1
Notamment le transfert de
312 emplois du
budget de l'Outre-mer au budget de l'intérieur dans le cadre de la
mise en oeuvre de l'expérimentation de la globalisation des
crédits à la préfecture de la Martinique
(+10,59 millions d'euros), le transfert de 12 autres emplois au
budget de l'Outre-mer (-0,26 million d'euros), le transfert de
9 emplois au ministère de la justice au titre de la
commission nationale des comptes de campagne et des financements
politiques (-0,29 million d'euros), le transfert de 3 emplois
d'administrateur civil au ministère de l'économie, des finances
et de l'industrie pour permettre la création d'un nombre
équivalent d'emplois de rapporteur à la Cour des Comptes
(-0,23 million d'euros) et le transfert en provenance du ministère
de l'écologie et du développement durable des crédits
correspondant à la rémunération de 4 emplois non
budgétaires du service technique d'inspection des installations
classées (+0,14 million d'euros)
2
Et accessoirement aux moyens consacrés aux cultes (en
Alsace - Moselle), aux contentieux, et aux élections.
3
Déflaté de l'indice des prix de la formation brute
de capital fixe (FBCF).
4
PG : préfectures globalisées.
5
PNG : préfectures non globalisées.
6
Contre 1.376 titres en l'an 2000 selon les informations transmises
l'an passé.
7
Soit 24.192 emplois budgétaires en 2002.
8
Soit 2.094 emplois budgétaires en 2002.
9
Pour le cadre national des préfectures, seraient
transformés à ce titre 267 emplois d'agents en 216 emplois
d'adjoints et 30 emplois de secrétaire administratif de classe normale
(à coût nul), 150 emplois d'agents en 150 emplois d'adjoints (0,19
M€) et 70 emplois d'agents en 70 emplois de secrétaire
administratif de classe normale (0,41 M€). Cette mesure se traduirait par
la suppression de 21 emplois, correspondant à la consolidation d'une
décision déjà intervenue en gestion. Pour les corps
techniques et spécialisés (0,08 M€), la requalification
conduira à transformer 5 emplois d'agents des transmissions en 5 emplois
d'inspecteurs des transmissions, 5 emplois de contremaîtres en 5 emplois
d'AST, 8 emplois de conducteurs en 8 emplois d'AST de 2
ème
classe et 10 emplois d'AST de 2
ème
classe en 10 emplois
d'inspecteurs du service intérieur et du matériel de classe
exceptionnelle.
10
Notre collègue André Vallet concluait
ainsi : « l'unanimité semble se faire autour de la mise
en place de cette réforme à Rouen. De nombreux avantages ont
été cités : meilleure connaissance de la
préfecture, démarche contractuelle avec l'administration
centrale, amélioration des rapports avec les personnels, levier de
modernisation, économies réalisées, aides à la
décision, programmation pluriannuelle, etc. Votre rapporteur
spécial a aussi apprécié que la réforme ait permis
d'élaborer un dialogue budgétaire entre la préfecture et
les sous-préfectures, devenues centres de responsabilité.
L'aspect « gestion des ressources humaines » est
probablement plus délicat à apprécier, mais il semble
à votre rapporteur spécial que la globalisation facilite des
décisions « frictionnelles » importantes pour
l'accomplissement des missions d'une préfecture comme le recrutement de
vacataires dans un service d'accueil du public pendant les vacances scolaires.
