Question de M. SZCZUREK Christopher (Pas-de-Calais - NI) publiée le 02/05/2024
M. Christopher Szczurek attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur la diminution dramatique du nombre de vétérinaires en milieu rural.
Cette profession souffre d'une désaffection structurelle depuis de nombreuses années. Les facteurs de la diminution du nombre de vétérinaires en milieu rural sont connus. En premier lieu, les conditions de travail difficiles freinent les possibilités d'installation de nouveaux vétérinaires. Les impératifs de garde, de déplacements, les interventions d'urgence la nuit comme le jour participent à épuiser les vétérinaires en milieu rural. De plus, ceux-ci subissent aussi la fragilité économique de l'élevage qui diminue la rentabilité de l'activité vétérinaire. Enfin, l'attractivité moindre des zones rurales, notamment pour leurs conjoints, contribue au déclin général de la profession.
Cette diminution a des conséquences graves, comme un accès restreint aux soins vétérinaires, compromettant la santé des animaux et la productivité des élevages. La surveillance sanitaire des troupeaux est également compromise, augmentant les risques de propagation des maladies animales, ce qui peut impacter la sécurité alimentaire et la santé publique. De plus, l'économie agricole est menacée en l'absence de services vétérinaires fiables pour assurer le respect des normes sanitaires et le bien-être des animaux.
Il l'interroge sur les mesures réelles qu'il compte prendre pour encourager l'attractivité du métier de vétérinaire en milieu rural, et particulièrement sur la problématique de la diminution des charges sociales qu'ils doivent assumer.
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En attente de réponse du Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire.
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