Projet de loi PLF pour 2020
Direction de la Séance
N°I-784
20 novembre 2019
(1ère lecture)
PREMIÈRE PARTIE
(n° 139 , 140 , 141, 142, 143, 144, 145, 146)
AMENDEMENT
C | Favorable |
---|---|
G | |
Non soutenu |
présenté par
Mmes GUILLEMOT et ARTIGALAS, M. Martial BOURQUIN, Mme CONCONNE, MM. COURTEAU, DAUNIS, DURAN, MONTAUGÉ et TISSOT, Mmes PRÉVILLE et PEROL-DUMONT et M. TEMAL
ARTICLE 8
Consulter le texte de l'article ^
I. - Alinéa 50
Remplacer les mots :
dont les acquéreurs sont les
par les mots :
directement destinés ou mis à la disposition des
II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :
... – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
Objet
Cet amendement suggéré par l’Union Sociale pour l'Habitat propose de maintenir le taux de TVA réduit à l’ensemble des constructions de locaux destinés à certains établissements médico-sociaux gérés par des organismes sans but lucratif.
L’article 8 du projet de loi prévoit le maintien du taux réduit de 5,5% pour les constructions de locaux destinés à certains établissements médico-sociaux gérés par des organismes sans but lucratif (établissements d’hébergement de personnes âgées ou handicapées etc). Il étend par ailleurs la liste des établissements concernés (centres d’hébergement et de réinsertion sociale, lits « halte soin santé »…).
Toutefois, la rédaction proposée modifie les règles actuelles en réservant le bénéfice de ce taux au cas où l’exploitant de ces établissements est lui-même propriétaire des locaux.
Or, en pratique, il est très courant que les exploitants de ces établissements n’aient pas la capacité de financer eux-mêmes leurs locaux et que ceux-ci soient « portés » par un investisseur, en particulier un organisme HLM, qui va ensuite les louer à cet exploitant.
En excluant le taux réduit dans ce type de situation, on va renchérir le prix de revient des locaux en question, ce qui se traduira par une augmentation du prix de la location consentie à ces exploitants.
Cet amendement propose donc de subordonner le taux réduit non pas à la qualité de l’acquéreur des locaux mais à leur destination, laquelle est garantie et contrôlée par une convention signée avec le représentant de l’État dans le département.