Elle exige aussi une gestion prévisionnelle fine des emplois. Pour les
personnels titulaires, les conséquences sont plus délicates car
les choix opérés (par exemple ne pas remplacer un personnel d'une
certaine catégorie pour préférer recruter un autre d'une
autre catégorie) peuvent avoir par le jeu des indices et des
carrières des effets à long terme. Les représentants du
personnel rencontrés par votre rapporteur spécial ont
brossé un tableau clair des effets de la réforme sur le dialogue
social : il semble ainsi que les craintes initiales aient
cédé la place à une opinion favorable, motivée par
la conscience que cette réforme permet de mettre fin à des
absurdités mal vécues, tout en regrettant la rapidité avec
laquelle elle fut mise en place. Les relations entre les services de la
préfecture et le contrôle financier se sont vues
profondément modifiées, et ceci apparaît
particulièrement significatif en vue de la mise en place des nouvelles
procédures budgétaires. Le contrôle financier a
accepté de faire évoluer son rôle en renonçant au
contrôle juridique et en se contentant d'effectuer un contrôle de
la disponibilité des crédits. Cependant, cet abandon a
laissé la place à un enrichissement du dialogue entre les
services préfectoraux et ceux du ministère du budget. Le
contrôleur financier a aidé le préfet pour ses
décisions budgétaires, lui a donné des conseils de
gestion, lui a apporté une aide pour l'appréciation des
conséquences financières de décision (par exemple en
matière de recrutement), a facilité le passage d'un raisonnement
en comptabilité de caisse à un raisonnement en
comptabilité d'exercice (induisant par exemple la prise de conscience
des charges restant à payer), etc. ».
11
L'article 22, « transmissions », n'est pas
doté.
12
Ces crédits sont délégués aux
préfets de région. Ils sont ensuite répartis en commission
administrative régionale entre les départements sur
présentation de dossiers. Ils sont essentiellement consacrés aux
travaux de sécurité et d'entretien du patrimoine
(réfection du clos et couvert, mise aux normes des installations
électriques et techniques notamment).
13
Prévisions.
14
L'Office central pour les disparitions
inquiétantes de personnes a été créé par le
décret du 3 mai 2002 et compte tenu des relations étroites que
cet office a quotidiennement avec la sous-direction des affaires criminelles de
la D.C.P.J à laquelle il appartient, le choix d'une implantation sur
Nanterre a été d'emblée privilégié pour des
raisons fonctionnelles, organisationnelles et d'opérationnalité.
Il en a été de même pour l'office central de
répression du trafic des armes, explosifs et matières sensibles
qui dépend de la même sous-direction et dont les effectifs ont
été renforcés de manière significative (plus de 30
fonctionnaires de police). L'immeuble de Nanterre dans lequel est
installée la D.C.P.J. ne pouvant accueillir ces offices, une recherche
de locaux a été entreprise dans l'environnement immédiat
et a permis de trouver un plateau de bureaux de 1300 m² situés en
face de l'immeuble de la D.C.P.J. Cette installation a un caractère
transitoire. En effet, dès la libération des surfaces
occupées par le Service de coopération technique international de
la police appelé à s'installer sur le pôle de
développement de la Plaine Saint Denis, ces offices intégreront
l'immeuble de la D.C.P.J. qui lui sera alors entièrement dévolu.
En outre, l'Office de lutte contre la criminalité liée aux
technologies de l'information et de la communication, actuellement
installé dans l'îlot Beauvau, sera rapatrié sur Nanterre.
15
D
es recherches de locaux ont été
entreprises pour environ 5 400 m² de surface programme soit environ 8 000
m² de surface locative sur le site de la Plaine Saint-Denis situé
à proximité de la métropole et de l'aéroport de
Roissy. Ce transfert présenterait de multiples avantages pour le
S.C.T.I.P. : il permettra l'accueil des délégations
étrangères et facilitera les relations de ce service avec ses
représentations à l'étranger tout en offrant de meilleures
conditions de travail aux agents. C'est une opération lourde puisqu'elle
concerne près de 192 agents soit l'équivalent des effectifs de la
police technique et scientifique transférés sur le site d'Ecully.
Simultanément à l'installation du S.C.T.I.P., ces surfaces
accueilleront l'I.H.E.S.I., actuellement implanté rue Péclet dans
le 15
ème
arrondissement dans des locaux insuffisants en
surface et inadaptés à l'activité de l'institut et dont le
bail expire le dernier trimestre 2003. Cette délocalisation
répond à la décision du C.I.A.D.T. du 20 septembre 1994.
Le regroupement de ces structures permettra en outre une mutualisation des
moyens tels que l'amphithéâtre et les salles de réception
ainsi que d'une partie des salles de réunion. Le Comité pour
l'implantation territoriale des emplois publics (C.I.T.E.P.) a donné un
avis préalable favorable le 9 juillet 2002.
