Question de M. THIOLLIÈRE Michel (Loire - RDSE) publiée le 04/05/2006
M. Michel Thiollière attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur la situation difficile dans laquelle se trouve le centre hospitalier et universitaire de Saint-Etienne et, plus généralement, l'ensemble de la subdivision. Depuis plusieurs années, en termes d'internes de spécialités, le recrutement indispensable au maintien du nombre de médecins n'est pas assuré par le nombre de places ouvertes aux épreuves nationales classantes. Il serait nécessaire de porter ce chiffre de 34 à 50 postes pour permettre de pallier les départs en retraite et la désertification médicale,de la région. Par ailleurs, en terme, de médecine générale, il existe une inadéquation nationale, et le nombre d'internes formés actuellement à Saint-Etienne est en dessous du quota local calculé. Pour résorber progressivement le déficit antérieur, il faudrait, cette année, que 50 postes d'internes en médecine générale soit offerts aux épreuves nationales classantes. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui faire savoir s'il entend modifier l'attribution des postes pour permettre une répartition plus homogène sur le territoire français et prévenir ainsi la désertification des cantons ruraux.
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Réponse du Ministère de la santé et des solidarités publiée le 14/12/2006
L'attention du ministre de la santé et des solidarités a été appelée sur la situation du centre hospitalier de Saint-Etienne au sein de la région Rhône-Alpes (CHU) et du nombre de places ouvertes dans ce CHU aux épreuves classantes nationales. Le nombre de postes dans cette subdivision de l'internat pour les spécialités hors médecine générale est stable depuis 2004. En effet, le nombre d'internes à répartir dans ces années par discipline et par région issus des promotions à numerus clausus encore faibles a donc surtout consisté à maintenir, dans la mesure du possible, les effectifs existants. Pour la médecine générale, les dispositions transitoires liées à la mise en place de la réforme du 3e cycle, en particulier en 2004, ont fait que beaucoup de postes ouverts n'ont pas été pourvus dans certaines régions, notamment la vôtre : 11/47 postes en 2004 et 22/63 en 2005. En 2006, on constate au contraire que sur 85 postes ouverts au total, 50 l'ont été en médecine générale et tous ont été pourvus dans cette spécialité. Dans les années à venir, des promotions ayant un numerus clausus en constante augmentation arrivent aux épreuves classantes nationales (ECN) (+ 600 internes dès l'année prochaine). Ces augmentations bénéficieront à toutes les régions, mais en particulier à celles concernées par les problèmes de démographie médicale. Par ailleurs, la qualité exemplaire de la politique d'accueil et de valorisation de cette région à l'égard des internes permet à la subdivision de Saint-Étienne de bénéficier d'un nombre d'étudiants et de professionnels plus important que dans d'autres régions similaires.Nombre de postes pourvus au concours de l'internat et aux épreuves classantes nationales dans la subdivision de Saint-Etienne
| 2004 | 2005 | 2006 | |||||||
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| Spécialités hors médecine générale | Spécialité médecine générale + résidents | Total | Spécialités hors médecine générale | Spécialité médecine générale | Total | Spécialites hors médecine générale | Spécialité médecine générale | Total | |
| 8 + 31 | 11 (+ 5) | 55 | 34 | 22 | 56 | 35 | 50 | 85 | |
| 39 | |||||||||
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