Projet de loi Énergie et climat
Direction de la Séance
N°434 rect.
16 juillet 2019
(1ère lecture)
(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)
(n° 658 , 657 , 646)
AMENDEMENT
C | Défavorable |
---|---|
G | Défavorable |
Rejeté |
présenté par
MM. JACQUIN, Joël BIGOT et Patrice JOLY, Mme LEPAGE, MM. MANABLE et MAZUIR, Mme MONIER, MM. ROGER et MARIE, Mme BLONDIN, M. MONTAUGÉ et Mme PEROL-DUMONT
ARTICLE 1ER BIS B
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I. – Alinéa 2
Supprimer le mot :
indicatif
II. – Alinéa 3
Remplacer la date :
31 décembre 2022
par la date :
1erjanvier 2022
Objet
Cet amendement vise à supprimer le caractère indicatif du plafond des émissions de gaz à effet de serre générées par le transport international, défini par l’article 1erbis B. En effet, les engagements de la France dans le cadre de la Stratégie nationale bas-carbone ne doivent pas seulement rester des mots mais doivent être suivis d’actes concrets.
D’autre part, il s’agit d’avancer la date d’application de la prise en compte d’un budget carbone spécifique au transport international du 31 décembre au 1erjanvier 2022, en cohérence avec l’article 1ersexies, qui fixe au 1erjanvier 2022 l’application de la prise en compte de l’empreinte carbone de la France dans la stratégie bas-carbone.
Il est en effet incohérent, qu’au sein du même article du code de l’environnement, deux éléments nouveaux d’application de cette stratégie (le budget carbone spécifique au transport international et l’empreinte carbone de la France) soient fixés à des dates différentes.
Alors qu’en l’état, le texte proposé est extrêmement timide sur la question, le transport représente avec le logement le premier émetteur de gaz à effet de serre d’après le Haut conseil pour le climat dans son rapport de 2019, qui pointe également le fait que 31 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent de ce secteur, connaissant une augmentation de 10 % depuis 1990.
NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.