pas-de-Calais, dans la Meuse, en Loire-Atlantique, dans le Jura, dans le Puy-de-Dôme et à la Réunion", a déclaré la formation présidée par François Bayrou, dans un communiqué.
L'UDF a souligné aussi qu'elle compte dans ses rangs "la benjamine de la majorité sénatoriale" avec Valérie Létard, nouvelle sénatrice du Nord.
cj/pfa/mst
La droite conserve ses deux sièges dans le Lot-et-Garonne
AGEN, 23 sept (AFP) - La droite a conservé dimanche les deux sièges de sénateurs du Lot-et-Garonne, avec la réélection de Jean François-Poncet (RDSE/UDF) et Daniel Soulage (UDF) qui avaient fait ticket commun sur une liste d'union pour l'avenir du Lot-et-Garonne.
A cause de ses divisions, la droite a vu le premier tour se conclure, à quelques voix près, par un ballottage: la liste menée par l'ancien ministre des Affaires étrangères (1978-1981) et président du conseil général, qui partait favori, a été gênée par la candidature de l'ancien maire d'Agen Paul Chollet (UDF) qui présentait une liste concurrente.
Le candidat socialiste Guy Saint-Martin, qui a obtenu 353 voix sur 915 suffrages exprimés au premier tour, n'a pu parvenir à gagner un siège, avec 380 voix sur 902 au second tour.
sof/cl/bw
Claude Biwer (DVD), élu sénateur de la Meuse
BAR-le-DUC, 23 sept (AFP) - Claude Biwer (DVD), élu dimanche sénateur de la Meuse, est vice-président du conseil général de la Meuse et maire de la commune de Marville, dans le canton de Montmédy, au nord du département.
Né le 15 mai 1936 à Marville, Claude Biwer est maire de sa commune depuis 1971 et il préside l'association des maires de la Meuse depuis 1995.
Elu au conseil général en 1976, et toujours réélu au premier tour, il a également été député de la Meuse en 1978 et 1982 et retrouve donc le parlement presque 20 ans après l'avoir quitté.
Agriculteur, marié, il est également président de la communauté de communes du pays de Montmédy, et vice-président du conseil d'administration de l'Agence de l'eau Rhin-Meuse.
Il est par ailleurs chevalier des Palmes académiques et officier du Mérite agricole.
caz/tj/fa/bw
AFP
Statu quo en Loire-Atlantique malgré les divisions à droite comme à gauche
NANTES, 23 sept (AFP) - La Loire-Atlantique conserve un équilibre identique de deux sénateurs de gauche et trois à droite, malgré des divisions dans chaque camp qui laissaient espérer aux uns et aux autres de modifier la donne.
A gauche, Charles Gautier, tête de liste PS-PCF, n'obtient qu'un seul siège au détriment du sénateur sortant François Autain, écarté par le PS, qui a présenté une liste dissidente avec le soutien des Verts.
L'autre sénateur PS sortant, Marie-Madeleine Dieulangard, en deuxième position sur sa liste PS-PCF, n'est donc pas réélue.
La droite, qui présentait trois listes distinctes a également conservé trois élus, même si l'UDF marque des points en raflant deux sièges de sénateur (contre un RI-DL et deux RPR sortants).
La liste menée par le RPR André Trillard, président du Conseil général depuis mars, obtient deux sièges, le deuxième en faveur de l'UDF Monique Papon.
De son côté, l'UDF Gisèle Gautier, à la tête d'une liste comprenant également le sénateur RPR sortant Guy Lemaire en deuxième position, est élue.
ger/juc/cl/bw
18 nouvelles femmes entrent au Sénat qui devrait en compter 34 en tout
PARIS, 23 sept (AFP) - Dix-huit (bien dix-huit) nouvelles femmes ont été élues sénatrices, dimanche, les deux plus jeunes étant âgées de 38 ans, la communiste Annie David et l'UDF Valérie Létard, tandis que la doyenne n'est âgée que de 63 ans, Janine Rozier (DVD).
Le Sénat actuel comptait 19 femmes, dont deux ont été battues, Anne Heinis (Manche, UDF) et Marie-Madeleine Dieulangard (Loire Atlantique, PS) et une ne se représentait pas, Janine Bardou (Lozère, RI).
A ces seize femmes, s'ajoutent les 18 élues de dimanche. Au total, ce sont donc 34 femmes qui vont siéger au Palais du Luxembourg, soit plus de 10% de l'effectif total du Sénat (321 membres).
La loi sur la parité de juin 2000 obligeait les partis à alterner hommes et femmes sur les listes qu'ils présentaient mais nombre de sénateurs, surtout à droite, ont préféré, plutôt que de prendre le risque d'être battus en étant en troisième position derrière une femme, être premier sur une autre liste.
Parmi les nouvelles élues, la secrétaire d'Etat au Tourisme, Michèle Demessine (PCF, Nord), qui a déjà annoncé son départ du gouvernement pour assumer son nouveau mandat.
A gauche, neuf nouvelles femmes dont quatre socialistes, quatre communistes et la première sénatrice Vert (Marie-Christine Blandin) entrent à la Haute assemblée. A droite, les entrées sont quasiment aussi nombreuses : neuf, dont six UDF, deux divers droite et une Démocratie Libérale.
Christian Poncelet, qui avait qualifié de "scélérate" la loi sur la parité, s'est réjoui, dimanche, que le Sénat compte désormais un pourcentage de femmes équivalent à celui de l'Assemblée nationale (60 femmes sur 577 députés, soit 10,2%).
dv/pfa/bw
L'équilibre gauche-droite respecté dans le Nord
LILLE, 23 sept (AFP) - Six sièges pour la gauche, cinq pour la droite : les résultats des élections sénatoriales dans le Nord ont été conformes, dimanche, à ceux de 1992, avec une bonne résistance du PCF qui conserve ses deux élus, obligeant l'un d'eux, Michelle Demessine, à quitter le gouvernement.
Le Parti socialiste perd un siège mais c'est au profit de l'ancienne présidente de région, Marie-Christine Blandin (Verts), qui devient à 49 ans le premier élu écologiste de la Haute Assemblée.
Le PS et les Verts, qui gèrent ensemble depuis mars plusieurs grandes municipalités de la région (dont Lille et Roubaix), avaient décidé de faire liste commune aux sénatoriales, ce qui n'était pas le cas il y a neuf ans.
Pour le PS, Pierre Mauroy, Dinah Derycke et Paul Raoult retrouvent leur siège, tout comme Ivan Renar (PCF), ou à droite Jacques Legendre (RPR) et Alex Turk (DVD). Mais parmi les onze sénateurs, cinq au total sont nouvellement élus dont quatre femmes.
Avec celle de Michelle Demessine, l'élection de Sylvie Desmarescaux, maire de Hoymille, petite commune de Flandre maritime, est la plus inattendue. La liste où elle figurait derrière M. Turk, déjà dissident en 1992, obtient 12,7% des voix et se classe en 4e position.
Globalement la droite résiste plutôt bien malgré le grand nombre de listes et la décision du RPR de n'en investir aucune.
Le député-maire de Lambersart Marc-Philippe Daubresse (UDF), qui était 3e sur la seule liste estampillée RPR-UDF, est la principale victime de cette dispersion des voix.
mad/far/abx/mst
François Zochetto, nouveau sénateur (UDF) de la Mayenne
LAVAL, 23 sept (AFP) - François Zocchetto (UDF), 42 ans, élu dimanche sénateur de la Mayenne, est avocat et maire-adjoint de Laval depuis 1995.
Né en 1958 à Laval, ce fils d'ingénieur est depuis 1998 le vice-président du conseil régional des Pays-de-la-Loire.
Il est diplômé de l'Ecole supérieure de commerce de Paris et de l'Institut d'études politiques de Paris, et a été expert-comptable au cabinet Jean Arthuis et associés.
Marié, père de quatre enfants, il est également vice-président de la communauté de communes du pays de Laval chargé des finances depuis 1995.
cg/mic/fa/bw
M. Poncelet : "Continuité dans le changement"
PARIS, 23 sept (AFP) - Le président du Sénat, Christian Poncelet (RPR), a souligné la "continuité dans le changement" après les sénatoriales de dimanche, relevant qu'il n'y avait "pas de modification des rapports de forces entre la majorité sénatoriale et l'opposition" au sein de la Haute Assemblée.
"C'est la continuité dans le changement, continuité car il n'y a pas de modification des rapports de forces au sein du Sénat entre la majorité sénatoriale et l'opposition", a dit M. Poncelet.
Pour le sénateur des Vosges, "il faut retenir cependant, pour nous en réjouir, que nous aurons au Sénat un nombre de femmes plus important qu'antérieurement. Le premier pourcentage qui m'a été donné indique que le pourcentage de femmes au Sénat sera à peu près identique à celui de l'Assemblée nationale".
"Nous avons désormais un Sénat dont on ne pourra plus, après quelques modifications auxquelles je réfléchis, contester sa légitimité. Le Sénat confirmera une fois de plus qu'il est une institution indispensable à l'équilibre des pouvoirs publics", a ajouté M. Poncelet.
Il s'est également réjoui de l'arrivée de "60 têtes nouvelles" sur 102 renouvellements, ainsi que du "fort rajeunissement du Sénat". "Si hier la différence entre les moyennes d'âge entre le Sénat et l'Assemblée était à peu près de 6 ans, cette moyenne va s'abaisser en-dessous de cinq ans", a-t-il dit.
sc/dar/fa/mst
M. Queyranne : "Progression de la gauche plus forte qu'annoncée"
PARIS, 23 sept (AFP) - Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Jean-Jack Queyranne, a souligné "une progression de la gauche plus forte qu'annoncée" au Sénat avec un gain de "13 sièges", après les sénatoriales de dimanche, saluant l'arrivée de "33 femmes" à la Haute Assemblée.
"Les renouvellements à la Haute Assemblée sont marqués par une progression de la gauche plus forte qu'annoncée, puisque la gauche gagne 13 sièges. C'est l'effet de la proportionnelle, cela permet une représentation plus conforme au pluralisme", a déclaré le ministre.
"L'élection a permis l'arrivée de femmes au Sénat 33 femmes, une progression de 13. C'est la loi sur la parité qui a ainsi contribué à cette venue de femmes au Sénat", a poursuivi M. Queyranne.
sc/dar/mst
Loir-et-Cher : la droite l'emporte mais ne se renouvelle que partiellement
BLOIS, 23 sept (AFP) - Dans le Loir-et-Cher, où la droite ne pouvait pas perdre, en raison du scrutin majoritaire, la bataille qui était livrée était plutôt celle des modernes contre les anciens, et il y a eu match nul.
En effet si l'un des sortants, Jacques Bimbenet (RDSE/UDF), 73 ans, a été poussé à la retraite, l'autre sortant, Pierre Fauchon (UC/UDF), 72 ans, a été réélu brillamment avec 333 voix.
Du côté des plus jeunes si Jacqueline Gourault, 50 ans, ancienne adversaire de Jack Lang aux législatives, l'a facilement emporté dès le premier tour, avec 476 voix, le député RPR Patrice Martin-Lalande, 53 ans, qui avait fait campagne sur le thème du nécessaire rajeunissement, a enregistré une cuisante défaite.
Avec seulement 230 voix au deuxième tour (232 au premier) le député, passionné par l'internet et le téléphone portable, a obtenu un score décevant et devra se résigner à livrer bataille aux prochaines législatives face au maire socialiste de Romorantin Jeanny Lorgeoux, qu'il n'avait battu que de justesse en 1997.
hel/juc/abx/mst
La gauche remporte son premier siège dans le Morbihan
VANNES, 23 sept (AFP) - Les grands électeurs du Morbihan ont élu dimanche une sénateur socialiste au Sénat, une première dans l'histoire de ce département traditionnellement ancré à droite.
A la tête d'une liste socialiste homogène, faute d'entente avec les autres partis de la majorité plurielle, Odette Herviaux a remporté dimanche un des trois sièges de ce département conservateur, fief de Josselin de Rohan (RPR), président du Conseil régional de Bretagne et réélu sénateur sans surprise.
Cette "élue de base", maire d'une petite commune rurale et conseillère régionale, qui a obtenu 31,06% des voix, a bénéficié du scrutin proportionnel, introduit pour la première fois dans le Morbihan.
A droite, les deux candidats sortants, Christian Bonnet (UDF) et Henri Lebreton (UDF), avaient choisi de ne pas se représenter.
Derrière Josselin de Rohan, réélu avec 33,95% des suffrages à la tête d'une liste RPR-UDF, c'est Joseph Kergueris (UDF), conseiller général, qui a remporté dimanche le deuxième siège avec 22,90% des voix, à la tête d'une liste UDF-RPR.
Les listes du Front national et le MNR ont fait un faible score, avec respectivement 0,43% et 0,12% des voix.
La liste du PCF, conduite par Daniel Gilles, a obtenu 6,88% des voix, largement devant Claudine Le Goff, à la tête des Verts, qui ont à peine dépassé les 3%. Les deux candidats, qui s'étaient vus refuser la deuxième position sur la liste de la majorité plurielle, avaient décidé de présenter leurs propres listes.
La liste de l'Union démocratique bretonne (autonomiste, conduite par le porte-parole du mouvement Christian Guyonvarc'h) a recueilli 1,47% des suffrages.
juc/mic/cl/mst
La gauche plurielle sort gagnante grâce à la proportionnelle
par Henry BOUVIER
PARIS, 23 sept (AFP) - La gauche plurielle est sortie gagnante des sénatoriales de dimanche profitant de l'instauration de la proportionnelle dans 17 départements sur la trentaine concernée par le renouvellement et obtenant 13 sièges supplémentaires à la Haute Assemblée, dans la fourchette haute des prévisions.
Ainsi la gauche ravit 15 sièges à la droite, n'en perdant que deux.
Pour les socialistes, le gain net est de huit sièges. Tout en ravissant 11 sièges à la droite, ils en cédent trois : dans le Puy-de-Dôme, le Pas-de-Calais et la Loire-Atlantique. Mais dans ce dernier département, ils le font au profit de la liste dissidente présentée par le sénateur PS de Loire-Atlantique, François Autain, qui devrait être rattaché au groupe communiste.
