Rencontres Sénatoriales de l'Entreprise 2003
CHRISTIAN PONCELET
Dans la hiérarchie des priorités gouvernementales la création d'entreprises revient aujourd'hui au premier rang, place qu'elle n'aurait jamais du quitter. Le mérite en revient principalement à Jean-Pierre Raffarin et à son dynamique Secrétaire d'État, Renaud Dutreil.
Parallèlement et pour la quatrième année consécutive, quarante sénateurs de tous les groupes politiques ont fait le choix d'aller à la rencontre des hommes et des femmes d'entreprise. Ils se sont mis l'espace de quelques jours en situation de comprendre les difficultés, les attentes et les espoirs de ceux qui créent et innovent. Pourquoi ? Afin de légiférer de façon plus utile pour le bien être commun.
Le Sénat devient ainsi chaque jour un peu plus la "Maison des entrepreneurs". À côté de Tremplin-Entreprises, Club.Sénat.fr, et bien d'autres initiatives, les stages d'immersion des sénateurs en entreprises constituent une passerelle supplémentaire entre le monde de l'entreprise et celui des décideurs publics.
Changer les lois est parfois nécessaire. Mais il est tout aussi important de faire évoluer les esprits. Le peuple Français est un grand peuple d'entrepreneurs. Il est légitime que la Nation accorde à ceux-ci toute la place qu'ils méritent.
Christian PONCELET
Président du Sénat
Agriculteur, président du Conseil général de l'Aube, Philippe Adnot a été élu en 1989 sénateur de l'Aube. Il a été réélu en 1998. Il est membre de la Commission des Finances. Il fait partie des sénateurs non inscrits à un groupe politique.
Philippe ADNOT
Après avoir réalisé ses précédents stages d'immersion chez Thomson puis EADS, Philippe Adnot s'est rendu cette année chez un autre fleuron de l'économie française : Renault.
Philippe Adnot a souhaité comprendre la stratégie de développement du groupe à l'international. Il a ainsi pu obtenir un éclairage sur les conséquences de la prise de contrôle de DACIA en Roumanie, de Samsung en Corée, ainsi que sur les enjeux et difficultés suscités par l'alliance Renault-Nissan.
La découverte du Technocentre a par ailleurs permis d'illustrer l'importance de l'innovation dans l'identité de marque du groupe. Une volonté d'innovation que l'on retrouve dans la politique des ressources humaines de Renault, laboratoire social de première grandeur.
Le sénateur a plus particulièrement remarqué la manière dont le groupe envisage de placer la formation au coeur du projet d'entreprise. L'élu y a vu un modèle d'inspiration pour les collectivités.
Chez RENAULT
" À l'instar de Renault, les collectivités publiques doivent
apprendre à reconnaître leurs erreurs, c'est-à-dire capitaliser leurs expériences pour en tirer bénéfice par la suite. Il faut faire en sorte que chacun se sente partie prenante car c'est réellement le projet d'entreprise qui manque à l'État et aux collectivités ."
Philippe Adnot,
sénateur
> Le Groupe RENAULT compte plus de 350 sites dans 36 pays, et 140.500 collaborateurs. En 2001, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 36,4 milliards d'euros, en hausse de 6,1 %. La stratégie de croissance rentable mise en oeuvre s'articule selon trois axes : compétitivité, innovation et internationalisation. C'est dans cette stratégie que s'inscrit la construction, avec Nissan, d'un grand groupe binational qui, avec 5 millions de véhicules vendus en 2001, se place au cinquième rang mondial des constructeurs automobiles.
RENAULT
Gérard Bailly, maire d'Uxelles, a été élu sénateur RPR du Jura en 2001. Il est président du Conseil général du Jura, membre de la Commission des Affaires économiques et du plan, et de la Délégation sénatoriale pour la planification. Il est également président de la communauté de communes du Pays des Lacs.