Question de M. PONCELET Christian (Vosges - RPR) publiée le 29/04/1993

M. Christian Poncelet appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur le fait que, depuis le départ en retraite, en janvier 1991, du consul honoraire de France à Banjul, aucune représentation officielle française n'est accréditée en Gambie, puisque l'actuel ambassadeur de France à Dakar n'est pas, à la différence de ses prédécesseurs, accrédité pour la Gambie. Aucun successeur n'a été, par ailleurs, désigné pour succéder au conseil honoraire sortant. Il considère cette situation comme paradoxale puisque, d'une part, la Gambie vient d'ouvrir une ambassade à Paris et que, d'autre part, la communauté française en Gambie, de l'ordre de cent personnes, est en croissance, de même que le chiffre de notre coopération, qui nous place parmi les tout premiers bailleurs de fonds de ce pays. Il lui demande quelle solution il envisage pour pallier cette situation et si est prévue, comme paraissent le souhaiter les autorités gambiennes, la création d'une chancellerie déléguée.

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 30/09/1993

Réponse. - L'honorable parlementaire a bien voulu appeler l'attention du ministre des affaires étrangères sur la représentation française auprès de la Gambie. Après le départ en retraite du consul honoraire de France à Banjul en janvier 1991 et dès l'obtention de l'accord des autorités gambiennes le 29 janvier 1993, M. Gérard Painvin a été officiellement nommé consul honoraire de France à Banjul. Par ailleurs, l'ambassadeur de France en résidence à Dakar est bien accrédité en Gambie. L'honorable parlementaire suggère la création d'une chancellerie détachée à Banjul. Le nombre restreint de Français résidant en Gambie ne permet pas d'envisager cette ouverture en particulier dans un contexte de restrictions budgétaires.

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