Les Verts obtiennent, comme prévu, leur premier siège de sénateur grâce à l'élection de Marie-Christine Blandin sur la liste conduite par le socialiste Pierre Mauroy dans le Nord.
Mais ce sont les communistes qui, avec quatre élus supplémentaires, apparaissent comme les grands gagnants de ces élections au sein des forces de gauche. Ces quatres sièges ont été gagnés par des femmes, parmi lesquelles Annie David dans l'Isère qui, à 38 ans, devrait devenir la benjamine de la Haute Assemblée.
Ils ont en outre réussi à conserver leur deuxième siège dans le Nord en faisant passer Michelle Demessine, secrétaire d'Etat au Tourisme, dont l'élection était loin d'être assurée. Celle-ci a d'ailleurs annoncé qu'elle quitterait le gouvernement pour siéger au Sénat.
Pour le secrétaire national aux élections du PS, Bruno Le Roux, "la dynamique à gauche, dans les départements où on a su faire des listes en commun et mobiliser les grands électeurs, aboutit à une progression".
"On s'y attendait un peu", a-t-il reconnu car "l'introduction de la proportionnelle aboutit à une plus juste représentation" au Sénat. Ces élections "sont aussi un révélateur que, globalement, on a progressé lors des dernières municipales. Ca se ressent aussi pour ces sénatoriales", a-t-il ajouté.
La désunion a en revanche coûté cher dans le Pas-de-Calais où, dans le pire exemple pour la majorité plurielle, toutes ses composantes sont allées seules au combat. Et ce sont les socialistes qui en ont fait les frais.
Alors que l'union entre socialistes, communistes et Verts n'avait été réalisée que dans trois départements (Loire, Meurthe-et-Moselle, Oise), la gauche y remporte cinq sièges sur la droite.
Dans le Loiret, une alliance PS-PRG-MDC-Verts, mais sans les communistes, a permis l'élection de l'ancien ministre socialiste Jean-Pierre Sueur qui avait perdu tout mandat à l'issue de sa défaite aux dernières municipales à Orléans (Loiret).
Enfin, dans l'Isère, communistes et socialistes se sont partagés les gains grâce à une liste commune qui a permis l'élection de l'ancien ministre socialiste Louis Mermaz.
hb/fa
Evelyne Didier, seule femme sénatrice de Meurthe-et-Moselle
NANCY, 23 sept (AFP) - Evelyne Didier (PCF), 53 ans, est devenue dimanche la seule femme sénatrice de Meurthe-et-Moselle.
Cette enseignante a gagné son siège grâce à la parité qui l'a placée en deuxième position sur la liste commune d'union de la gauche, derrière le nouveau sénateur PS Daniel Reiner.
Evelyne Didier est née le 18 mars 1948 à Conflans-en-Jarnisy, où elle est élue du conseil municipal depuis 1983.
Actuellement première adjointe de sa commune, elle est également conseillère générale du canton de Conflans-en-Jarnisy et présidente de la commission "développement".
caz/tj/dar/hb/bw
Légère poussée de la gauche aux élections sénatoriales (PAPIER GENERAL)
PARIS, 23 sept (AFP) - Les élections sénatoriales, dimanche, ont montré une légère poussée de la gauche - socialistes et communistes - qui progresse de treize sièges et l'entrée d'une soixantaine de "têtes nouvelles" dont 18 femmes au Palais du Luxembourg.
La droite demeure cependant largement majoritaire au sein de la Haute-Assemblée avec environ 200 sièges alors que la gauche comptabilise désormais environ 110 sièges. Le président du Sénat, Christian Poncelet, a précisément souligné la "continuité dans le changement".
La progression de la gauche était attendue avec l'introduction de la proportionnelle dans les départements où les grands électeurs élisent au moins trois sénateurs par le gain automatique d'un siège dans une dizaine de départements.
Les urnes ont confirmé cette poussée et même au-delà des prévisions. Les socialistes ont gagné onze sièges en Indre-et-Loire, dans l'Isère, la Loire, le Loiret, la Manche, la Meurthe-et-Moselle, en Moselle, dans le Morbihan, l'Oise, les Pyrénées-Atantiques et le Maine-et-Loire. Ils ont cependant échoué dans la Marne où la droite s'est présentée unie.
En revanche, le PS a perdu trois sièges (Puy-de-Dome, Pas-de-Calais et Loire-Atlantique).
"Le groupe socialiste - avec Mme Christine Blandin (Verts, Nord), qui sera rattachée administrativement - devrait donc atteindre un chiffre record avec 85 membres (contre 77). "Il n'a jamais atteint cela dans l'histoire du Sénat", a déclaré Claude Estier, président du groupe.
En Loire-Atlantique, le sortant PS François Autain a gagné son pari en tête d'une liste dissidente, avec les Verts comme allié, en obtenant sa réélection. Exclu du parti socialiste, il devrait s'inscrire comme rattaché administrativement au groupe communiste, républicain et citoyen.
M. Autain a notamment fait chuter la socialiste Marie-Madeleine Dieulangard qui était en deuxième position sur la liste de la gauche plurielle.
Le récent secrétaire d'Etat socialiste aux Anciens combattants, Jean-Pierre Masseret, a été élu sans problèmes en Moselle ainsi que l'ancien Premier ministre PS Pierre Mauroy dans le Nord et l'ancien ministre socialiste Michel Charasse dans le Puy-de-Dôme.
Mme Demessine quitte le gouvernement
Les communistes obtiennent un bon résultat - au-delà des prévisions - en progressant de quatre sièges (Meurthe-et-Moselle, Isère, Loire et Indre-et-Loire). Les quatre gains sont obtenus par des femmes en seconde position sur la liste.
Dans le Nord, alors qu'elle était considérée en mauvaise posture, Michèle Demessine, secrétaire d'Etat au Tourisme, a conservé le siège au PCF seconde de la liste d'Ivan Renar.
Elle a annoncé immédiatement qu'elle quittait le gouvernement. "J'avais dit au Premier ministre que si les grands électeurs me désignaient, je quittais le gouvernement", a-t-elle déclaré.
Son retour au Sénat, devrait donner lieu, dans les jours qui viennent, à un réaménagement au sein du gouvernement en vue de de son remplacement.
L'éparpillement des listes à droite a joué contre elle et lui a fait perdre des sièges, plus d'une dizaine. Ainsi en Meurthe-et-Moselle où les quatre sortants de droite étaient partis à la bataille chacun de leur côté, l'un d'eux Claude Huriet (centriste) a mordu la poussière. La gauche remporte deux sièges sur quatre.
De même dans l'Oise et dans la Manche, la gauche arrache un siège pour la première fois, au moins, depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.
La droite remporte également un siège dans le Puy-de-Dôme grâce à son unité retrouvée in extremis par l'organisation d'une primaire.
Jean Arthuis, président du groupe centriste, ancien ministre, a conservé son siège dans la Mayenne sans grandes difficultés ainsi que Josselin de Rohan, président du groupe RPR et le président de l'AMF Jean-Paul Delevoye (RPR) dans le Pas-de-Calais et de Jean François-Poncet, ancien ministre (RDSE, Lot-et-Garonne).
Gérard Longuet (UDF, Meuse), Jacques Blanc (DL, Lozère) et Jean-Paul Alduy (UDF, Pyrénées-Orientales) font leur entrée au Palais du Luxembourg.
Cependant plusieurs personnalités de droite ont été battues, notamment le "père de la pilule" Lucien Neuwirth (RPR) dans la Loire, de même que Charles Descours (RPR) dans l'Isère et Jean Delaneau (RI), président de la Commission des Affaires sociales en Indre-et-Loire.
cl/pfa/mst
Daniel Soulage (UDF) élu sur un ticket commun avec Jean François-Poncet
AGEN, 23 sept (AFP) - Daniel Soulage, le premier vice-président UDF du Conseil général du Lot-et-Garonne, a été élu sénateur dimanche pour un premier mandat sur un ticket commun avec Jean François-Poncet sur une liste d'"Union pour l'avenir du Lot-et-Garonne".
Maire de Montflanquin depuis 1983, conseiller général depuis 1985, cet ingénieur agronome de 59 ans qui a la réputation de bien connaître ses dossiers avait été député de 1993 à 1997.
Dimanche, il a été élu au deuxième tour, avec 548 voix, devançant même sa tête de liste qui a également été réélu au deuxième tour avec 501 voix.
sof/hb/bw
Gisèle Gautier, élue de l'agglomération nantaise, nouvelle sénatrice UDF
NANTES, 23 sept (AFP) - Gisèle Gautier, 63 ans, nouvelle sénatrice UDF de Loire-Atlantique, est maire de Carquefou, vice-présidente de la communauté urbaine de Nantes ainsi que du Conseil régional des Pays-de-la-Loire.
Née le 9 décembre 1938 à Nantes, elle a été conseillère municipale dans l'opposition à Carquefou (1983-1989) avant de devenir maire de cette commune de l'agglomération nantaise en 1989.
Elle est vice-présidente de la communauté urbaine de Nantes depuis sa création en janvier 2001.
Conseillère régionale depuis 1992, elle est devenue vice-présidente de l'assemblée régionale depuis 1998.
Cette ancienne responsable d'un bureau d'études d'intérim est également mère de deux enfants.
ger/juc/abx/bw
Charles Gautier, maire de Saint-Herblain, n'obtient qu'un siège sur sa liste
NANTES, 23 sept (AFP) - Charles Gautier, 56 ans, nouveau sénateur PS de Loire-Atlantique et maire de Saint-Herblain, n'a obtenu qu'un siège sur sa liste, perdant l'autre siège PS au profit du sénateur sortant François Autain, qui présentait une liste dissidente avec les Verts.
La sénatrice socialiste sortante, Marie-Madeleine Dieulangard, en deuxième position sur sa liste PS-PCF, n'est donc pas réélue.
Né le 25 janvier 1945 à Plélan le Grand (Ille-et-Vilaine), cet ingénieur agronome et ancien inspecteur de l'enseignement agricole a d'abord été, de 1977 à 1989, le premier-adjoint de Jean-Marc Ayrault, alors maire de Saint-Herblain.
Vice-président du Conseil régional des Pays-de-la-Loire (1986-1989), il est maire de Saint-Herblain, située dans l'agglomération nantaise, depuis 1989.
Père de trois enfants, Charles Gautier est également conseiller général de Loire-Atlantique depuis 1982. Membre du conseil national du PS, il est aussi le suppléant du député Jean-Marc Ayrault depuis mars 1993.
ger/juc/abx/bw
Sylvie Desmarescaux (DVD), une spécialiste de l'action sociale au Sénat
LILLE, 23 sept (AFP) - Sylvie Desmarescaux (DVD), 51 ans, élue dimanche au Sénat sur la liste indépendante menée dans le Nord par le sénateur sortant Alex Turk (DVD, ex-RPR), est une spécialiste de l'action sociale, maire depuis mars de Hoymille, près de Dunkerque.
Née le 6 septembre 1950 à Bergues (Nord), fille du maire de cette ville, elle se lance en politique à 27 ans.
D'abord conseillère municipale de Hoymille (1977-83), elle est adjointe au maire jusqu'en 1995. Après une parenthèse de six ans, elle est élue maire en mars dernier, à la faveur du retrait du sortant, et devient également 2e vice-présidente de la communauté de communes du canton de Bergues.
Assistante sociale de formation, elle a été pendant cinq ans (1993-98) en charge de l'action sociale au cabinet du président du conseil général du Nord, Jacques Donnay (RPR).
Depuis 1998, date du retour des socialistes au conseil général, elle était assistante parlementaire de Franck Dhersin, député (DL) de la 13e circonscription du Nord (Dunkerque).
Elle est mariée et mère de trois enfants.
mad/far/abx/bw
Pas-de-Calais: la droite gagne un siège dans un fief socialiste
ARRAS, 23 sept (AFP) - La droite, avec trois élus dans le Pas-de-Calais, gagne un siège de sénateur au détriment du Parti socialiste (3 sièges également) alors que le Parti communiste conserve son siège.
Lors des dernières élections de 1992, le PS avait profité des divisions de la droite pour obtenir un score historique de quatre sièges. Cette fois-ci, le RPR Jean-Paul Delevoye, président de l'Association des maires de France, a su réaliser l'union avec la conseillère générale DL Françoise Henneron et le maire UDF d'Arras, Jean-Marie Vanlerenberghe, en troisième position. Ces derniers sont tous deux nouvellement élus.
Au contraire, le PS a subi à gauche la concurrence de nombreuses listes. Les socialistes estiment que celle du MDC de Jean-Marie Alexandre, avec 7% des voix, coûte à la gauche un quatrième siège. Deux sénateurs sont réélus, Michel Sergent, maire de Desvres, et le président du conseil régional Daniel Percheron tandis qu'une femme, Michèle San Vincente fait son entrée dans la Haute Assemblée.
Enfin le Parti communiste conserve son siège avec un nouvel élu, Yves Coquelle, maire de Rouvroy, une commune du bassin minier.
far/mad/abx/ycl
La gauche décroche deux sièges en Meurthe-et-Moselle
NANCY, 23 sept (AFP) - La gauche qui n'avait aucun siège de sénateur en Meurthe-et-Moselle, a réussi l'exploit, dimanche, de décrocher deux sièges, à égalité avec la droite, qui sort affaiblie de ces élections, en raison de la multitude de ses listes, pour contourner la parité.
Alors que les analyses les plus optimistes prévoyaient seulement un siège pour le socialiste Daniel Reiner, sa liste d'union de la gauche, avec 687 voix, a remporté un deuxième siège, permettant à Evelyne Didier (PCF) de renforcer son groupe politique à la chambre haute du parlement, où, au total, quatre femmes PCF viennent de faire leur entrée.
A droite, où les quatre sénateurs sortants se représentaient chacun sur une liste différente, afin de détourner l'esprit de la loi sur la parité, seuls les candidats sortants Jacques Baudot (UC/UDF) et Philippe Nachbar, (RI/DL), sauvent leurs sièges, en remportant respectivement 353 voix et 495 voix.
La surprise vient surtout de la défaite de Claude Hurrier, 77 ans, qui avait déjà derrière lui deux mandats de sénateur et qui, avec 242 voix, voit son siège lui échapper.
