Question de M. GINÉSY Charles (Alpes-Maritimes - RPR) publiée le 21/11/1991

M. Charles Ginesy demande à M. le ministre de la défense de garantir le maintien de l'unité et de la cohérence des troupes de marine, et ce malgré des rumeurs persistantes de restructuration de nos forces armées, d'autant que les " Marsouins " et " Bigors " ont apporté et continuent d'apporter une large contribution à la défense des intérêts de la France dans le monde, d'une part, et, d'autre part, au maintien de la paix comme cela a été le cas lors de leur participation à la guerre du Golfe au sein de la force multinationale occidentale. Les troupes de marine ne doivent pas être sacrifiées sur l'autel des restrictions budgétaires. Il lui demande également de lui faire connaître, plus généralement, les projets de restructuration qui sont à l'ordre du jour.

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Réponse du ministère : Défense publiée le 19/12/1991

Réponse. - Les rumeurs selon lesquelles les troupes de marine seraient prochainement dissoutes sont sans fondement. Il n'est absolument pas question de mettre en cause l'existence de ces troupes qui ont démontré leurs qualités en de nombreuses occasions, et encore récemment dans les opérations de la guerre du Golfe. Il convient en revanche d'adapter la gestion des personnels aux exigences de la réduction du format de l'armée de terre et de rentabiliser au maximum la formation et la compétence des cadres, y compris ceux des troupes de marine. C'est pourquoi des études sont menées dans ce sens par le général, chef d'état-major de l'armée de terre, en étroite liaison avec l'inspecteur des troupes de marine. Le rapatriement d'une partie de nos forces stationnées en Allemagne est en cours. Ce qui a été annoncé pour 1991 et 1992 correspond à un effectif d'environ 20 000 hommes. Dans le cadre de la diminution des formats annoncée, la réduction du nombre d'implantations militaires installées sur le territoire national est inévitable. Des décisions ont été prises et publiées en août 1991. D'autres dissolutions devront nécessairement intervenir en 1993 et au-delà. Elles sont aujourd'hui à l'étude.

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