Projet de loi PLF pour 2020
Direction de la Séance
N°I-780 rect.
21 novembre 2019
(1ère lecture)
PREMIÈRE PARTIE
(n° 139 , 140 , 141, 142, 143, 144, 145, 146)
AMENDEMENT
C | Demande de retrait |
---|---|
G | |
Non soutenu |
présenté par
Mmes GUILLEMOT et ARTIGALAS, M. Martial BOURQUIN, Mme CONCONNE, MM. COURTEAU, DAUNIS, DURAN, MONTAUGÉ et TISSOT, Mmes PRÉVILLE et PEROL-DUMONT et MM. TEMAL, DEVINAZ et ANTISTE
ARTICLE 8
Consulter le texte de l'article ^
I. – Alinéas 24 et 26
Compléter ces alinéas par les mots :
ou de rénovation urbaine
II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :
... – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
Objet
Cet amendement suggéré par l'Union Sociale pour l'Habitat propose de préciser l'article 8 pour inclure dans le taux de TVA réduit appliqué aux opérations menées dans le cadre du NPNRU les opérations en cours d’achèvement financées au titre du PNRU.
L’article 8 prévoit l’application du taux de TVA de 5,5% aux constructions de logements locatifs sociaux financés en PLUS qui font l’objet d’une convention de renouvellement urbain.
Notre amendement propose de viser également, dans les mêmes conditions, les logements locatifs sociaux construits dans le cadre des « conventions de rénovation urbaine » qui correspondent au premier programme national de rénovation urbaine en cours de finalisation mais pour lequel certaines constructions ou reconstructions de logements locatifs sociaux ne sont pas encore livrées.
Il ne serait pas logique que ces constructions soient taxées à 10% alors qu’elles s’inscrivent pleinement dans le cadre de la politique de renouvellement urbain.
La mesure proposée ne crée pas d'« effet d’aubaine » pour les bailleurs sociaux concernés car, à la date de signature des conventions de rénovation urbaine, le taux applicable à ces opérations était de 5,5%. C’est la loi de finances pour 2018 qui a augmenté ce taux à 10% pour toutes les opérations, y compris celles déjà engagées mais non encore livrées générant un surcoût non prévu.
Dans ces conditions, il parait juste de revenir au taux de 5,5% pour les opérations non encore livrées au 1er décembre 2019, sachant que le coût de la mesure sera limité dès lors que la majorité des conventions de rénovation urbaine sont arrivées à échéance. On peut estimer que le coût serait de l’ordre de 5 M€, pour environ 700 logements financés en PLUS et non encore achevés.
NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.