Jean Bernadeaux, 66 ans, ancien maire de Villers-les-Nancy battu en mars dernier, qui avait monté sa propre liste divers droite, n'obtient que 30 voix, et semble faire les frais de ses ennuis judiciaires passés, même s'il a depuis été blanchi.
caz/tj/dv/mst
Deux nouveaux sénateurs dans les fauteuils UDF et RPR du Jura
DOLE, 23 sept (AFP) - Deux nouveaux sénateurs, Gérard Bailly (RPR) et Gilbert Barbier (UDF), se sont installés dimanche dans les fauteuils du Jura laissés vides par leurs prédécesseurs portant les mêmes étiquettes.
L'un des sénateurs sortant, André Jourdain, 66 ans, maire de Sampois (Jura), a fait les frais du non renouvellement de son investiture par le RPR, après avoir claqué la porte du parti en juillet dernier.
M. Jourdain, qui se présentait en candidat non inscrit Divers droite, est arrivé second au 2e tour de l'élection, avec 317 voix, contre 363 à Gilbert Barbier, mais son frère ennemi, le président du Conseil général Gérard Bailly, investi par le RPR, l'avait emporté dès le premier tour.
L'autre sénateur sortant, Pierre Guichard (RDSE/UDF), suppléant de Pierre Jeambrun (RDSE), décédé en février, avait décidé de ne pas se représenter.
Treize candidats étaient sur la ligne de départ pour cette élection où le candidat PS, Denis Jeunet, a fait bonne figure avec 251 voix au second tour, sans jamais inquiéter ses adversaires dans ce département où environ 60% des communes ont le coeur à droite.
Les trois candidats d'extrême droite (2 MNR, 1 FN) ont totalisé 24 voix.
tj/abx/ycl
Monique Papon, membre du bureau politique de l'UDF
NANTES, 23 sept (AFP) - Monique Papon, nouvelle sénatrice UDF de Loire-Atlantique, élue en deuxième position sur la liste du RPR André Trillard, est membre du bureau politique de l'UDF depuis novembre 1995.
Née le 5 octobre 1934 à Gentilly (Val-de-Marne), Monique Papon a été députée de Loire-Atlantique de 1986 à 1997.
Elle est conseillère générale du département depuis 1979, dont elle est vice-présidente depuis 1994.
Ancien professeur d'histoire, cette mère de quatre enfants est également conseillère municipale de Nantes depuis 1983. Elle a été adjointe au maire de 1983 à 1989.
ger/juc/dv/bw
Loiret : la droite perd un siège, come-back de Jean-Pierre Sueur (PS)
ORLEANS, 23 sept (AFP) - La droite, pourtant hégémonique sur le Loiret depuis sa prise d'Orléans aux dernières municipales, a perdu un siège au profit de celui qu'elle avait détrôné en mars, l'ancien ministre socialiste Jean-Pierre Sueur.
Le vide politique à droite créé par le fait que les trois sénateurs sortants ne se représentaient pas, a été vite comblé par un trop plein de candidats, répartis sur trois listes RPR, une liste UDF et une liste divers-droite.
Si la liste d'Eric Doligé (RPR), président du conseil général et homme fort du parti gaulliste, est arrivée confortablement en tête avec 521 voix, les autres listes sont restées loin derrière.
Grande bénéficiaire de la loi sur la parité qui obligeait les listes à mettre une femme au moins en deuxième position, Janine Rozier (DVD), qui figurait sur la liste Doligé, va entrer au Sénat à 63 ans, après avoir été pendant 30 ans maire d'Ormes, près d'Orléans et conseillère générale du canton.
Privé de mandat depuis sa défaite inattendue aux municipales, l'ancien secrétaire d'Etat aux Collectivités locales Jean-Pierre Sueur a pris une belle revanche en décrochant un siège. Sa liste unitaire, à l'exception du PCF avec lequel il entretient de mauvaises relations, a obtenu 395 voix.
hel/juc/cl/mst
Michel Guerry (RPR), nouveau sénateur des Français de l'étranger
PARIS, 23 sept (AFP) - Michel Guerry, 68 ans, qui vient d'être élu sénateur (RPR) représentant les Français établis hors de France, est membre du Conseil supérieur des Français de l'étranger, au nom de ses compatriotes de Grèce.
Chef d'entreprise en retraite, Michel Guerry remplace Charles de Cutoli (également RPR), qui ne se représentait pas.
jmt-vdr/abx/bw
Pas de surprise dans l'Orne, qui garde ses sénateurs de droite
ALENCON, 23 sept (AFP) - Les grands électeurs du département de l'Orne ont fait preuve de prudence dimanche, comme à l'accoutumée, et ont confirmé leur ancrage à droite en élisant les deux sénateurs sortants, l'UC-UDF Alain Lambert au premier tour et le RPR Daniel Goulet au second tour.
Daniel Goulet est passé cette fois de justesse, après un ballottage qui l'opposait à un autre RPR, le président du conseil général de l'Orne, Gérard Burel. Ce dernier obtenait plus de voix que M. Goulet au premier tour (441 contre 439) mais cédait au second avec seulement 430 voix contre 481 au sénateur sortant.
Quant à la candidate PS Denise François, elle n'a obtenu que 95 voix lors du second tour contre 194 voix au premier.
Une tendance qui confirme la présence imposante de la droite dans ce département qui comporte 31 sièges tenus par la droite au conseil général de l'Orne contre sept pour la gauche tandis que son chef lieu, Alençon, est tenu de main ferme par Alain Lambert, réélu à son siège de maire avec près de 60% des voix en mars dernier.
gvy/juc/dv/ycl
Indre-et-Loire: la gauche sur la lancée des municipales
TOURS, 23 sept (AFP) - La gauche récolte en Indre-et-Loire les fruits de ses bons résultats aux municipales, à contre-courant de la vague bleue nationale, en prenant à une droite divisée deux des trois sièges renouvelables et se payant le luxe de faire élire une femme du parti communiste.
Yves Dauge, vieux routier du PS, bien enraciné à Chinon, a été élu sans surprise, puisque la proportionnelle lui donnait quasi arithmétiquement un siège.
Mais la grande satisfaction dans les rangs de la gauche vient surtout de l'élection de Marie-France Beaufils, l'inamovible maire et conseillère générale de Saint-Pierre des Corps, la ville cheminote qui est un fief communiste depuis le congrès de Tours, en 1920.
L'union a été payante pour la gauche PS-PC-PRG dont la liste est arrivée en tête avec 570 voix. Les Verts qui avaient voulu faire liste à part ont obtenu 50 voix.
La droite paye le prix de ses divisions. Seul Dominique Leclerc (RPR), qui avait fait liste commune avec DL, retrouve son siège avec 482 voix. Jean Delaneau, autre sortant (ex RI/DL), et ancien président du Conseil général est nettement battu, ainsi que Joël Pélicot (UDF), soutenu par le député Renaud Donnedieu de Vabres, challenger malheureux du maire de Tours Jean Germain (PS) en mars dernier.
hel/juc/vdr/bw
Didier Boulaud, fidèle de Pierre Bérégovoy, élu sénateur de la Nièvre
NEVERS, 23 sept (AFP) - Elu dimanche au Sénat, le député-maire de Nevers, Didier Boulaud (PS), 51 ans, est entré en politique en 1983 dans le sillage de Pierre Bérégovoy.
Instituteur, puis conseiller en formation continue auprès du ministère de l'Education nationale, militant du PS, il est choisi comme chef de cabinet par Pierre Bérégovoy, qui vient d'être élu à la mairie de Nevers, en 1983.
Bientôt promu directeur de cabinet, il est le suppléant de Pierre Bérégovoy lors des élections législatives de 1988, avant de figurer sur sa liste aux élections municipales de 1989. Elu, il est nommé adjoint au maire.
A la mort de Pierre Bérégovoy, le 1er mai 1993, il devient député et maire et il sera constamment réélu dans ces deux fonctions.
Né en 1950 dans l'Allier, M. Boulaud est marié et père de deux filles.
lmc/jpb/dar/ycl
Nièvre: Le PS conserve sans surprise ses deux sièges
NEVERS, 23 sept (AFP) - Le Parti socialiste a conservé sans surprise les deux sièges de sénateur qu'il détient depuis nombre d'années dans la Nièvre.
Le sénateur-maire de Château-Chinon, René-Pierre Signé, a été réélu, tandis que le député-maire de Nevers, Didier Boulaud, fait son entrée dans la Haute assemblée. Ces deux élections ont été acquises au second tour.
M. Boulaud remplacera au Sénat M. Marcel Charmant (PS), qui n'avait pas souhaité se représenter pour se consacrer entièrement, a-t-il dit, à sa tâche de président du Conseil général.
Le nombre important de candidats, quatorze, a sans doute empêché un succès au premier tour des deux candidats socialistes, dans ce département solidement acquis à la gauche et dont François Mitterrand a été un des élus.
De plus, toujours au premier tour, un candidat qui se proclamait lui-même "atypique", est venu grappiller quelques voix au dépens des socialistes. M. Guy Hourcabie, qui se présentait "sans étiquette", a en effet recueilli 85 voix.
En mars dernier M. Hourcabie avait été élu conseiller général de Dornes sous l'étiquette du PS.
Les deux candidats DVD soutenus par le Rassemblement pour l'Avenir de la Nièvre (RAN), qui regroupe notamment RPR, UDF et DL, ont très légèrement progressé entre les deux tours, mais leur score demeure inférieur à celui de 1992, a noté un responsable UDF.
lmc/jpb/abx/ycl
Louis Duvernois (app. RPR), nouveau sénateur des Français de l'étranger
PARIS, 23 sept (AFP) - Louis Duvernois, 60 ans, qui vient d'élu sénateur (apparenté RPR) représentant les Français établis hors de France est membre du Conseil supérieur des Français de l'étranger, au nom de ses compatriotes du Canada.
Louis Duvernois, qui menait une liste du Rassemblement des Français de l'étranger (RFE), est un ancien journaliste de l'AFP qui a été en poste notamment au Canada. Il est actuellement conseiller du président du Forum francophone des affaires (institution qui relève de l'organisation internationale de la francophonie).
Louis Duvernois, qui n'exerce pas d'autres fonctions électives, a indiqué qu'il se rattachera au groupe RPR du Sénat.
jmt-vdr/dv/bw
André Trillard, nouveau président RPR de la Loire-Atlantique, entre au Sénat
NANTES, 23 sept (AFP) - André Trillard, 53 ans, président RPR du Conseil général de Loire-Atlantique depuis mars dernier, a été élu sénateur dimanche, s'imposant encore davantage comme chef de file d'une droite départementale divisée.
Il avait remplacé à la tête de l'assemblée départementale Luc Dejoie, sénateur RPR sortant qui n'a pas souhaité se représenter pour des raisons de santé.
Sa liste a obtenu deux sièges, malgré une droite divisée sur trois listes distinctes (RPR-UDF-DVD, UDF-RPR et CNI-DVD).
Né le 24 octobre 1947 à Héric (Loire-Atlantique), André Trillard a été adjoint à la mairie de Saint-Gildas-des-Bois (nord-ouest du département) de 1977 à 1983. Il est maire de cette commune depuis 1983.
Ce vétérinaire, père de trois enfants, est par ailleurs conseiller général de la Loire-Atlantique depuis 1994.
ger/juc/dar/bw
La gauche gagne un siège dans le Maine-et-Loire
ANGERS, 23 sept (AFP) - Le renouvellement des sénateurs du Maine-et-Loire a été l'occasion pour la gauche d'emporter, au détriment de la droite, un des trois sièges en jeu, en la personne du socialiste Daniel Raoul, maire adjoint d'Angers.
Cet universitaire de 60 ans, entré au PS en 1976, conduisait une liste réunissant le PS, les Verts et le PRG.
La droite, qui détenait les trois sièges à renouveler, en a conservé deux. Un pour l'UDF Christian Gaudin, premier vice-président du conseil général de ce département, l'autre pour le RPR André Lardeux, qui préside le conseil général depuis 1995.
Sur les trois sénateurs de droite sortants, deux ne se représentaient pas, Jean-Paul Hugot (RPR) et Jean Huchon (divers droite). M. Hugot notamment ne semblait pas en bonne posture pour solliciter un nouveau mandat après la perte de la mairie de Saumur, conquise aux dernières municipales par le député vert Jean-Michel Marchand.
Les autres listes inscrites ont surtout fait acte de présence. Derrière le PCF (59 voix), LO a recueilli 13 voix, tandis qu'à l'extrême droite, le MNR n'a obtenu que 7 voix.
Enfin, l'Union des contribuables de France (UCF, 16 voix) avait été contrainte d'aller chercher dans le Val-de-Marne une tête de liste pour le Maine-et-Loire
mic/juc/vdr/bw
La droite conserve deux sièges, mais l'un passe du RPR à l'UDF
LE-PUY-EN-VELAY, 23 sept (AFP) - La droite a remporté dimanche les deux sièges de sénateur de Haute-Loire, mais les grands électeurs ont provoqué la surprise en élisant un candidat UDF, Jean Boyer, vice-président du conseil général, à la place du RPR sortant Guy Vissac.
Arrivé en troisième position à l'issue du premier tour, M. Vissac, vice-président du Conseil régional d'Auvergne, élu au Sénat en 1998 à la faveur d'une partielle, a décidé de ne pas se présenter au second tour.
Le deuxième élu est le RPR sortant Adrien Gouteyron, sénateur depuis 1978, secrétaire général du RPR de décembre 1999 à mars 2001.
Au premier tour, Jean Boyer, un conseiller général très bien implanté dans le monde rural, était arrivé en tête avec 297 voix, avec une voix d'avance sur Adrien Gouteyron. Guy Vissac avait obtenu 277 voix.
Au second tour, Jean Boyer disposait, avec 454 voix, d'une large avance, M. Gouteyron étant de son côté réélu avec 397 voix. Deux autres candidats s'étaient maintenus: l'un des deux PS du premier tour, Marcel Schott, qui recueille 263 suffrages, et le candidat de l'union des contribuables de France, qui n'obtient que 7 voix.
La Haute-Loire est un département traditionnellement à droite, où l'UDF détient les deux sièges de député et la présidence du conseil général. La droite avait cependant dû céder au PS en mars dernier la ville du Puy-en-Velay, qu'elle dirigeait depuis plus de 60 ans.
