Projet de loi Bioéthique
Direction de la Séance
N°244 rect.
21 janvier 2020
(1ère lecture)
(n° 238 , 237 )
AMENDEMENT
C | Défavorable |
---|---|
G | |
Non soutenu |
présenté par
MM. CAPUS et GUERRIAU
ARTICLE 3
Consulter le texte de l'article ^
I. – Alinéa 11
Après le mot :
identifiantes
insérer les mots :
et à l’identité
II. – Alinéa 12
Supprimer cet alinéa.
III. – Alinéas 13 et 14
Remplacer ces alinéas par trois alinéas ainsi rédigés :
« Le consentement exprès du tiers donneur à la communication de ces données et de son identité dans les conditions du premier alinéa est recueilli avant même de procéder au don.
« Ces données peuvent être actualisées par le donneur.
« Art. L. 2143-3. – I. – Au moment du consentement au don de gamètes prévu à l’article L. 1244-2 ou du consentement à l’accueil d’embryon prévu à l’article L. 2141-5, le médecin recueille l’identité du tiers donneur ainsi que des informations le concernant portant sur :
IV. – Alinéa 15
Remplacer le mot :
Leur
par le mot :
Son
V. – Alinéa 16
Rétablir le 2° dans la rédaction suivante :
« 2° Son état général au moment du don, tel qu’il le décrit ;
VI. – Alinéa 17
Remplacer le mot :
Leurs
par le mot :
Ses
VII. – Alinéa 18
Remplacer le mot :
Leur
par le mot :
Sa
VIII. – Alinéa 19
Remplacer le mot :
Leur
par le mot :
Son
IX. – Alinéa 20
1° Remplacer le mot :
leur
par le mot :
son
2° Supprimer les mots :
en concertation avec le médecin
X. – Alinéas 21 et 22
Supprimer ces alinéas.
Objet
Cet amendement vise à rétablir la version initiale du texte en ouvrant aux enfants nés de PMA le droit d’accéder aux données identifiantes de leur parent biologique. En effet, l’identité du père biologique détermine, ne serait-ce que sur le plan génétique, l’identité de l’enfant né de PMA. S’il est légitime de reconnaître à tout individu né d’une PMA le droit de ne pas souhaiter accéder à de telles informations, on ne peut pour autant lui supprimer ce droit. Il est possible que cette disposition conduise à une diminution des dons de gamètes si certains donneurs sont attachés à leur anonymat, mais le droit de l’enfant doit primer sur le droit à l’enfant.
C’est tout l’objet de cet amendement qui vise à rétablir la levée de l’anonymat.
NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.