Rencontres Sénatoriales de l'Entreprise 2003



André VANTOMME

Inspecteur central des domaines, André Vantomme a été élu sénateur socialiste de l'Oise en 2001. Il est membre de la Commission des Affaires sociales. Il est également président du groupe socialiste au Conseil général de l'Oise.

André Vantomme a voulu prendre la mesure des problèmes liés à l'industrie nucléaire. Souhaitant rompre avec toute idée préconçue et démythifier un peu le problème, le sénateur a décidé de se rendre dans l'usine de retraitement de déchets de La Hague, afin de se forger sa propre opinion.

À l'issue de son stage, axé essentiellement sur la notion de sécurité, le sénateur s'est interrogé sur la gestion des déchets. Ayant convenu que les normes de sécurité étaient respectées, il s'est montré plus circonspect quant à la maîtrise des déchets : "En tant que pêcheur en mer, je n'aime pas beaucoup l'idée que l'on pollue le milieu vivant, la mer n'est pas une poubelle !". Néanmoins, ce stage chez Areva a conduit André Vantomme à reconnaître que la société prenait le problème à bras le corps.

En quittant La Hague, le sénateur a pris rendez-vous pour 2006.

chez AREVA

"J'ai découvert que le Parlement avait, par rapport au nucléaire, un rôle particulièrement fort et finalement peu connu. J'ai découvert la loi de 1990 qui a pour objectif de fixer une politique des déchets, ainsi que l'importance des travaux parlementaires sur le sujet."

André Vantomme ,

sénateur

> L'énergie nucléaire est l'une des deux branches d'activité d' AREVA. Leader mondial sur le marché du traitement et du recyclage des matières nucléaires, elle représentait 78 % du chiffre d'affaire du groupe et occupait 64 % des effectifs en 2001. Cette branche comprend trois pôles d'activités : le pôle amont, le pôle Réacteur et Service et le pôle aval. Ce dernier couvre les activités de traitement et de recyclage des combustibles usés après leur passage dans les centrales nucléaires. Areva parvient, grâce à la mise en place de solutions de haute technologie, à recycler 96 % du combustible.

Alain VASSELLE

Agriculteur, Alain Vasselle a été réélu sénateur RPR de l'Oise en 2001. Il est membre de la Commission des Affaires sociales du Sénat et président du conseil de surveillance de l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale. Il est également maire de Ourcel-Maison dans l'Oise.

Pour la quatrième année consécutive, le sénateur Vasselle a répondu présent à l'initiative des stages d'immersion en entreprise. Il s'est déjà rendu à trois reprises dans de grands groupes : Gervais Danone, Saint-Gobain et Essilor. Cette année il s'est orienté vers une autre grande entreprise, dans le secteur pharmaceutique : Pfizer. Ce choix est né de la volonté du sénateur de mieux comprendre le fonctionnement de l'industrie des médicaments, afin d'être en mesure de mieux légiférer le moment venu.

Au sein de la société Pzifer France, Alain Vasselle a pu découvrir le pôle Recherche et Développement établi à Fresnes, spécialisé dans l'allergie et le domaine respiratoire. La venue d'un parlementaire dans ce centre a été l'occasion pour ses dirigeants de regretter l'attention limitée réservée aux biotechnologies. Très sensible à ces remarques, le sénateur s'est déclaré prêt, avec le concours de Pfizer, à interpeller le Premier ministre sur ces questions.

Le sénateur a souhaité mettre l'accent sur le comportement citoyen de Pfizer, qui se déclare prêt à adhérer à toute réforme favorisant la maîtrise médicalisée, et à une collaboration active avec les pouvoirs publics.

chez PFIZER

"Tous les sujets ont pu être abordés sans tabou, et nous avons pu aller au fond des choses sur un grand nombre d'entre eux. J'ai été en mesure d'avoir une approche objective des problèmes auxquels pouvait être confrontée la société Pfizer en raison de l'évolution législative et réglementaire."

Alain Vasselle,

sénateur

> Le groupe PFIZER, présent dans 80 pays, est le leader mondial de l'industrie pharmaceutique. Ses activités se concentrent autour du pôle Recherche et Développement et dans le rôle de producteur global de médicaments. Pfizer consacre chaque année un budget de 5 milliards d'euros à la recherche, dans l'espoir de découvrir de nouvelles molécules susceptibles de traiter plus efficacement les malades. Ses axes de recherche privilégiés concernent les maladies respiratoires, les maladies cardiovasculaires et le cancer.

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