16
Le paiement des heures supplémentaires étant
effectué dans la limite des crédits disponibles, les heures non
indemnisées se transforment en congés
récupérateurs. Ces heures supplémentaires viennent de ce
que les personnels navigants, assujettis aux mêmes horaires que ceux de
la fonction publique, ont, en raison de la nature opérationnelle de
leurs missions, des contraintes d'emploi du temps causées par l'urgence
des interventions (longues journées de travail, horaires distendus ...).
En outre, ces personnels sont soumis à des astreintes à domicile.
Un tel dispositif génère inévitablement des congés
récupérateurs. Ainsi, au 31 décembre 2001, les 82 pilotes
d'hélicoptères avaient 138 jours de congés non pris, et
les 76 mécaniciens sauveteurs secouristes 156 jours non pris, et au 30
juin 2002 les 84 pilotes d'avions avaient 157 jours non pris et les
3 officiers mécaniciens navigants 171 jours non pris.
17
la première tranche entreprise en 2002, qui
s'élevait globalement à 8,390 millions d'euros abstraction faite
de la dotation prévue pour l'acquisition d'hébergements
collectifs dont le coût inscrit en section d'investissement du budget
spécial de la préfecture de police reste à la charge
exclusive des collectivités qui concourent à son financement
(2,541 millions d'euros), avait été limitée, dans le cadre
de la loi de finances pour 2002, à 7,245 millions d'euros pour tenir
compte des délais nécessaires au recrutement des 125 premiers
militaires, d'une part, et de la date de mise en service des matériels
acquis dans le cadre de ce plan, d'autre part.
18
Auparavant dénommés BK 117 C2
19
Ces avions ont toutefois été
« reconstruits » lors de leur remotorisation entre 1989 et
2000. Leur vieillissement calendaire est de 8 ans depuis leur remotorisation.
20
Le troisième de ces avions a été
acheté en juillet 2001.
21
Ces appareils, acquis d'occasion en provenance des
gardes-côtes des Etats-Unis, disposent d'équipements
spécifiques et posent des problèmes de réparation et de
réapprovisionnement. Ils devraient être retirés du service
en 2003.
22
Y compris rémunérations des adjoints de
sécurité.
23
Hors adjoints de sécurité.
24
Cf. « La république en quête de respect,
tome II : annexes », rapport du Sénat n 340,
2001-2002.
25
Délinquance des mineurs - la République en
quête de respect, rapport n° 340, 2001-2002.
26
Cette délinquance d'exclusion a été
définie par M. Denis Salas, lors de son audition par la commission
d'enquête du Sénat sur la délinquance des mineurs, comme
«
une délinquance de masse, territorialisée,
essentiellement liée à des parcours de désinsertion
durable dans lesquels des groupes familiaux tout entiers vivent dans
l'illégalité et dans des cultures de survie, dans des
modalités de précarité extrêmement importantes les
conduisant insensiblement vers la déviance ou vers la
délinquance
».
27
La notion d'incivilité peut être définie
comme un «
comportement sans gêne et provocateur, source de
perturbation et d'exaspération dans la vie quotidienne des cités.
Par exemple, rassemblements au pied de l'immeuble, attitudes menaçantes,
bruits dans les halls, déplacements en bande, présence de
chiens
» (rapport de la mission interministérielle sur la
prévention et le traitement de la délinquance des mineurs remis
au Premier ministre le 16 avril 1998 par Christine Lazerges et Jean-Pierre
Balduyck), ou encore comme «
tout comportement contraire aux
règles habituelles de la sociabilité
», ou
«
toutes les manifestations traduisant une dégradation du
lien social et ne recevant pas de réponse pénale
»
(Guide pratique des contrats locaux de sécurité, IHESI, 1998).
28
Cité dans les Cahiers français n°308 :
Etat, société et délinquance, « Les politiques
de sécurité : la politique de « tolérance
zéro » et ses controverses », Sébastien
Roché, p. 76.
