Proposition de loi Sécurité globale
Direction de la Séance
N°3 rect. bis
12 mars 2021
(1ère lecture)
(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)
(n° 410 , 409 , 393)
AMENDEMENT
C | Défavorable |
---|---|
G | Défavorable |
Rejeté |
présenté par
MM. BACCI, BONNUS, Daniel LAURENT et REGNARD, Mmes BELRHITI et DEROMEDI, MM. COURTIAL, PELLEVAT, SAURY, CARDOUX, CHAIZE et MANDELLI, Mme LASSARADE, MM. BOULOUX, LEFÈVRE, Bernard FOURNIER, BRISSON et LEVI, Mme GARRIAUD-MAYLAM, MM. PERRIN et RIETMANN, Mme GRUNY, MM. LONGEOT, GENET et MEURANT, Mme DUMONT, M. KLINGER, Mmes EUSTACHE-BRINIO, BELLUROT et DEMAS et MM. VOGEL et Henri LEROY
ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 6 QUATER (SUPPRIMÉ)
Après l'article 6 quater
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Au deuxième alinéa de l’article L. 522-3 du code de la sécurité intérieure, les mots : « et 27 » sont remplacés par les mots : « , 27 et 28 ».
Objet
Le présent amendement a pour objet de procéder aux modifications législatives afin d’étendre l’application des dispositions de l’article 61-1 du code de procédure pénale sur l’audition libre aux investigations effectuées par les gardes champêtres territoriaux. En effet, l’article 24 du code de procédure pénale permet aux gardes champêtres, par un renvoi à l’article L. 172-8 du code de l’environnement, de recueillir -sur convocation ou sur place- les déclarations de toute personne susceptible d'apporter des éléments utiles à leurs constatations.
Actuellement, les auditions menées par les gardes champêtres souffrent de l'absence de ce renvoi à l’article 61-1 du code de procédure pénale en cas de contestation de la personne à l'égard de laquelle il existe des raisons plausibles de soupçonner qu'elle a commis ou tenté de commettre une infraction.
Ainsi, en intégrant l’article 28 du code de procédure pénale à l’article L. 522-3 du code de la sécurité intérieure, cet amendement étend formellement et clairement aux procédures diligentées par les gardes champêtres les dispositions de l’article 61-1 du code de procédure pénale relatives à l’audition « libre » d’une personne suspectée et prévoyant notamment les droits qui doivent lui être notifiés.
NB :La rectification consiste en un changement de place (d'un additionnel après l'article 6 ter à un additionnel après l'article 6 quater).