2. Des inquiétudes dissipées à partir des résultats du mois d'avril

Malgré les quelques incertitudes exprimées en début d'année, les réalisations du premier semestre ne traduisent pas de moins-values. Le tableau de bord interdirectionnel publié mensuellement confirme l'analyse de la direction du budget d'une exécution " globalement en phase avec la prévision " jusqu'aux résultats d'avril 1999. Le tableau de bord interdirectionnel indique alors que " les recettes fiscales nettes recouvrées en avril sont globalement en nette progression par rapport à la prévision mensuelle ".

L'impôt sur les sociétés est le principal responsable, et il est déjà acquis que des plus-values interviendront dans les mois suivants (" une bonne partie des bons résultats devraient également se traduire par des versements plus importants au titre des prochains acomptes ").

3. Un excédent arbitré à 20 milliards de francs début juillet

Dès le 6 juillet 1999, lors de la réunion d'arbitrage des recettes fiscales, le surplus de recettes fiscales nettes en fin d'année est chiffré à 20,2 milliards de francs.

La note du directeur du budget au ministre, en date du 13 juillet 1999, indique que
" le montant retenu pour les recettes fiscales nettes correspond à l'hypothèse d'arbitrage examinée par le cabinet du ministre à la suite de la réunion du 6 juillet. Les recettes fiscales nettes des remboursements et dégrèvements ressortent en plus-value de 20,2 milliards de francs par rapport au niveau de la LFI, soit 31,2 milliards de francs de plus-values sur les recettes brutes et 11 milliards de francs de remboursements et dégrèvements supplémentaires ".

Par rapport à l'arbitrage de février, les modifications retenues lors de la réunion d'arbitrage tiennent essentiellement à l'impôt sur les sociétés (en plus-value de 23,7 milliards de francs) et à l'impôt sur le revenu (en plus-value de 7,35 milliards de francs). Les moins-values concernent l'impôt de solidarité sur la fortune (-2,6 milliards de francs), la TVA nette (-2,4 milliards de francs) et les droits d'enregistrement (-4,25 milliards de francs).

Mi-juillet, le ministre a donc été informé par ses services des plus-values substantielles portant sur l'impôt sur les sociétés, comme sur l'impôt sur le revenu.

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