Projet de loi Financement de la sécurité sociale pour 2022

Direction de la Séance

N°1010

5 novembre 2021

(1ère lecture)

(n° 118 , 130 , 122)


AMENDEMENT

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

présenté par

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD et LABBÉ, Mme de MARCO, MM. PARIGI et SALMON et Mme TAILLÉ-POLIAN


ARTICLE 56

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Alinéa 2, tableau, seconde colonne

1° Troisième ligne

Remplacer le montant :

95,3

par le montant :

95,37

2° Septième ligne

Remplacer le montant :

5,4

par le montant :

5,33

Objet

Le présent amendement vise à permettre aux psychologues des établissements publics de santé de bénéficier d’une revalorisation de carrière au même titre que toutes les professions prenant en charge les personnes à l’hôpital (sages-femmes, infirmiers, personnels de rééducation, etc.).

Les psychologues revendiquent une juste reconnaissance de la dimension soignante de leur pratique à l’hôpital et la revalorisation de leurs rémunérations afin de maintenir l’attractivité des postes.

En effet, malgré les demandes réitérées de la profession, le Gouvernement a maintenu son refus de revaloriser les carrières des psychologues hospitaliers au seul motif que ceux-ci ne disposent pas d’un statut de profession de santé dans le Code de la santé publique.

L’exclusion des psychologues des revalorisations salariales du Ségur de la Santé aboutit à une situation où les psychologues, profession de catégorie A, sont rémunérés sur la base d’une grille salariale datant de 1991 et voient leur salaire inférieur ou équivalent à ceux des professions de catégorie B ou C. Les rémunérations des psychologues décrochent et sont derrière d’autres professions diplômées à bac+3, malgré leur qualification à bac+5 de plus en plus souvent complétée par un doctorat.

Le présent amendement vise par conséquent à attribuer une enveloppe de 70 millions d’euros pour la revalorisation des 16 000 psychologues de la fonction publique hospitalière.