En 1625, Marie de Médicis installa à proximité de l’hôtel du Petit Luxembourg la congrégation des « Filles du Calvaire » créée en 1617. En 1844, l'église et le couvent sont détruits et Alphonse de Gisors (1796-1866) recrée de 1845 à 1854, une chapelle, dans l'un des bas-côtés de l'ancienne église.
Plusieurs peintures ont fait l'objet d'une restauration en 2011.
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Au-dessus de l’autel, copie par Ernestine Philippain ( - 1872) de la Mater Dolorosa attribuée à Philippe de Champaigne (1602 - 1674) et conservée au Musée de Dijon. La vierge est représentée sans son fils, attitude qui semble intensifier sa douleur.
La table d'autel réutilise un panneau peint à figure en camaïeu, provenant certainement de la même série que ceux de la salle du Livre d'Or.
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La voute richement ornée de guirlandes de feuilles avec rubans, présente, en son centre, une peinture ovale L'Assomption de la Vierge, commandée en 1854 à Pierre Brisset (1810-1880).
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Six statues occupent les niches situés au-dessus de chacune des portes de la chapelle. Elles ont été sculptées en 1859 par Klaugmann. Dans les deux plus petites figures se trouvent le pape Eugène et Saint-Louis (ci-contre).
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Dans les quatre autres se trouvent les quatre évangélistes. Jean est représenté avec son attribut, l'Aigle et la quatrième Évangile à la main.(ci-contre)
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