GCO/jpb/dv/ycl
La division coûte cher à la droite qui reste majoritaire au Sénat
Par Catherine JOUAULT
PARIS, 23 sept (AFP) - La division a coûté cher à la droite qui, en dépit de pertes plus importantes que prévu, reste cependant largement majoritaire au Sénat à l'issue dimanche du renouvellement d'un tiers de la haute assemblée.
Les pertes n'étaient compensées que par deux gains, dans le Puy-de-Dôme et le Pas-de-Calais, deux départements où la droite avait réussi à s'entendre pour présenter des listes d'union. Dans le Puy-de-Dome, l'union n'avait été obtenue qu'au prix d'une primaire à la veille du dépôt des candidatures.
L'union a aussi payé dans la Marne, où la droite a réussi à conserver ses trois sièges. Et ce malgré l'introduction de la proportionnelle dans les départements élisant trois sénateurs et plus (contre cinq auparavant) qui a entraîné quasi automatiquement la perte d'au moins un siège dans ceux où tous les sortants étaient à droite.
Alors que le RPR, l'UDF et DL s'attendaient à une chute d'une dizaine de sièges, ils en perdaient déjà 15 en fin d'après-midi. La multiplication des listes a entraîné une chute de deux sièges dans l'Indre-et-Loire, la Meurthe-et-Moselle, l'Isère et la Loire, où les spécialistes électoraux des trois formations ne tablaient que sur une seule perte. Les autres pertes sont enregistrées dans le Maine-et-Loire, la Manche, le Loiret, le Morbihan, l'Oise, les Pyrénées-Atlantiques et la Moselle.
Seulement neuf femmes élues
En faisant chacun une liste, les sortants jouaient la compétition pour retrouver leurs sièges en dépit de la proportionnelle et contournaient ainsi la loi sur la parité qui oblige à alterner homme et femme sur chaque liste. Cela a été spectaculairement le cas en Meurthe-et-Moselle et dans les Pyrénées-Atlantiques, où chaque sortant avait présenté sa propre liste.
Cette dispersion des sortants a fait naître des ambitions. Parfois fatales comme dans l'Indre-et-Loire où la présence des deux sortants DL et RPR et d'un nouveau candidat UDF a conduit à l'élection de deux candidats de la liste PS-PCF-PRG. Ou à La Réunion où, après sa large victoire aux municipales, la droite pouvait espérer remporter les trois sièges du département. Dans ce département, la liste de l'UDF Jean-Paul Virapoullé a raflé la mise à droite.
Malgré sa réticence vis-à-vis de la loi sur la parité, la droite aura cependant plus de femmes qu'avant le renouvellement. Les deux seules sortantes ne retrouvent pas leur siège: une, en Lozère, ne se représentait pas et l'autre, en deuxième position derrière un autre sortant dans la Manche, a été battue. Cependant, 9, dont 7 UDF, font leur entrée, deux notamment dans les départements où la droite a joué l'union (Marne et Pas-de-Calais). L'une des sept nouvelles sénatrices UDF sera parmi les plus jeunes élus du Sénat: Valérie Létard (UDF), 38 ans, de quelques mois plus âgée que la benjamine, la communiste Annie David.
Parmi les entrants de droite, on note l'ancien ministre Gérard Longuet (UDF), le président de la région Languedoc-Roussillon Jacques Blanc (DL) et le maire de Perpignan Jean-Paul Alduy (UDF). Les présidents des groupes RPR et UC, Josselin de Rohan et Jean Arthuis (UDF) retrouvent leurs sièges.
Le groupe RPR, qui reste cependant le premier groupe au Sénat, est le grand perdant de ce scrutin puisqu'il chute de 7 sièges.
Le RPF, de même que le FN et le MNR qui présentaient des listes pratiquement partout, n'ont obtenu aucun élu.
cj/pfa/ycl
La droite conserve son emprise sur les Pyrénées-Orientales
PERPIGNAN, 23 sept (AFP) - La droite a conservé dimanche les deux sièges de sénateurs qu'elle détenait dans le département des Pyrénées-Orientales, le sortant RPR Paul Blanc étant réélu et l'UDF Jean-Paul Alduy emportant le siège laissé vacant par René Marquès (UC/UDF).
Sans surprise, Jean-Paul Alduy, 59 ans, maire de Perpignan depuis 1993, a décroché dès le premier tour son premier mandat national en devançant largement ses principaux adversaires de gauche.
A l'inverse, le sénateur RPR sortant Paul Blanc a dû batailler deux tours pour retrouver son siège au Palais du Luxembourg. Malmené au premier tour par les candidats socialistes et communistes, le maire de Prades a assuré son succès au second tour du scrutin en devançant, avec 527 voix, le candidat socialiste de l'union de la gauche, Jean Carrère, qui a totalisé 451 suffrages.
pa/abx/ycl
Jean Boyer, nouveau sénateur UDF de Haute-Loire
LE-PUY-EN-VELAY, 23 sept (AFP) - Jean Boyer, élu dimanche sénateur UDF de Haute-Loire, était jusqu'à présent conseiller général du canton de Saint-Paulien et, depuis 1985, vice-président du conseil général de ce département.
Agé de 64 ans, marié et père de deux enfants, M. Boyer est agriculteur dans la commune de Blanzac, dont il a été le maire de 1971 à 1995, avant d'y siéger comme conseiller municipal, jusqu'en mars dernier.
Le nouveau sénateur avait également siégé au Conseil régional d'Auvergne de 1983 à 1998. Il est président de la chambre d'agriculture de Haute-Loire depuis mai dernier.
GCO/jpb/dar/ycl
La gauche s'empare de deux sièges dans la Loire, échec de Lucien Neuwirth
SAINT-ETIENNE, 23 Sept (AFP) - L'élection sénatoriale a été marquée dimanche dans la Loire, par le gain à gauche de deux des quatre sièges en jeu, un succès que personne n'avait pronostiqué dans ce département plutôt ancré à droite, et l'échec du RPR Lucien Neuwirth.
Les grands électeurs de la droite, qui règnait sans partage depuis de nombreuses années sur les quatre sièges de sénateurs, dont deux sortants ne se représentaient pas, a envoyé au Sénat, outre le sortant Bernard Fournier (RPR), le maire UDF-Rad de Saint-Etienne et président de la communauté d'agglomération Saint-Etienne Métropole, Michel Thiollière.
Ce dernier avait annoncé qu'en cas de victoire, il démissionnerait du conseil régional Rhône-Alpes, dont il est le vice-président en charge de la culture, de l'enseignement supérieur, de l'innovation et de la recherche.
A gauche, la personnalité consensuelle de Jean-Claude Frécon (PS), un élu de terrain, vice-président de l'Association des maires de France (AMF), a permis à sa liste d'emporter un deuxième siège, celui d'une communiste jusqu'alors totalement inconnue sur le plan politique et qui indique être chomeuse : Josiane Mathon.
L'échec annoncé du sénateur sortant Lucien Neuwirth (RPR), âgé de 77 ans, a eu une ampleur supérieure aux prévisions les plus pessimistes puisqu'il ne recueille que 9% des suffrages exprimés.
Philosophe, M. Neuwirth qui a siégé pendant un demi-siècle à l'Assemblée nationale puis au Sénat, a déclaré à l'issue du dépouillement: "il faut bien sortir un jour, et puis comme cela je vais pouvoir me consacrer pleinement à l'écriture ".
dm/cc/dv/ycl
Stabilité politique de la représentation des Français de l'étranger
PARIS, 23 sept (AFP) - La représentation au Sénat des Français résidant à l'étranger reste stable, et majoritairement en faveur de la droite, qui garde trois sièges parmi les quatre renouvelables dimanche, la gauche en conservant un de son côté.
Les deux sénateurs sortants qui se représentaient, la socialiste Monique Cerisier Ben Guiga, et le divers droite Jean-Pierre Cantegrit (rattaché à l'Union centriste), ont été réélus.
Sont élus deux nouveaux sénateurs, Michel Guerry pour le RPR, en remplacement de Charles de Cutoli (également RPR), et Louis Duvernois (Rassemblement des Français de l'étranger, proche du RPR), à la place l'André Maman (apparenté au groupe Union centriste).
Ces résultats ne vont pas changer le rapport de forces gauche/droite parmi les 12 sénateurs représentant les Français établis hors de France, avec huit à droite, un non inscrit et trois à gauche.
Les sénateurs représentant les Français de l'étranger (1,8 million environ, dont un million immatriculé dans les consulats) sont désignés, à la représentation proportionnelle, par 150 membres du Conseil supérieur des Français de l'étranger (CSFE). Ces derniers sont eux-même élus pour six ans au suffrage universel par les Français résidant hors de France et immatriculés dans les consulats.
vdr/dv/ycl
La Marne envoie au Sénat trois élus de la même liste de droite
CHALONS-EN-CHAMPAGNE, 23 sept (AFP) - La liste officiellement investie par l'UDF et le RPR a réussi à faire le plein des élus dimanche aux élections sénatoriales dans la Marne, confirmant le net ancrage à droite de ce département et le loyalisme des grands électeurs.
La liste UDF-RPR-DVD d'Yves Detraigne, Françoise Ferat et Jean-Claude Etienne l'emporte avec 68,5% des suffrages exprimés (1.022 sur 1.491), distançant très largement la liste PS-PC (19,4%) et la liste DVD menée par Annette Laurent (6,4%).
Cette exploitante agricole (ex-RPR), partie indépendamment à la bataille pour contester la non représentation du monde agricole sur la liste officielle, n'a pas réussi à troubler le jeu politique à droite.
Quant aux chances de la gauche dans ce scrutin, elles paraissaient d'autant plus réduites que l'union n'a pas été réalisée avec les Verts, arrivés en 4e position avec 2,7%.
Les sénateurs de la Marne seront tous des nouveaux venus à la Haute assemblée puisque les trois sortants ne se représentaient pas. Le poids respectif des partis de droite (2 UDF, 1 RPR) reste exactement le même.
La première femme à devenir sénateur de la Marne est Françoise Ferat, considérée comme une proche du sénateur sortant Albert Vecten, président UDF du conseil général.
Troisième élu de la liste d'union, le président RPR du conseil régional Jean-Claude Etienne va devoir abandonner son mandat de député.
mad/far/dv/ycl
Gilbert Barbier, adversaire politique de Dominique Voynet, sénateur du Jura
DOLE (Jura), 23 sept (AFP) - Gilbert Barbier (UDF), 61 ans, ancien député, qui a été élu dimanche sénateur du Jura, est maire de Dole depuis 1983 et connu comme l'adversaire politique habituel de Dominique Voynet dans le département.
Il a remporté son quatrième mandat municipal en mars dernier en battant la ministre de l'Environnement de l'époque.
Elu à l'assemblée nationale en 1978, en 1986 et en 1993, il a perdu son siège de la 3e circonscription du département au profit de Mme Voynet en 1997. Il a également été vice-président du conseil régional de Franche-Comté de 1983 à 1986.
Ex-chirurgien chef de service à l'hôpital Pasteur de Dole à 33 ans, il exerce toujours la chirurgie dans cet établissement.
M. Barbier est marié et père de 2 enfants.
pz-tj/fa/bw
Michelle Demessine (PCF) quitte le gouvernement pour revenir au Sénat
LILLE, 23 sept (AFP) - Michelle Demessine (PCF), 54 ans, qui quitte le gouvernement pour retourner au Sénat où elle a été élue dimanche, était depuis juin 1997 secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Equipement, du Transport et du Tourisme, chargée du Tourisme.
Déjà élue sénatrice du Nord en 1992, Mme Demessine avait démissionné lors de son entrée au gouvernement.
Née le 18 juin 1947 à Frelinghien (Nord), Michelle Demessine exerce la profession de secrétaire de 1964 à 1975 et adhère au Parti communiste français en 1970. Membre du bureau de la fédération du Nord du PCF depuis 1977, elle est membre du Comité économique et social de la région Nord-Pas-de-Calais entre 1989 et 1995.
Membre du collège exécutif et du Conseil national du PCF depuis avril 2000, Michelle Demessine est également depuis mars dernier adjointe au maire de Lille, Martine Aubry, en charge des sports.
Elle est mariée et mère d'un fils.
far/mad/abx/bw
Mme Borvo (PCF) : un gain de 4 sièges et quasi-parité au PCF avec neuf femmes
PARIS, 23 sept (AFP) - La présidente du groupe communiste au Sénat Nicole Borvo a annoncé un gain de quatre sièges, tous conquis par des femmes, après le renouvellement de dimanche, se réjouissant de voir la parité quasiment atteinte au sein de son groupe.
"Les femmes étaient candidates sur les listes d'union en deuxième position. Elles ont contribué à rassembler largement à gauche. Notre groupe, qui comptait déjà cinq femmes, sort renforcé de quatre femmes supplémentaires", s'est réjouie Mme Borvo.
Le groupe PCF aura désormais 21 membres, dont deux élus MDC.
"On ne peut pas dire que la parité a beaucoup avancé globalement ce soir. Mais cette fois-ci nous arrivons quasiment à la parité, ce qui est quand même exceptionnel. On sera le premier groupe parlementaire à être à la parité, j'en suis très contente", a ajouté Nicole Borvo.
sc/pfa/pmg
Josiane Mathon (PCF), chômeuse et première femme de la Loire au sénat
SAINT-ETIENNE, 23 sept (AFP) - Josiane Mathon, candidate du PCF et chômeuse, élue dimanche sénatrice de la Loire, est la première femme que ce département ait jamais envoyé au Palais du Luxembourg.
Agée de 47 ans, elle figurait en deuxième position derrière le socialiste Jean-Claude Frécon sur la liste de la gauche plurielle. Josiane Mathon, qui a une formation de secrétaire et de décoratrice, a indiqué être actuellement au chômage.
Elle est, depuis mars 2001, première adjointe au maire de La Ricamarie, une ville de l'agglomération stéphanoise, de près de 10.000 habitants, dont le tribunal administratif a annulé l'élection municipale. Les élus ont introduit un recours devant le conseil d'Etat.
De 1995 à 2001, elle siégeait dans l'opposition lorsque La Ricamarie, ville où elle est née, était dirigée par un maire RPR.
