Projet de loi Confiance dans l'institution judiciaire (PJL)
Direction de la Séance
N°58 rect.
28 septembre 2021
(1ère lecture)
(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)
(n° 835 , 834 )
AMENDEMENT
C | Défavorable |
---|---|
G | Défavorable |
Rejeté |
présenté par
Mmes Valérie BOYER, BELLUROT et THOMAS, M. COURTIAL, Mme NOËL, MM. PELLEVAT, PANUNZI et CALVET, Mme BELRHITI, MM. Daniel LAURENT, BOUCHET, BONHOMME, SOMON et CHARON, Mme BONFANTI-DOSSAT, M. Henri LEROY, Mme BOURRAT et M. FRASSA
ARTICLE 9
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Alinéa 28
Remplacer le mot :
six
par le mot :
trois
et le mot :
quatorze
par le mot :
sept
Objet
Moins d’un Français sur deux fait encore confiance à la justice. Pire, seulement un tiers des Français estiment que les peines prononcées sont adaptées.
Si les remises de peines contribuent à affaiblir l'effectivité des condamnations - un condamné ne purgerait potentiellement pas l'intégralité de la peine à laquelle il a été condamné "au nom du peuple français" - elles permettent de valoriser les parcours de réinsertion des condamnés et de leur offrir une raison d'adopter une bonne conduite en prison.
Il convient néanmoins de trouver le bon équilibre entre le besoin de sanctionner et punir et les remises de peines. Or, en donnant la possibilité à un condamné de n'effectuer que la moitié de sa peine au motif qu'il aurait adopté une conduite exemplaire, ce projet de loi ne va pas rétablir la confiance dans la justice, déjà considérée très largement comme pas assez sévère.
Cet amendement limite donc à un quart au lieu de 50% la réduction possible pour bonne conduite.
NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.