Projet de loi Développement solidaire et lutte contre les inégalités mondiales

Direction de la Séance

N°170 rect.

11 mai 2021

(1ère lecture)

(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 533 , 532 , 529)


AMENDEMENT

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

présenté par

MM. SAVIN, Daniel LAURENT, REGNARD, FIALAIRE, SOL, PELLEVAT et SOMON, Mme DEROMEDI, M. BURGOA, Mme CHAUVIN, MM. LEFÈVRE, MANDELLI et RAPIN, Mmes DI FOLCO, DEROCHE et MICOULEAU, MM. LAUGIER, DARNAUD et KERN, Mmes Laure DARCOS et JOSEPH, M. HENNO, Mme PUISSAT, MM. Alain MARC, MEURANT, LAMÉNIE, MOUILLER, HINGRAY, CHARON et Bernard FOURNIER, Mmes Marie MERCIER, LASSARADE et BELRHITI, M. SAVARY, Mme BOULAY-ESPÉRONNIER, M. GUERRIAU, Mme RAIMOND-PAVERO, MM. BRISSON et GREMILLET, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. Étienne BLANC, BELIN, GENET, Pascal MARTIN et WATTEBLED, Mmes VENTALON et SCHALCK, MM. ALLIZARD et KLINGER, Mme GOSSELIN, MM. BOUCHET et MOGA, Mme BORCHIO FONTIMP et MM. HUSSON et FOLLIOT


Article 1er

(RAPPORT ANNEXÉ)

Consulter le texte de l'article ^

Alinéa 71

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

L’activité physique et sportive, qui contribue à la réalisation de ces objectifs, est intégrée dans l’action bilatérale de la France en matière de santé.

Objet

La deuxième partie du CPG définit les axes prioritaires de la politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales. La première priorité sectorielle affichée par la France est le renforcement de l’action pour lutter contre les maladies et soutenir les systèmes de santé. A cet égard, la France s’engage sur de nombreux points.

 Alors que l’activité physique et sportive prend aujourd’hui une place croissante dans les politiques de santé, cet amendement vient souligne que l’APS est pleinement intégrée dans l’action bilatérale de la France en matière de santé.

Le sport est spécifiquement mentionné au paragraphe 37 de la déclaration des Nations-Unies sur les Objectifs de Développement Durable, indiquant notamment que le sport contribue à la réalisation des objectifs de santé.

Le Comité International Olympique s’est également inscrit dans cette démarche, en soulignant la capacité du sport à contribuer entre autres à la réalisation de l’ODD3 lié directement à la santé. A cet égard, le mouvement olympique a souligné que « le sport est le troisième axe de la prévention des maladies non transmissibles, lesquelles sont bien trop souvent provoquées par l’inactivité physique et une mauvaise alimentation. La pratique d'une activité physique régulière est l'un des meilleurs moyens de prévenir les maladies et affections – le sport peut donc permettre de réduire considérablement les coûts des soins de santé, de contribuer à augmenter la productivité́ et aider à prévenir les problèmes de santé mentale. »

Aujourd’hui, la plus-value du sport en matière de santé n’est plus à démontrer, et de nombreux acteurs s’engagent dans cette voie (ministère, AFD, Paris 2024, entreprises, fédérations sportives, …). C’est pourquoi il est important de la mentionner précisément dans le texte.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.