Josiane Mathon milite au Parti communiste depuis la fin des années 80. Elle se présente comme une militante pacifiste. Elle est notamment en charge de la démocratie participative au sein de la municipalité de La Ricamarie.
dm/jpb/dv/bw
Daniel Reiner, nouveau sénateur PS de Meurthe-et-Moselle
NANCY, 23 sept (AFP) - Daniel Reiner, 60 ans, élu dimanche sénateur PS de Meurthe-et-Moselle, était conseiller régional de Lorraine depuis 1998, où il est membre de la commission permanente et président de la commission de l'aménagement du territoire.
Ancien député de la circonscription de Lunéville de 1988 à 1993, M. Reiner est professeur de mathématiques, marié et père de 4 enfants.
Il a également été maire de la commune de Blainville-sur-l'Eau de 1983 à 2001.
Il a participé à la création de l'Etablissement public de coopération intercommunal (EPCI) du Pays d'Entre Meurthe-et-Moselle.
Il est spécialiste des questions de défense.
caz/tj/fa/ycl
Jean-Pierre Sueur (PS), perdant des municipales, retrouve un siège
ORLEANS, 23 sept (AFP) - L'ancien ministre Jean-Pierre Sueur (PS), 54 ans, qui avait perdu tout mandat électif à l'issue de sa défaite aux dernières municipales à Orléans (Loiret), retrouve un siège avec son élection dimanche au Sénat.
Né le 28 février 1947 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), cet agrégé en lettres et docteur en linguistique, est un ancien des Jeunesses étudiantes chrétiennes (JEC) et du PSU avant d'adhérer au PS en 1974. Il va s'enraciner dans le Loiret dont il dirigera la fédération socialiste avant d'être élu député pour la première fois en 1981.
Réélu à l'Assemblée nationale en 1986 puis en 1988, il perdra son siège de député en 1993, et sera battu à nouveau en 1997. En 1989, il enlève à la droite la mairie d'Orléans qu'il gardera douze ans avant de la céder, contre toute attente, au jeune RPR Serge Grouard en mars dernier.
Proche de Michel Rocard, il entrera au gouvernement comme secrétaire d'Etat aux collectivités locales sous Edith Cresson et Pierre Bérégovoy.
Il a présidé l'Association des maires des grandes villes de France et est l'auteur de plusieurs rapports (ville, aide personnalisée à l'autonomie, retraites).
Il est marié et père de trois enfants.
hel/juc/dv/bw
Bruno Le Roux (PS) : "un bon résultat pour la gauche"
PARIS, 23 sept (AFP) - Le secrétaire national aux élections du PS Bruno Le Roux a jugé dimanche que les élections sénatoriales ont été "un bon résultat pour la gauche" plurielle, saluant une progression pour le PS, le PCF et les Verts.
"On est sur une progression d'à peu près 7 sièges pour le PS, 4 pour le PCF, un pour les Verts", a estimé M. Le Roux alors que les résultats étaient encore partiels. "La gauche plurielle est un concept qui vit bien et qui a bien vécu pour ces sénatoriales."
Pour le responsable socialiste, "la dynamique à gauche, dans les départements où on a su faire des listes en commun et mobiliser les grands électeurs, aboutit à une progression de la gauche".
"On s'y attendait un peu", a-t-il reconnu car "l'introduction de la proportionnelle aboutit à une plus juste représentation" au Sénat. Ces élections "sont aussi un révélateur que globalement on a progressé lors des dernières municipales. Ca se ressent aussi pour ces sénatoriales", a-t-il ajouté.
"Ca nous conforte dans l'idée qu'il faut continuer à réformer cette institution qu'est le Sénat et aussi dans l'idée qu'il faut essayer de trouver l'unité pour les élections. La gauche, quand elle est unie, gagne", a conclu M. Le Roux, en tirant une leçon pour les prochaines législatives.
dar/pfa/pmg
Eric Doligé (RPR), un spécialiste de la Loire et des sectes
ORLEANS, 23 sept (AFP) - Eric Doligé (RPR), 58 ans, qui vient d'être élu au Sénat, a été ces dernières années l'homme fort du RPR dans le Loiret.
Né en 1943, cet ancien gérant de société est conseiller général de Meung-sur-Loire depuis 1982, maire de cette commune depuis 1983, président du Conseil général depuis 1994. Il est aussi député de la deuxième circonscription du Loiret depuis 1988.
Rapporteur à l'Assemblée nationale de la commission d'enquête sur les sectes, il est également un élu écouté dans le domaine fluvial puisqu'il préside l'Etablissement public d'aménagement de la Loire et de ses affluents (EPALA), fédérant des élus de 6 régions, 15 départements et 19 villes de plus de 30.000 habitants.
hel/juc/fa/bw
Michelle Demessine (PCF), élue au Sénat, quitte le gouvernement
LILLE, 23 sept (AFP) - La secrétaire d'Etat au Tourisme, Michelle Demessine (PCF), a annoncé dimanche qu'elle quittait le gouvernement pour aller siéger au Sénat, où les grands électeurs du Nord l'ont élue.
"J'avais dit au Premier ministre que si les grands électeurs me désignaient, je quittais le gouvernement", a déclaré à l'AFP Mme Demessine, par ailleurs adjointe au maire de Lille Martine Aubry, en charge des sports.
Mme Demessine figurait en seconde position sur la liste PCF emmenée par le sénateur sortant Ivan Renar. Cette liste a obtenu deux élus. "C'était loin d'être fait, on n'y croyait pas trop", a ajouté Mme Demessine.
mad/abx/ycl
Valérie Létard (UDF), adjointe de Jean-Louis Borloo, entre au Sénat
LILLE, 23 sept (AFP) - Valérie Létard (UDF), 38 ans, élue sénatrice du Nord dimanche, est adjointe au maire de Valenciennes Jean-Louis Borloo, chargée de la politique de la ville, et conseillère régionale spécialisée sur ce sujet.
Née le 13 octobre 1962 à Orchies (Nord), elle est assistante sociale de profession et titulaire d'un DESS de développement local.
Elue en mars 1998 au Conseil régional, elle y est la première vice-présidente de la commission politique de la ville et membre de la commission prévention santé citoyenneté et innovations sociales.
Après plusieurs expériences dans des collectivités du Valenciennois, elle est appelée à rejoindre la liste de Jean-Louis Borloo aux dernières élections municipales. Elle est depuis six mois son adjointe et déléguée à la communauté d'agglomération de Valenciennes.
Valérie Létard est la fille de Francis Decourrière député européen (UDF) et président du club de basket-ball féminin de Valenciennes. Elle est mariée et mère de deux enfants.
mad/far/abx/ycl
Anne-Marie Payet (UDF), première femme réunionnaise élue au sénat
SAINT-DENIS-DE-LA REUNION, 23 sept (AFP) - Elue dimanche sur la liste UDF, Anne-Marie Payet qui faisait quasiment ses premiers pas en politique, est la première femme réunionnaise à siéger au sénat.
Mère de famille de 5 enfants, directrice d'école à la retraite, Anne-Marie Payet est devenue une militante de l'UDF en 1996 avant d'être élue au conseil municipal de Cilaos, petite commune située sur les hauteurs du sud. Elle occupe aujourd'hui le poste de troisième adjointe au maire, déléguée à la culture, seul mandat qu'elle détient.
Agée de 52 ans, elle aime les mots croisés, la lecture, la musique et les randonnées.
ii/dv/ycl
Jean-Claude Frecon (PS), élu sénateur de la Loire
SAINT-ETIENNE, 23 sept (AFP) - Conseiller général du canton de Feurs depuis 1979, Jean-Claude Frecon (PS), 57 ans, élu dimanche sénateur de la Loire, conduisait la liste de la gauche plurielle.
Il en avait pris la tête à l'issue d'une primaire, au cours de laquelle il avait devancé son challenger socialiste Jean-Claude Bertrand.
Maire de Pouilly-les-Feurs depuis 1983, M. Frecon est un instituteur à la retraite. Au plan national, il est vice-président de l'Association des maires de France (AMF), en charge des finances locales et des communes rurales.
dm/jpb/abx/ycl
Jean-René Lecerf, nouveau sénateur-maire de Marcq-en-Baroeul
LILLE, 23 sept (AFP) - Jean-René Lecerf (RPR), universitaire de 50 ans, élu dimanche sénateur du Nord, est le chef de l'opposition au conseil général et le maire de Marcq-en-Baroeul, un des rares fiefs de la droite dans la proche banlieue de Lille.
Elu du canton de Marcq depuis 1988, il a été premier vice-président du conseil général du Nord entre 1992 et 1998 et préside depuis le groupe Union pour le Nord dans cette assemblée.
Né à Valenciennes le 10 avril 1951, il est juriste de formation, universitaire en disponibilité depuis son accession au poste de maire de Marcq il y a sept ans.
Ancien premier adjoint du maire Serge Charles, Jean-René Lecerf lui a succédé à sa mort, en septembre 1994. Il a été réélu maire au premier tour en mars dernier avec 58,5% des voix.
Il est vice-président de la communauté urbaine de Lille chargé de l'assainissement et des eaux pluviales, et membre du conseil d'administration de l'agence de l'eau Artois/Picardie.
mad/far/dv/bw
Michel Thiollière (UDF) élu sénateur de la Loire
SAINT-ETIENNE, 23 sept (AFP) - Michel Thiollière (UDF), 46 ans, élu dimanche sénateur de la Loire, est maire de Saint-Etienne depuis 1994.
Il préside la communauté d'agglomération Saint-Etienne Métropole, qui réunit 40 communes et près de 400.000 habitants.
Cet ancien professeur d'anglais est vice-président du Conseil régional Rhône-Alpes, en charge de la culture, de l'enseignement supérieur, de l'innovation et de la recherche.
dm/jpb/fa/bw
Isère: la droite cède deux sièges à la gauche
GRENOBLE, 23 sept (AFP) - Grâce au scrutin proportionnel, la gauche iséroise, qui n'était pas représentée au Sénat, s'empare de deux sièges sur quatre en Isère et le RPR apparaît comme le grand battu du scrutin, car son seul sénateur sortant, Charles Descours, est éliminé au profit de Bernard Saugey (DL).
La liste PS-PC conduite par l'ancien ministre socialiste, ex-maire de Vienne, Louis Mermaz, 70 ans, secondée par la communiste Annie David, complètement inconnue et grande bénéficiaire de la loi sur la parité, remporte 889 voix et 2 sièges.
A droite, la surprise vient de l'élection, avec un excellent score (580 voix), du trouble-fête du scrutin, Bernard Saugey (DL), ancien président du Conseil général de l'Isère, qui devance largement Jean Faure (UDF), vice-président du sénat (474 voix), toutefois élu, et Charles Descours (354 voix), battu.
M. Descours, mis en examen pour "abus de biens sociaux et favoritisme" pour le marché d'entretien de la deuxième ligne de tramway de Grenoble, réalise un score médiocre. Toutefois Matthieu Chamussy, secrétaire départemental du RPR, a indiqué qu'il n'y "aurait pas d'esprit revanchard" de la part de sa formation contre les alliés du centre.
A l'issue du scrutin, Jean Faure regrettait qu'il n'y ait pas eu d'union à droite car avec 1.458 voix, elle aurait eu 3 élus, tout en reconnaissant que la loi sur la parité avait rendu cette union très difficile à réaliser.
L'extrême droite, avec deux listes totalisant 10 et 11 voix, et le mouvement des contribuables (30 voix) ont des scores trop faibles pour troubler le scrutin.
jag/jpb/vdr/bw
Marie-Christine Blandin, une pionnière de l'écologie politique au Sénat
LILLE, 23 sept (AFP) - Marie-Christine Blandin (Verts), 49 ans, élue dimanche au Sénat sur la liste menée dans le Nord par Pierre Mauroy (PS), a été en 1992 la première femme et le premier écologiste à accéder à la présidence d'une région, le Nord-Pas-de-Calais.
Après six ans à la tête du conseil régional, elle est depuis 1998 présidente du groupe des Verts et membre de la commission permanente de cette assemblée.
Née à Roubaix le 22 septembre 1952, elle a commencé à militer à l'âge de 20 ans pour l'écologie et le planning familial dans le cadre d'une maison des jeunes et d'éducation populaire à Fourmies (Nord).
Elle a participé à la création des Verts-Nord Ecologie en 1984 et s'est présentée pour la première fois à une élection aux cantonales de 1986 à Saint-Pol-sur-Ternoise (Pas-de-Calais).
Professeur de sciences naturelles, elle a cessé d'enseigner au moment de son élection à la présidence de la région. Peu après cette élection elle a quitté le Pas-de-Calais pour s'installer dans la métropole lilloise.
Au sein des Verts, Marie-Christine Blandin a créé à l'été 2000 son propre courant "Maison Verte", en tandem avec Stéphane Pocrain. Depuis le congrès de Toulouse elle est membre du collège exécutif du parti écologiste.
Elle est mariée et mère de deux enfants.
mad/far/hb/bw
André Labarrère, nouveau sénateur PS des Pyrénées-Atlantiques (PORTRAIT)
PAU, 23 sept (AFP) - Elu sénateur dimanche, le député-maire socialiste de Pau, André Labarrère, 73 ans, a décroché l'un des trois sièges de sénateurs des Pyrénées-Atlantiques, les deux autres restant acquis à la droite.
M. Labarrère, "Dédé" pour bon nombre d'élus locaux a devancé avec 466 voix sur 1.682 des voix deux sortants réélus de droite, Auguste Cazalet (RPR, 417 voix) et Didier Borotra (UDF, 293 voix). Il devra donc abandonner son fauteuil de député conformément à la loi sur le cumul des mandats.
Député de 1967 à 1968, puis de 1973 à 1981, réélu en 1981, il avait renoncé à son mandat pour être ministre délégué, chargé des Relations avec le Parlement dans le premier gouvernement de François Mitterrand, dirigé par Pierre Mauroy.
Dimanche il a été récompensé d'avoir cultivé, des décennies durant, de solides amitiés locales qui se jouent des clivages politiques traditionnels.
Homosexuel déclaré, il est depuis 1971 maire de Pau, une ville plutôt orientée vers le centre-droit, forçant l'admiration de tous, y compris de ses adversaires politiques. Certains de ses rivaux n'hésitent pas à dire qu'il "mourra à la tête de sa ville".
