Dans son article de 1904, Arthur Louis HUSTIN regrettait que les toiles de Jordaens fussent « mal exposées à 9 mètres de hauteur, alors qu’elles ont été conçues et exécutées pour être vues à cinq mètres, à six mètres au plus » et aussi qu’elles fussent « mal éclairées ». Cette situation expliquait selon lui que ces œuvres pourtant importantes et d’une très grande allure n’eussent jamais été gravées ni photographiées.
Il fallut attendre 1957 pour que, dans le cadre d’un programme de restauration du Palais du Luxembourg, soit installé un éclairage indirect complétant la lumière fournie par les jours latéraux obliques. C’est également à ce moment que les toiles furent reproduites photographiquement en couleur. Cette série de photographies fut publiée dans une plaquette à tirage limité, éditée par le Conseil de la République en octobre 1957 et dont le texte introductif était signé par son Président, Gaston Monnerville.
Depuis, ces toiles furent photographiées à plusieurs reprises, et notamment à l’occasion des travaux de restauration de la voûte de la Galerie effectués en 2010 et 2011.
Ces derniers travaux permirent également d’installer dans cette salle un nouveau dispositif d’éclairage qui magnifie les œuvres de Jordaens.