29
Le tableau ci-après qui présente l'avantage de
recouvrir une longue période, ne retrace toutefois que les seuls emplois
gérés directement par la direction de l'administration de la
police nationale (DAPN), alors que l'agrégat « police
nationale » comprend également, en l'an 2002, 416 personnels
techniques et spécialisés et 1.118 ouvriers d'Etat
gérés par d'autres directions du ministère de
l'intérieur. En outre, ce tableau ne prend pas en compte les 754 emplois
de contractuels créés par la loi de finances initiale pour 2002
en application de l'article 34 de la loi du 12 avril 2002 à la suite de
l'arrêt Berkani du Conseil d'Etat. Au total, les emplois
budgétaires de l'agrégat police nationale s'élevaient donc
à 132.104 en 2002 + 2.162 surnombres en gestion.
30
Cf. « Les moyens de la sécurité
publique : éléments d'analyse comparative »,
février 2002.
31
Les commissaires relèvent d'un régime
dérogatoire.
32
La diminution des dotations de cet article résulte de la
réforme de la rémunération des collaborateurs de cabinet
qui étaient autrefois rétribués sur ce chapitre en
principe destiné au versement de primes aux indicateurs de police.
33
L'Institut des hautes études de la sécurité
Intérieure poursuit cinq missions : la recherche, la formation, la
publication, la documentation et l'ingénierie en matière de
sécurité Intérieure. L'institut a été
réorganisé à l'été 2000 en se recentrant en
pôles compétents pour chaque mission de l'institut :
pôle de la formation, du développement, de la recherche et de la
valorisation, auxquels s'ajoutent les départements des actions
internationales, de la communication, de la documentation et du service du
secrétariat général. Les études lancées en
2001 suivent plusieurs axes : délinquances des mineurs ;
évolution des dispositifs de proximité ; politiques de lutte
contre les drogues ; délinquances économiques et
financières transnationales ; immigration et
intégration ; sécurité et nouvelles
technologies ; polices et politiques de sécurité dans
l'espace post-communiste. En 2002, outre la poursuite des recherches en cours,
les recherches s'articulent autour de 7 axes de réflexion :
violences, mobilités et territoires urbains ; police de
proximité ; police et déontologie ; nouvelles
frontières de l'ordre public ; police et changement social ;
nouveaux experts dans le domaine de la sécurité ; police et
histoire.
34
Le rapport sur le projet de budget de la sécurité
pour 2002 indiquait à cet égard : « otre
rapporteur spécial qui a eu l'occasion de constater l'efficacité
de ces salles au cours d'un déplacement en Seine-Saint-Denis ne peut que
déplorer le décalage entre les crédits inscrits et les
besoins qu'appelle leur nécessaire développement. Plus
généralement, il doit s'interroger sur le décalage entre
les besoins de crédits figurant dans la réponse à son
questionnaire (27,5 millions d'euros) et la réalité
budgétaire (5,18 millions d'euros). Même en appliquant la clef de
répartition traditionnelle des crédits de paiement (30 % des
autorisations de programme ouvertes pour l'année), il manque au moins
3 millions d'euros de crédits de paiement sur l'article 45. Aux
projets purement nationaux viendront de plus s'ajouter les besoins en
matière de coopération policière internationale, avec le
développement indispensable des applications liées aux accords de
Schengen ou à Europol. Le manque de crédits de paiement, et
probablement d'autorisations de programme, sur cet article est donc
flagrant ».
35
Ce chiffre, sensiblement inférieur à celui transmis
les années précédentes (3,7 millions de m2)
résulte des premières exploitations du recensement
général du patrimoine immobilier du ministère qui a
commencé en 2001 et devrait s'achever fin 2003-début 2004.
36
En toute rigueur, ce tableau établi à partir des
données transmises par le ministère de l'intérieur devait
être légèrement inexact, car les crédits de
« rémunérations » supplémentaires
prévus par le présent projet de loi sur la période
2003-2007 devaient également comprendre le premier équipement des
emplois supplémentaires créés, qui est retracé en
lois de finances dans le chapitre de fonctionnement 34-41 du budget de la
police et dans les chapitres d'investissement du budget de la gendarmerie. Il
semble toutefois que le ministère soit revenu sur cette
interprétation.