Le 15 septembre dernier, il a fait l'objet d'une septième mise en examen, pour prise illégale d'intérêt: on lui reproche d'avoir fait payer à la ville la location d'un chapiteau pour le mariage d'un de ses collaborateurs. M. Labarrère avait aussitôt dénoncé "une manoeuvre politique, à huit jours des sénatoriales".
jd/sof/pfa/bw
Le Parti socialiste décroche un siège en Pyrénées-Atlantiques
PAU, 23 sept (AFP) - La candidature du député-maire socialiste de Pau André Labarrère a assuré haut la main dimanche, avec le scrutin proportionnel, un siège de sénateur à la gauche dans les Pyrénées-Atlantiques.
Conformément à la loi sur le cumul des mandats, M. Labarrère a prévu d'abandonner son mandat de député. Deux des trois sortants de droite sont, eux, réélus: le RPR Auguste Cazalet (417 voix) et le maire de Biarritz, Didier Borotra (UDF, 293 voix). L'autre candidat sortant RPR, Louis Althapé, dont la liste n'avait pas reçu l'investiture officielle de son parti, n'a pas été réélu.
Le candidat sans étiquette André Darraïdou, maire d'Espelette, qui avait fait de la création d'un département Pays basque son cheval de bataille, n'a pas été élu. Lui qui espérait ravir un siège à la droite a obtenu 190 voix sur les 1.682 exprimées. Une majorité d'élus locaux du Pays basque français se sont déclarés par le passé favorables à la scission de l'actuel département des Pyrénées-Atlantiques en deux, un pour le Pays basque, un pour le Béarn.
jd/sof/dv/ycl
M. Estier : le groupe PS aura 85 membres "un record" dans l'histoire du Sénat
PARIS, 23 sept (AFP) - Le chef de file des sénateurs socialistes Claude Estier a annoncé, qu'avec un gain de 8 sièges lors du renouvellement de dimanche, le groupe PS aura désormais 85 membres, "un chiffre record" dans l'histoire du Sénat.
"Nous avons gagné 11 sièges mais nous en perdons trois, ce qui fait plus huit. Cela correspond à peu près à ce que nous avions prévu, pas exactement au même endroit, parce que nous avons malheureusement perdu Marie-Madeleine Dieulangard en Loire-Atlantique, mais nous avons gagné un troisième siège en Moselle", a précisé M. Estier.
"Le groupe socialiste - avec Christine Blandin (Verts), qui sera rattachée administrativement - va monter jusqu'à 85 membres, ce qui est le chiffre record. Il n'a jamais atteint cela dans l'histoire du Sénat", s'est réjoui le sénateur de Paris.
sc/fa/pmg
Janine Rozier (DVD): longtemps seule contre tous
ORLEANS, 23 sept (AFP) - Janine Rozier (DVD), 63 ans, élue dimanche sénatrice du Loiret, entend bien faire entendre la voix des femmes dans une Haute Assemblée dominée par les hommes.
Née le 13 avril 1938 à Flers (Orne), cette mère de famille est habituée à être minoritaire: elle a été longtemps seule femme conseillère municipale d'Ormes, près d'Orléans, avant de prendre le fauteuil de maire en 1971. Elle l'a conservé pendant 30 ans, avant de passer la main en 2001.
Quand elle est élue en 1982 conseillère générale, elle se retrouve à nouveau la seule femme de l'assemblée départementale. Depuis qu'elle a cédé sa place, en mars dernier, le Conseil général du Loiret ne compte plus aucune femme.
Indépendante de tous les partis de droite, elle se donne un an pour décider dans quel groupe elle va siéger. Elle entend s'investir dans les dossiers où les valeurs familiales et la protection des enfants sont particulièrement concernés.
hel/juc/abx/bw
Jean-Paul Virapoullé (UDF) retrouve un mandat de parlementaire
SAINT-DENIS-DE-LA REUNION, 23 sept (AFP) - Le bouillant président de l'UDF-Réunion, Jean-Paul Virapoullé, élu dimanche au sénat, retrouve un mandat de parlementaire perdu aux législatives de 1997 et devient le patron de la droite réunionnaise.
Agé de 61 ans, M. Virapoullé est un des plus anciens élus de l'île, son premier mandat, celui de conseiller général de Saint-André remontant à 1969. Maire de Saint-André depuis 1972, député de la Réunion de 1986 à 1997, M. Virapoullé a été président de l'Association des maires de la Réunion et premier vice-président du conseil régional de 1985 à 1988.
Considéré par le PC réunionnais comme son adversaire numéro 1, il a été l'artisan de l'écrasante victoire de la droite aux dernières municipales et cantonales de mars et de l'enterrement du projet de divisier l'île en deux départements soutenu par la gauche et une partie de la droite. Ce projet a été retiré par le gouvernement en avril.
Actuel premier vice-président du conseil général et maire de Saint-André, M. Virapoullé devra abandonner un de ces deux mandats pour siéger au sénat.
Le nouveau sénateur est marié et père de deux enfants.
ii/dv/bw
Les deux sortants RPR réélus, la gauche revient au sénat
BEAUVAIS, 23 sept (AFP) - André Vantomme (PS) fait son entrée au Sénat où la gauche de l'Oise était absente depuis la Libération tandis que les deux sénateurs RPR sortants, Alain Vasselle et Philippe Marini, rapporteur du budget, sont réélus sans surprise.
Les électeurs ont principalement voté "utile", les "petites" listes ne récoltant ensemble que moins d'une centaine de voix sur plus de 2000 votants.
L'UDF, dont le sortant, Michel Souplet, ne se représentait pas, est le grand perdant de ces élections, le successeur désigné du sortant, Christian Patria, président du salon agricole, ayant renoncé à monter sa liste pour figurer en position inéligible sur celle d'Alain Vasselle.
Dans ce département acquis au RPR et que préside l'ancien secrétaire général de ce mouvement, Jean-François Mancel, la gauche plurielle PS-PCF-Verts, avec près de 30% des votes, fait le plein de ses voix dont seulement une douzaine se sont retrouvées sur la liste du MDC.
MM. Marini et Vasselle, élus sur la même liste en 1992, ont réussi leur pari de se faire réélire en se mettant à la tête de deux listes différentes, contournant ainsi la loi sur la parité.
jpc/dv/ycl
Yves Dauge (PS), un urbaniste qui a fait classer la Loire par l'UNESCO
CHINON, 23 sept (AFP) - Yves Dauge (PS), 65 ans, élu dimanche sénateur de l'Indre-et-Loire, ancien délégué interministériel à la ville et au développement, possède à la fois une bonne expérience des bureaux ministériels et du terrain.
Né le 26 janvier 1935, cet ancien inspecteur général des Ponts et Chaussées a fait ses armes dans les allées du pouvoir dès 1963 comme chargé de mission auprès d'Edgar Pisani, ministre de l'Agriculture puis du Logement.
La victoire de la gauche en 1981 va l'amener au cabinet de Pierre Mauroy, Premier ministre.
Il sera ensuite directeur de l'urbanisme et des paysages, puis président de la commission des grandes opérations d'architecture avant de devenir de 1988 à 1991 délégué interministériel à la ville.
Conseiller général de Chinon à partir de 1976 et jusqu'en mars dernier, il est maire de cette cité médiévale depuis 1989 et en devient le député en 1997, prenant la circonscription à la droite.
Actuellement conseiller spécial auprès du directeur général de l'UNESCO, il a été le principal artisan du classement l'an dernier du Val de Loire au patrimoine mondial.
hel/juc/abx/bw
Yves Coquelle, un ancien ouvrier carreleur au Sénat
ARRAS, 23 sept (AFP) - Yves Coquelle (PCF), 61 ans, élu dimanche sénateur du Pas-de-Calais, est maire de Rouvroy, fief communiste du bassin minier, et vice-président du conseil général chargé des affaires culturelles.
Ancien ouvrier carreleur, il a longtemps milité à la CGT et a été secrétaire du comité d'entreprise dans une grande firme de bâtiment à Harnes. C'est un spécialiste de la question de l'habitat minier.
Né le 19 décembre 1939 à Fouquières-lès-Lens, il adhère au PCF en 1964 et devient en 1971 adjoint au maire de Rouvroy. Il est élu maire sans interruption depuis 1977.
Après un bref passage au conseil régional, il est élu en 1985 au conseil général du Pas-de-Calais et prend dès lors les fonctions de vice-président de cette assemblée.
Membre du comité fédéral du PCF du Pas-de-Calais, il est aussi trésorier de l'association des communes minières de ce département.
Il est marié et père de deux enfants.
mad/far/dar/ycl
Françoise Henneron, au Sénat pour défendre le monde rural
ARRAS, 23 sept (AFP) - Françoise Henneron (DL), 53 ans, élue sénatrice du Pas-de-Calais sur la liste menée par Jean-Paul Delevoye (RPR), est conseillère générale du Pas-de-Calais et maire depuis 1995 de Roquetoire, commune de 1.500 habitants proche de Saint-Omer.
Née en 1948 à Roquetoire (Pas-de-Calais), elle s'est lancée en politique en 1977 en devenant 3e adjointe au maire de sa commune. Première adjointe à partir de 1983, elle est élue maire en 1995 et cesse alors son travail d'employée de bureau pour se consacrer entièrement à la politique.
Issue d'une famille de petits exploitants agricoles, elle affirme vouloir "défendre au Sénat les traditions du monde rural, dont la chasse".
Réélue maire cette année, elle a également fait son entrée en mars au conseil général du Pas-de-Calais, élue du canton d'Aire-sur-la-Lys. Dans cette assemblée, elle est membre de la commission enseignement et culture.
Françoise Henneron est mariée et mère de deux enfants.
mad/far/dar/bw
Michelle San Vicente, une professionnelle de la politique au Sénat
ARRAS, 23 sept (AFP) - Michelle San Vicente (PS), 46 ans, élue dimanche sénateur du Pas-de-Calais, est une proche collaboratrice du premier secrétaire de la fédération PS du département et depuis mars dernier maire d'Annay, près de Lens.
Née le 19 mai 1955 à Lens, elle a été élue conseillère municipale à Annay en 1989 et a gagné la mairie après deux mandats à la tête de l'opposition. Elle est très investie dans le milieu associatif local.
Présidente du conseil fédéral du PS du Pas-de-Calais depuis 1997, elle est aussi depuis un an un des deux adjoints du premier secrétaire fédéral, Serge Janquin.
Mariée et mère de trois enfants, Michelle San Vicente est l'ancienne assistante parlementaire du député-maire de Wingles Marcel Cabiddu (PS).
mad/far/dar/ycl
Maire d'Arras, Jean-Marie Vanlerenberghe (UDF) devient sénateur
ARRAS, 23 sept (AFP) - Jean-Marie Vanlerenberghe (UDF), 63 ans, élu dimanche sénateur du Pas-de-Calais sur la liste d'union conduite par Jean-Paul Delevoye (RPR), est maire d'Arras depuis 1995 et vice-président de l'association des communautés urbaines de France.
Elu maire en juin 1995 après six ans à la tête de l'opposition municipale dans la préfecture du Pas-de-Calais, il propose en 1998 la transformation du district en communauté urbaine d'Arras et en assure depuis le présidence. Il a également depuis 1986 un mandat de conseiller régional.
Né le 29 mars 1938 à Bully-les-Mines (Pas-de-Calais), ingénieur de formation, il a dirigé la Fédération nationale du Crédit mutuel agricole et rural (CMAR) dans les années 1980 à Paris, puis le groupe Capfor (Conseil en développement d'entreprises et ressources humaines) jusqu'en 1993.
Ancien député européen (1986-89, puis 1993-94), Jean-Marie Vanlerenberghe est membre du bureau national de l'UDF et président départemental du parti de François Bayrou.
Il est marié et père de deux enfants.
mad/far/hb/ycl
Annie David (PCF), élue de l'Isère à 38 ans et probable benjamine du Sénat
GRENOBLE, 23 sept (AFP) - Annie David (PCF), conseillère municipale de Villard-Bonnot depuis mars 2001 et membre du PCF Isère depuis 1996, a été élue dimanche sénatrice de l'Isère à l'âge de 38 ans et devrait devenir la benjamine de la Haute Assemblée.
Passionnée de culture, cette femme reconnaît que c'est grâce à la loi sur la parité qu'elle a été choisie par son parti, aux dépens de personnalités communistes masculines plus connues.
Née en 1963 à La Tronche (Isère), elle est mariée et a deux enfants. Elle est acheteuse en informatique, militante associative et membre du conseil d'administration de l'espace Aragon à Villard-Bonnot, un espace culturel réputé de la grande agglomération grenobloise.
Le benjamin du Sénat était jusqu'à présent Simon Loueckhote, élu RPR de Nouvelle-Calédonie, et âgé de 44 ans. L'âge minimum requis pour être élu au Sénat est de 35 ans.
jag/cc/hb/bw
Marie-France Beaufils (PCF), une certaine aura, bien au-delà du parti
TOURS, 23 sept (AFP) - Marie-France Beaufils, 54 ans, figure communiste de Saint-Pierre des Corps, élue dimanche au Sénat, décroche pour le PCF le premier siège de sénateur pour l'Indre-et-Loire depuis une cinquantaine d'années.
Née le 22 novembre 1946 à Pleumartin (Vienne), cette institutrice est, depuis 1983, l'inamovible maire de Saint-Pierre des Corps, un des plus grands centres de triage de France, et aussi une des plus anciennes municipalités communistes (1920).
Toute aussi intouchable dans son canton, dont elle est conseillère générale depuis 1982, elle est aussi vice-présidente de la communauté d'agglomération de Tour(s) Plus.
hel/juc/abx/bw
Bernard Saugey (DL), élu sénateur de l'Isère
GRENOBLE, 23 sept (AFP) - Bernard Saugey (DL), 58 ans, qui a été député de l'Isère, président du conseil général de ce département, conseiller régional Rhône-Alpes et maire de Saint-Just-Chaleyssin, a été élu dimanche sénateur de l'Isère.
Maire de la commune de Saint-Just-Chaleyssin de 1971 à 1995, il a été conseiller régional Rhône-Alpes de 1986 à 1993, date à laquelle il a démissionné de son mandat.
