Projet de loi Projet de loi de finances pour 2024

Direction de la Séance

N°II-753 rect. bis

1 décembre 2023

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 127 , 128 , 129, 132)


AMENDEMENT

C Sagesse du Sénat
G Demande de retrait
Retiré

présenté par

Mme BILLON, M. LONGEOT, Mmes GATEL et GACQUERRE, MM. LEVI et HENNO, Mme JACQUEMET et MM. DHERSIN et Loïc HERVÉ


Article 35 (crédits de la mission)

(État B)

Consulter le texte de l'article ^

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

Paysages, eau et biodiversité

1 300 000 

 

1 300 000 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

1 300 000 

 

1 300 000 

Prévention des risques

dont titre 2

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

TOTAL

1 300 000 

1 300 000 

1 300 000 

1 300 000 

SOLDE

0

0

Objet

Le réseau des Conservatoires d’espaces naturels s’appuie sur plus de 1 200 salariés répartis sur tout le territoire. Ces associations animent de très nombreux projets pour la biodiversité avec les acteurs locaux. Elles contribuent au quotidien à la réalisation de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité et de la Stratégie Nationale pour les Aires protégées grâce à un tissu de plus de 4 100 sites naturels.

Présents dans 1 commune sur 8 en France, les Conservatoires d'espaces naturels mobilisent de nombreux partenaires stratégiques et financiers qui contribuent à la réalisation d’un objectif devenu un sujet de société central : la protection de la biodiversité ; tout en tenant compte des activités humaines. Agréés conjointement par l’État et la Région, ils sont reconnus par les acteurs du territoire et par les collectivités.

Dans ce contexte, le soutien appuyé de l’État est essentiel : au-delà de la mise en oeuvre des nombreuses politiques publiques ambitieuses portées par les Conservatoires, il faut aussi accompagner les exigences toujours plus fortes d’ingénierie financière et de programmation. En l'état, les Conservatoires mobilisent chaque année des moyens financiers diversifiés à travers des centaines de conventions nécessitant des fonctions supports de qualité.

Un rapport interministériel IGF-IGEDD (2022) portant sur les moyens des aires protégées, met en exergue ce point en affirmant la nécessité d’un doublement des moyens dédiés. Actuellement, les dotations de fonctionnement représentent en valeur cumulée 1,3 M€ par an pour l’ensemble des Conservatoires, soit 1 080 €/par ETP. Le présent amendement propose donc de relever de 1,3 M€ supplémentaires les moyens alloués par l’Etat aux Conservatoires d’espaces naturels afin de maintenir le nombre d’ETP et les actions nécessaires à leur bon fonctionnement.

Cet amendement abonde l'action 07 du programme 113 de 1,3 M€ (AE = CP). Afin de répondre aux obligations fixées par la LOLF, il minore du même montant l'action 11 "Etudes et expertise en matière de développement durable" du programme 159 "Expertise, information géographique et météorologie". Ce transfert de crédits en défaveur de l'action 11 du programme 159 n’est pas le reflet d’une moindre importance accordée au dit programme mais répond aux règles de rédaction des amendements en ne créant pas de charge supplémentaire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.