37
Pour les raisons exposées dans la note de bas de page
ci-dessus, ce ratio ne reflète qu'imparfaitement la progression des
masses budgétaires correspondantes. En outre, les crédits
prévus sur la période 2003-2007 auront, en raison de
l'érosion monétaire due à l'inflation, des valeurs
réelles différentes selon leur année de consommation.
38
Il convient toutefois de souligner que cette
répartition n'est
qu'indicative
: l'annexe II de la LOPSI
fait d'ailleurs parfois précéder ces montants de la mention
« environ ».
39
Lors de la discussion générale du projet
de LOPSI à l'Assemblée nationale, le 16 juillet denier, le
ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure
et des libertés locales indiquait ainsi «J'ai proposé aux
forces de l'ordre de faire leur la culture des résultats, fondée
sur des indicateurs précis. Les moyens importants que nous mobilisons
doivent avoir pour contrepartie l'engagement sans faille de chaque
fonctionnaire. Dans cet esprit, nous allons publier mensuellement les chiffres
de la délinquance. Ces résultats nationaux seront répartis
par département ; chaque élu saura ainsi ce qu'il en est.
Toutes ces mesures signent une révolution des mentalités, que les
policiers et les gendarmes ont parfaitement intégrée. Nous sommes
au service des Français, nous leur rendons des comptes et nous serons
jugés sur nos performances. Cela me paraît être la
définition même du service public, justement parce qu'il est au
service du public - on l'a trop souvent oublié par le
passé ». Par ailleurs, plusieurs passages de l'annexe I du de
la LOPSI reprennent ce souhait. Ainsi, il est indiqué dans la
première partie de cette annexe qu' « une politique de
gestion par objectifs sera instaurée. Les résultats obtenus en
matière de lutte contre l'insécurité seront
régulièrement évalués et comparés aux
objectifs fixés. Les responsables locaux de police et de gendarmerie
rendront compte de ces résultats, chacun pour ce qui les concerne, et il
en sera tenu compte dans leur déroulement de
carrière ». Plus loin, il est indiqué que :
« des pouvoirs de gestion accrus seront transférés aux
gestionnaires déconcentrés, soit à titre
expérimental, soit à titre définitif. Ils s'appuieront,
notamment, sur une plus grande globalisation des moyens. Par exemple, pour la
police nationale, les achats de véhicules légers pourront
être intégrés dans la dotation globale
déconcentrée des services et, au moins dans certains
départements, l'affectation des effectifs au sein du département
pourra être effectuée par le Préfet. Ces nouveaux pouvoirs
de gestion s'accompagneront d'une responsabilisation accrue des
gestionnaires : à ce titre, le dialogue de gestion sera
rénové entre le niveau central et les niveaux
déconcentrés, et des outils de contrôle de gestion seront
mis en place. La déconcentration de gestion déjà
entreprise au sein de la gendarmerie nationale sera développée.
Dans les deux services l'accent sera mis sur un management des ressources
humaines qui engage fortement la hiérarchie, en permettant la
participation des agents à la détermination des objectifs comme
aux méthodes de travail
».
40
Projet de loi d'orientation et de programmation pour la
sécurité intérieure, Rapport pour avis n° 52 par M.
Alain Joyandet, p. 54.
41
Lors de son intervention dans la discussion
générale du présent projet de loi à
l'Assemblée nationale, le 16 juillet, notre collègue
député M. Julien Dray notait ainsi que « à la
police de maintien de l'ordre correspondait une structure pyramidale,
hiérarchisée et centralisée. La lutte contre
l'insécurité quotidienne n'était pas sa
priorité ; l'essentiel des moyens financiers n'était pas
consacré à l'amélioration du traitement des gardiens de la
paix. On comprend mieux pourquoi il faut dix ans pour construire un
commissariat, pourquoi il n'existe aucune nomenclature des emplois et des
affectations, pourquoi, pour la moindre dépense, il faut en
référer à Paris. Si le mammouth a un frère, il se
trouve au ministère de l'intérieur ».
42
A l'exception de la précision selon laquelle
l'évaluation sera réalisée par des instances
extérieures aux services concernés.
Projet de loi de finances pour 2003 : Sécurité
Rapports législatifs
Rapport général n° 68 (2002-2003), tome III, annexe 22, déposé le