Elu conseiller général de l'Isère de 1973 à 1979 et réélu en 1985, il a présidé le conseil général entre 1998 et 2001, poste pour lequel il a renoncé à ses fonctions de conseiller municipal. Il a été aussi député UDF de l'Isère entre 1993 et 1997.
Né le 3 mars 1943, Bernard Saugey est conseiller du président de la Socpresse, société holding du groupe Figaro. Il est marié, père de trois filles.
jag/jpb/cc/bw
Odette Herviaux élue première sénateur de gauche du Morbihan
VANNES, 23 sept (AFP) - Odette Herviaux (PS), élue dimanche première sénateur de gauche du Morbihan, est maire de la petite commune rurale de La-Croix-Helléan, un bourg d'un peu plus de 600 habitants entre Ploërmel et Josselin, au coeur de la Bretagne.
Agée de 53 ans, Odette Herviaux, une fille de militaire, enseigne le français et l'histoire-géographie à mi-temps dans un lycée professionnel de Josselin.
Maire de son village depuis 1995, après avoir été conseillère municipale pendant 18 ans dont 12 dans les rangs de l'opposition, Odette Herviaux, qui se définit comme une "élue de base", est également conseillère régionale de Bretagne depuis 1998.
aje-juc/dar/bw
Christian Gaudin, nouveau sénateur (UDF) de Maine-et-Loire
ANGERS, 23 sept (AFP) - Christian Gaudin (UDF), 51 ans, élu dimanche sénateur de Maine-et-Loire, est maire du Fuillet, près de Cholet, et premier vice-président du conseil général de ce département.
Né à Saint-Crespin-sur-Moine (Maine-et-Loire), il est entré dans la vie active avec un CAP de mécanique générale et a débuté comme ouvrier spécialisé.
Après avoir obtenu un doctorat en sciences de l'ingénieur, il a été nommé, en 1983, enseignant-chercheur à l'Ecole centrale de Nantes.
Marié et père de trois enfants, Christian Gaudin préside le comité départemental du tourisme de l'Anjou et le syndicat mixte des Mauges.
bfa/juc/abx/bw
Yves Detraigne, un énarque de l'UDF au Sénat
CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE, 23 sept (AFP) - Yves Detraigne (UDF), 47 ans, élu dimanche sénateur de la Marne à la tête d'une liste d'union UDF-RPR-DVD, est vice-président du conseil général de la Marne et maire de Witry-lès-Reims.
Il est haut-fonctionnaire, sorti de l'ENA en 1983 après des études de sciences à Reims, puis de sciences politiques à Paris.
Conseiller municipal de Witry-lès-Reims en 1983, il est élu maire en 1989. Il est ensuite élu en 1992 au conseil général et en devient vice-président en mars dernier.
Yves Detraigne est également suppléant du député de la 3e circonscription de la Marne depuis 1993.
mgl/mad/dv/ycl
Louis Mermaz (PS), élu sénateur de l'Isère
GRENOBLE, 23 sept (AFP) - Louis Mermaz (PS), ancien ministre, ancien président de l'Assemblée nationale, ancien président du Conseil Général de l'Isère et ancien député-maire de Vienne, a été élu dimanche sénateur de l'Isère à 70 ans.
Député PS de l'Isère entre 1967 et 1990, président de l'Assemblée Nationale entre 1981 et 1986, ce mitterrandien convaincu a aussi été ministre des Transports, ministre de l'Agriculture et de la Forêt, ministre chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, ce qui lui vaut d'être considéré comme un véritable "éléphant du PS".
Fin lettré, Louis Mermaz était maire de Vienne entre 1971 et 2001. Membre du Conseil général de l'Isère de 1973 à 1988, il en a été le président de 1976 à 1985. Il a été membre du Conseil Régional Rhône-Alpes entre mars et août 1992.
Né le 20 août 1931 à Paris, il est professeur agrégé d'histoire. Il est marié et père de trois enfants.
jag/jpb/cc/dar/bw
Daniel Raoul, nouveau sénateur (PS) de Maine-et-Loire
ANGERS, 23 sept (AFP) - Daniel Raoul (PS), 60 ans, élu dimanche sénateur de Maine-et-Loire, est le maire adjoint d'Angers et le premier vice-président de la Communauté d'agglomération angevine.
Né à Pléhédel (Côtes d'Armor), cet universitaire est titulaire d'une thèse de physique et a dirigé jusqu'à sa retraite en 2000 l'institut des sciences et techniques de l'ingénieur d'Angers.
Entré au PS en 1976, il a occupé plusieurs postes d'adjoints à la mairie d'Angers avant de devenir maire-adjoint en 2000.
Daniel Raoul est père de trois enfants et officier des Palmes académiques.
cg/juc/abx/ycl
André Vantomme, premier sénateur de gauche de l'Oise depuis la Libération
BEAUVAIS, 23 sept (AFP) - Le socialiste André Vantomme, maire de Clermont depuis 1983, est devenu dimanche le premier sénateur de gauche de l'Oise depuis la Libération grâce à l'instauration du scrutin proportionnel.
Tête de la liste de la gauche plurielle PS-PCF-Verts-PRG, M. Vantomme, 53 ans, préside le groupe socialiste au conseil général de l'Oise où la gauche est minoritaire et où il siège depuis 1982.
Il est depuis 1988 le suppléant du député PS Jean-Pierre Braine et préside depuis 1989 la communauté de communes du clermontois.
Inspecteur des domaines, il est marié et père de deux enfants.
jpc/hb/bw
Joseph Kergueris, nouveau sénateur (UDF) du Morbihan (BIO-EXPRESS)
VANNES, 23 sept (AFP) - Joseph Kergueris (UDF), 62 ans, élu dimanche sénateur du Morbihan, est un ancien maître de conférence qui occupe le siège de maire de Landévant depuis 1971.
Né en 1938 à Landévant (Morbihan), il a siégé de 1984 à 2001 au Conseil régional de Bretagne, où il a présidé la Commission du développement économique et de la recherche.
Il est depuis 1979 conseiller général du Morbihan, dont il est devenu vice-président délégué en mars 2001.
Joseph Kergueris a poursuivi des études de droit et d'administration et a été maître de conférence de gestion jusqu'en 1997.
Marié, père de deux enfants, il est membre du bureau du centre de gestion de la fonction publique territoriale du Morbihan.
cg/juc/dar/bw
André Lardeux, nouveau sénateur (RPR) de Maine-et-Loire
ANGERS, 23 sept (AFP) - André Lardeux (RPR), 55 ans, élu dimanche sénateur de Maine-et-Loire, est professeur agrégé d'histoire et préside le conseil général de ce département depuis 1995.
Né à Noëllet, près de Segré (Maine-et-Loire), il est conseiller général du canton d'Angers-sud depuis 1979.
Il a été réélu en mars dernier à la tête de l'assemblée départementale de Maine-et-Loire, par 29 voix contre 12 pour le candidat de gauche, Marc Goua (PS).
Titulaire d'un doctorat d'histoire contemporaine, André Lardeux a été nommé professeur au lycée Chevrollier à Angers en 1973 après avoir suivi ses études supérieures notamment à l'Université catholique de l'Ouest (UCO).
André Lardeux est marié et père de trois enfants.
bfa/juc/cl/ycl
Jean-Claude Etienne, président de région et sénateur
CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE, 23 sept (AFP) - Jean-Claude Etienne (RPR), 60 ans, élu dimanche sénateur de la Marne, est président du conseil régional de Champagne-Ardenne depuis 1998 et également député depuis 1993.
Il est très probable qu'il préférera à celui de député un mandat sénatorial lui permettant d'exercer pleinement des fonctions régionales auxquelles il devrait à nouveau prétendre en 2004.
Né à Vouziers (Ardennes), ce professeur agrégé de rhumatologie, également titulaire d'une chaire de médecine interne à Reims, déploie une activité débordante.
Placé en troisième position sur la liste d'union UDF-RPR-DVD, il a mené une campagne très active pour assurer un mandat qui risquait de lui échapper en raison de la présence d'une liste de droite dissidente.
mgl/mad/dv/ycl
Françoise Ferat, spécialiste du tourisme et de l'environnement
CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE, 23 sept (AFP) - Françoise Ferat (UDF), 52 ans, élue dimanche sénateur de la Marne sur la liste d'union UDF-RPR-DVD, est maire de Cuchery, dans la montagne de Reims, depuis janvier 1992, après le retrait du maire élu en 1989.
Elle fut en 1992 la première femme élue au conseil général de la Marne, où elle a été réélue en 1998, pour en devenir la vice-présidente chargée du tourisme, de l'environnement et de la coopération décentralisée.
Originaire d'Epernay, elle préside par ailleurs depuis 1994 le Parc naturel régional de la Montagne de Reims, une fonction où elle a été réélue quatre fois.
Françoise Ferat est souvent présentée comme une proche du président du conseil général Albert Vecten (UDF).
mgl/mad/ycl
Puy-de-Dôme: la droite gagne un siège dans un fief PS
CLERMONT-FERRAND, 23 sept (AFP) - Les grands électeurs ont donné dimanche un sénateur UDF au département du Puy-de-Dôme, fief traditionnel du PS, où la droite ne disposait pas de siège au palais du Luxembourg depuis 1952.
Le nouveau sénateur UDF, Jean-Marc Juilhard, a bénéficié de l'introduction du scrutin proportionnel de liste dans ce département, qui compte trois sièges de sénateur.
La liste UDF-RPR-DL menée par M. Juilhard obtient 34% des suffrages de grands électeurs. A gauche, le PS obtient 54%, et le PCF passe la barre des 10%. Les trois autres listes (FN, MNR et Union des contribuables de France), obtiennent chacune moins de 10 voix sur 1.553 suffrages exprimés.
Le PS conserve deux sièges: celui d'un sortant, l'ancien ministre du Budget Michel Charasse, tête de la liste PS, et celui d'une nouvelle élue, l'ancienne secrétaire d'Etat aux Droits des femmes, Michèle André, deuxième sur la liste socialiste.
Il perd le siège de Serge Godard, maire de Clermont-Ferrand et sénateur depuis 1998, année où il avait succédé au sénateur-maire PS Roger Quilliot après le décès de ce dernier. C'est la première fois depuis 1952 que le maire de Clermont-Ferrand ne sera pas en même temps sénateur.
Le troisième sénateur sortant PS, Marcel Bony, ne se représentait pas.
L'élection sénatoriale dans le Puy-de-Dôme avait donné lieu avant le scrutin à une rude bataille d'investiture à droite comme à gauche: à droite, Jean-Marc Juilhard avait été désigné in extremis au cours d'une primaire organisée auprès des grands électeurs; à gauche, Serge Godard avait présenté aux suffrages des militants PS une liste où il figurait en première position, avant d'accepter la troisième place sur la liste Charasse.
Malgré la perte d'un siège de sénateur, le Puy-de-Dôme reste une place forte du PS, qui y détient par ailleurs cinq sièges de députés sur six, la présidence du conseil général et la mairie de Clermont-Ferrand.
GCO/jpb/abx/ycl
Michèle André, nouvelle sénatrice PS du Puy-de-Dôme
CLERMONT-FERRAND, 23 sept (AFP) - Michèle André (PS), 54 ans, élue dimanche sénatrice du Puy-de-Dôme, a été secrétaire d'Etat aux Droits des femmes dans le gouvernement Rocard, de juin 1988 à mai 1991.
Cette rocardienne, née le 6 février 1947 à Saint-Jacques d'Ambur (Puy-de-Dôme), est actuellement conseillère générale du canton de Clermont-Ferrand nord-ouest, où elle a été élue en 1998, et vice-présidente du conseil général.
Elle est également conseillère municipale de Clermont-Ferrand, après y avoir été adjointe au maire de 1983 à 2001, sous les mandats des sénateurs-maires PS Roger Quilliot et Serge Godard. En 1998, Serge Godard lui avait retiré une partie de ses délégations d'adjoint, lui reprochant de s'être présentée contre lui au suffrage des militants du PS pour représenter ce parti à la succession de Roger Quilliot au Sénat.
Michèle André a également siégé au Conseil régional d'Auvergne de 1992 à 1998. Elle exerce son activité professionnelle depuis 1975 comme directrice de l'Institut départemental public de jeunes sourds de Clermont-Ferrand.
GCO/jpb/pfa/ycl
Jean-Pierre Godefroy, premier sénateur PS de la Manche
SAINT-LO, 23 sept (AFP) - Le nouveau sénateur de la Manche, le conseiller régional et ancien maire de Cherbourg Jean-Pierre Godefroy, 57 ans, est le premier sénateur PS de ce département.
Né le 23 septembre 1944 à Basse-Indre (Loire Atlantique), ce retraité de la Direction des constructions navales (DCN), père de deux enfants et qui a la réputation de toujours avoir sa carte de la CGT dans sa poche, a commencé sa carrière politique comme conseiller municipal puis maire-adjoint de Cherbourg en 1977.
Elu maire de Cherbourg en septembre 1980, il restera à ce poste jusqu'en mars 2001, après une année d'intérim à la tête de la nouvelle ville née d'une fusion un an plus tôt, Cherbourg-Octeville.
Dans le cadre d'un accord avec le maire PS d'Octeville, Bernard Cazeneuve, M. Godefroy cède alors sa place de tête de liste PS pour les municipales à Cherbourg-Octeville dont M. Cazeneuve remporte le siège de maire.
M. Godefroy, vice-président de la communauté urbaine de Cherbourg, un poste qu'il occupe depuis 1977, est resté néanmoins actif au sein de la nouvelle commune en tant que maire-adjoint.
Le nouveau sénateur a été conseiller général dans la Manche de mars 1982 à mars 1985 et vice-président du conseil régional de Basse-Normandie de 1986 à 1992.
Il est aujourd'hui conseiller régional de Basse-Normandie.
gvy/juc/dv/ycl
Pour la première fois de son histoire, la Manche a un sénateur socialiste
SAINT-LO, 23 sept (AFP) - La Manche, qui est traditionnellement ancré à droite, a connu un tournant de son histoire dimanche avec l'élection du nouveau sénateur PS Jean-Pierre Godefroy, tête de la liste PS-PCF-MDC-DVG, qui obtient l'un des trois sièges du département.
