Question de M. CAMBON Christian (Val-de-Marne - Les Républicains) publiée le 18/07/2019
M. Christian Cambon attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur la formation des animateurs en école élémentaire et maternelle.
Dans le cadre de la réforme sur les rythmes scolaires, les communes doivent assurer l'organisation du temps périscolaire et recruter des animateurs pour s'occuper des enfants. Le plan mercredi a pour but d'offrir au plus grand nombre d'enfants un accueil de loisirs éducatifs de qualité le mercredi. Les mairies recrutent des candidats titulaires du brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur (BAFA) ou du certificat de qualification professionnelle « animateur périscolaire ». Le diplôme du BAFA s'obtient en moins d'un mois et permet d'encadrer à titre non professionnel, de façon occasionnelle, des enfants et des adolescents.
Les animateurs sont devenus des acteurs incontournables du dispositif, et cette formation est devenue insuffisante pour assurer les ateliers périscolaires. Il est nécessaire de reconnaître et de professionnaliser la filière de l'animation. La création d'un certificat d'aptitudes professionnelles (CAP) animation, au même titre que le CAP petite enfance, assurerait une formation adaptée aux évolutions de leur métier et renforcerait la qualité du système éducatif. Dans une précédente question écrite (n° 14671, publiée au Journal officiel le 29 janvier 2015), il avait appelé l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, sans obtenir de réponse.
Il lui demande donc quelles mesures le Gouvernement compte mettre en place afin de professionnaliser la filière de l'animation et assurer ainsi un accompagnement cohérent avec les enseignements scolaires.
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Transmise au Ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports
La question est caduque
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