Dans un paysage politique ancré à droite, qui détient la majorité aussi bien au conseil régional de Basse-Normandie qu'au conseil général de la Manche (40 sièges à droite et 10 à gauche), la victoire de Jean-Pierre Godefroy avec 368 voix n'a pourtant rien de surprenant.
Celui-ci a notamment pu bénéficier du soutien des grands électeurs du fief de la gauche, Cherbourg-Octeville, cette nouvelle commune née de la fusion il y a un an d'Octeville et de Cherbourg, dont M. Godefroy a été maire pendant plus de 20 ans.
Il a ainsi pu ravir à la droite le siège auparavant tenu par Anne Heinis (RI/UDF), sénatrice sortante qui figure en deuxième position sur la liste de Jean-François Le Grand (RPR).
Les deux autres élus de cette journée l'ont été sans surprise, le président du conseil général Jean-François Le Grand (495 voix) et le conseiller général Jean Bizet (431 voix), tous deux RPR et sénateurs sortants, faisant partie de la majorité départementale.
gvy/juc/dv/ycl
L'UDF grand vainqueur du scrutin
SAINT-DENIS-DE-LA REUNION, 23 sept (AFP) - La droite a conservé ses deux sièges dimanche aux élections sénatoriales de la Réunion grâce à la double victoire de la liste UDF.
Jean-Paul Virapoullé, président de l'UDF Réunion et Anne-Marie-Eliane Payet qui faisait ses premiers pas aux sénatoriales ont été élus avec 425 voix sur 1097 suffrages exprimés.
Le RPR qui avait soutenu la candidature de Jean-Luc Poudroux (DVD), président du conseil général est le grand battu du scrutin, son candidat n'arrivant qu'en quatrième position.
Cette victoire de l'UDF fait de Jean-Paul Virapoullé le leader incontesté de la droite réunionnaise, son principal rival à droite, André Thien Ah Koon, député-maire du Tampon ayant également été battu.
A gauche, Paul Vergès (PCR), président du conseil régional, a été réélu avec 285 voix. M.Vergès était le candidat unique de la gauche suite à l'accord passé avec le PS. Les deux partis doivent se rencontrer avant fin octobre pour signer un accord en vue des prochaines législatives.
ii/cl/ycl
Jean-Paul Alduy, un baron de la droite perpignanaise au Sénat
PERPIGNAN, 23 sept (AFP) - Le maire UDF de Perpignan Jean-Paul Alduy, 59 ans, élu dimanche dès le premier tour sénateur des Pyrénées-Orientales, est un baron de la droite locale qui décroche son premier mandat national.
Né le 7 mai 1942, Jean-Paul Alduy est ingénieur général des Ponts et chaussées de formation, diplômé de l'école Polytechnique et de l'école nationale supérieure des beaux-arts de Paris.
Entré tardivement en politique, il a été élu conseiller général en 1992 puis a succédé à son père Paul, 78 ans, à la mairie de Perpignan en juin 1993. A deux reprises, en 1993 et 1997, il avait échoué à l'élection législative, battu par le RPR Claude Barate.
Jean-Paul Alduy est par ailleurs premier vice-président de l'Association des maires des grandes villes de France.
pa/ndy/dv/pmg
Gérard Bailly (RPR), retraité de l'agriculture voué à la politique régionale
DOLE (Jura), 23 sept (AFP) - Gérard Bailly (RPR), 61 ans, élu sénateur au premier tour des élections dans le Jura, est président du conseil général de ce département depuis 1994 et a consacré toute sa carrière à la politique régionale.
Elu depuis 1986 au conseil régional de Franche-Comté, dont il est nommé vice-président en 1998, il abandonne son mandat en 2001 pour cause de loi anti-cumul.
Ancien vice-président du conseil économique et social de la région Franche-Comté de 1983 à 1986, il a été maire d'Uxelles, un hameau comptant moins d'une centaine d'habitants, de 1965 à 2001.
Retraité de l'agriculture, M. Bailly a été également président de la chambre régionale d'agriculture de 1983 à 1995, après avoir dirigé la chambre départementale d'agriculture, secrétaire général de la FDSEA du Jura de 1970 à 1972 et vice-président du CDJA de 1969 à 1972.
M. Bailly est marié et père de 2 enfants.
pz-tj/dv/pmg
La gauche conserve ses deux sièges de sénateurs dans le Lot
CAHORS, 23 sept (AFP) - Les deux sénateurs sortants du Lot, Gérard Miquel (PS) et André Boyer (RDSE/PRG), ont conservé dimanche sans surprise leur siège au Palais du Luxembourg dès le premier tour de scrutin, dans un département traditionnellement à gauche.
Gérard Miquel et André Boyer ont respectivement rassemblé 400 et 336 voix (sur 599 suffrages exprimés), s'assurant une large majorité absolue face à une droite partie à l'assaut du Sénat en ordre dispersé.
Vainqueur surprise de l'élection municipale de Cahors en mars, l'UDF Michel Roumégoux n'a obtenu que 102 voix, alors que son adversaire du RPF lors de ce scrutin municipal Roland Hureaux en a totalisé 52. Toujours à droite, l'UDF Pierre Mas a totalisé 69 voix, contre 133 et 48 aux deux candidats DVD Joseph Raymond Sasia et Pierre Lise.
pa/dbe/dv/pmg
Les deux sortants de gauche facilement réélus dans les Hautes-Pyrénées
TARBES, 23 sept (AFP) - Les deux sénateurs sortants des Hautes-Pyrénées, le radical de gauche François Fortassin et la socialiste Josette Durrieu, ont été très facilement réélus dimanche dès le premier tour de l'élection sénatoriale, confirmant l'ancrage à gauche du département.
Respectivement président et vice-présidente du Conseil général, M. Fortassin et Mme Durrieu avaient fait campagne commune sur un seul et même "ticket" qui a récolté 501 et 500 voix sur 830 suffrages exprimés.
Leurs deux adversaires les plus dangereux à droite, Roland Castells (UDF) et Jean Journé (DVD), n'ont rassemblé que 230 et 147 voix, bien loin du seuil nécessaire pour contraindre les deux sortants à un second tour.
Cette élection sénatoriale a également confirmé le déclin du Parti communiste dans le département, après la perte de la citadelle de Tarbes au profit de la droite aux municipales du mois de mars. Les deux candidats du PCF, André Dossat et Danielle Lafonta, n'ont réuni que 74 voix chacun.
pa/dbe/dar/pmg
Les deux socialistes sortants réélus sans suspense dans les Landes
MONT-DE-MARSAN, 23 sept (AFP) - Philippe Labeyrie et Jean-Louis Carrère, les deux sénateurs socialistes sortants, ont été réélus dimanche sans aucun suspense dans les Landes, un département tradionnellement socialiste.
Philippe Labeyrie, le maire PS de Mont-de-Marsan, un médecin à la retraite âgé de 63 ans, va entamer son troisième mandat de sénateur avec 54,89 % des voix.
La réélection de Jean-Louis Carrère, 56 ans, premier vice-président du Conseil régional d'Aquitaine, n'a pas non plus posé de problèmes, avec 56,21% des voix. Ce psychothérapeute était sénateur depuis neuf ans.
sof/ebe/dv/ycl
Jacqueline Gourault (UDF), traditionnelle adversaire de Jack Lang
BLOIS, 23 sept (AFP) - Jacqueline Gourault (UDF), 50 ans, élue dimanche au Sénat dès le premier tour dans le Loir-et-Cher, s'était fait connaître comme une adversaire difficile pour Jack Lang aux élections législatives.
Née le 20 novembre 1950 à Montoire-sur-le-Loir (Loir-et-Cher), cette ancienne enseignante d'Histoire-Géographie est maire depuis 1989 de La Chaussée-Saint-Victor, près de Blois. En 1998, elle devient conseillère générale de Blois 1 lors d'une partielle, siège qu'elle conserve en mars 2001.
En 1993, elle perd de justesse aux élections législatives face à Jack Lang, alors maire de Blois, mais réussit à faire invalider son élection pour cause de dépassement des dépenses de campagne. Son recours fera jurisprudence.
Elle perdra plus nettement l'élection partielle de 1994 contre Michel Fromet (PS) - Jack Lang étant devenu inéligible pour un an - et devra s'incliner également en 1997, cette fois contre l'actuel ministre de l'Education nationale.
hel/juc/cl/ycl
Jacques Blanc, nouveau sénateur (DL) de Lozère
MONTPELLIER, 23 sept (AFP) - Après avoir siégé pendant 28 ans sans interruption à l'Assemblée nationale, Jacques Blanc (DL), 61 ans, a choisi d'être "un jeune sénateur plutôt qu'un vieux député".
Tout au long de son parcours politique, Jacques Blanc, conseiller général de Lozère pendant 18 ans, maire de La Canourgue pendant 30 ans, a montré un attachement sans faille à sa région où il a toujours été élu haut la main.
L'homme est d'un bloc, souvent cassant et autoritaire, mais tenace. Sa réélection en 1992 à la présidence du conseil régional Languedoc-Roussillon grâce aux voix de l'extrême droite, avait provoqué de sérieux remous.
Venu à la politique avec le giscardisme, Jacques Blanc a été secrétaire d'Etat à l'Agriculture (1977-1978), secrétaire général du Parti républicain et vice-président de l'UDF (1978-1982).
Médecin, il a exercé pendant sept ans comme généraliste et neuropsychiatre pour l'enfance handicapée jusqu'en 1973, année de sa première élection comme député de Lozère.
bd/mmr/cl/ycl
Jacques Blanc (DL) élu dans un fauteuil en Lozère
MENDE, 23 sept (AFP) - Jacques Blanc (DL), président du conseil régional de Languedoc-Roussillon, a été élu dès le premier tour, avec plus de 76% des voix, au fauteuil de sénateur de Lozère, en remplacement de Jeanine Bardou (RI/DL), qui ne se représentait pas.
Député de Lozère depuis 28 ans, il a décidé d'abandonner ce mandat pour devenir "un jeune sénateur", selon son expression, à l'âge de 61 ans. En raison de la loi sur le cumul des mandats, il ne s'était pas représenté aux municipales dans son fief de La Canourgue.
Depuis la Libération, la Lozère a toujours eu un sénateur de droite. Face à Jacques Blanc se présentait Robert Aigoin (PCF), conseiller général et maire de Saint-Julien-des-Points, qui a recueilli 8% des voix, et Jean-Pierre Allier (DVG), soutenu par le PS et les Verts, secrétaire départemental de la CFDT et maire de Fraissinet-de-Lozère, qui a obtenu près de 14% des suffrages. Michel Mincarelli (Union des contribuables de France), qui n'a aucune implantation dans le département, et Francine Commenge (FN), qui n'est pas implantée et s'est présentée à la dernière minute, ont recueilli une seule voix chacun.
Jeanine Bardou, restée présidente du conseil général de Lozère durant neuf ans (1985-1994), était devenue sénateur en 1994 en remplacement de Joseph Caupert (PR), décédé.
soh/vdr/ycl
Mme Tjibaou regrette qu'un "seul signataire de l'accord de Nouméa" soit présent au plan national
NOUMEA, 23 sept (AFP) - Marie-Claude Tjibaou, candidate malheureuse du FLNKS aux sénatoriales de dimanche, a regretté devant la presse qu'un seul signataire de l'accord de Nouméa soit présent au plan national, après la réélection au premier tour du sénateur RPCR, Simon Loueckhote.
"Je suis persuadée que la Nouvelle-Calédonie ne peut pas être en permanence représentée au niveau national par un seul parti signataire de l'accord de Nouméa", a déclaré Mme Tjibaou, qui a remporté 174 voix contre 250 à Simon Loueckhote, sénateur sortant du RPCR (Rassemblement pour la Calédonie dans la République, anti-indépendantiste), et 51 à Jean-Pierre Aïfa, issu d'un parti non-indépendantiste minoritaire.
La représentation parlementaire de la Nouvelle-Calédonie est composée d'un sénateur et de deux députés, Jacques Lafleur et Pierre Frogier, tous deux membres du RPCR.
"Nous comptions sur un deuxième tour, mais la bataille est perdue. Nous n'avons pas su rassembler au-dela du camp indépendantiste", a pour sa part déclaré Victor Tutugoro, porte-parole du FLNKS (Front de libération nationale kanak socialiste).
Jusqu'à présent à l'écart de la scène politique calédonienne, Marie-Claude Tjibaou, veuve du leader indépendantiste Jean-Marie Tjibaou, assassiné en 1989, avait été présentée par le FLNKS comme une candidate "d'ouverture, à même de pouvoir rassembler à l'intérieur et à l'extérieur de la coalition indépendantiste".
Signé en mai 1998 par l'Etat, le FLNKS et le RPCR, l'accord de Nouméa a doté la Nouvelle-Calédonie d'un statut de large autonomie, assorti quinze ou vingt ans plus tard d'un mécanisme complexe d'autodétermination.
cw/dv/sp
Simon Loueckhote (RPCR), réélu au premier tour
NOUMEA, 23 Sept (AFP) - Simon Loueckhote, sénateur RPCR sortant de Nouvelle-Calédonie, a été réélu dimanche au premier tour de scrutin face à la candidate indépendantiste, Marie Claude Tjibaou, et à Jean-Pierre Aïfa, issu d'un parti non-indépendantiste minoritaire, l'Alliance.
M. Loueckhote, élu au scrutin majoritaire, a remporté 250 voix sur les 475 bulletins exprimés, contre 174 à Mme Tjibaou, veuve du leader indépendantiste, assassiné en 1989, Jean-Marie Tjibaou, et 51 à M. Aïfa.
M. Loueckhote a notamment bénéficié du soutien du Front National et d'un petit parti indépendantiste, allié au RPCR (Rassemblement pour la Calédonie dans la République), la FCCI.
Simon Loueckhote avait été élu pour la première fois au Sénat en 1992 où il était devenu à l'âge de 35 ans, âge minimum pour siéger à la Haute-Assemblée, le benjamin du Sénat.
Vice-président du RPCR, il est président du Congrès de Nouvelle-Calédonie depuis 1998 et est élu de la province des îles Loyauté depuis 1989.
Instituteur de formation, M. Loueckhote est également membre du conseil municipal de l'île d'Ouvéa, dont il est originaire, depuis 18 ans. Il est marié et père de cinq enfants.
cw/jng