Projet de loi Immigration, droit d'asile et intégration
Direction de la Séance
N°79 rect. bis
19 juin 2018
(1ère lecture)
(PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)
(n° 553 , 552 , 527)
AMENDEMENT
C | Défavorable |
---|---|
G | Défavorable |
Retiré |
présenté par
MM. Henri LEROY, DAUBRESSE, CHARON, JOYANDET, MEURANT, LELEUX, PACCAUD, PAUL, CARDOUX, LAMÉNIE, SIDO, BONHOMME, REVET et DANESI, Mmes BORIES et DEROMEDI, M. GINESTA et Mmes LASSARADE et EUSTACHE-BRINIO
INTITULÉ DU PROJET DE LOI
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Remplacer les mots :
et une intégration réussie
par les mots :
, une intégration réussie et une identité française respectée
Objet
Le présent amendement a pour objet de compléter l’intitulé du projet de loi qui deviendrait ainsi : « Pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif, une intégration réussie, ET une identité française respectée ».
Paradoxalement, notre Nation, la France, est la grande oubliée de ce projet de loi. Les Français n’ont pourtant jamais ressenti un besoin si ardent de défendre son identité.
S’il est de notre responsabilité d’accueillir des personnes persécutées, le droit d’asile ne doit en aucun cas être prétexte à une immigration économique et massive, exploitée par des filières de passeurs et par certaines associations consentantes financées sur fonds publics. Or, en proposant au vote de nos assemblées une loi si permissive, le Président de la République commet une faute devant l’histoire. La volonté du Gouvernement d’étendre le regroupement familial aux frères et aux sœurs de mineurs réfugiés est irresponsable. De même, il est indigne de continuer à voir des immigrés laissés à eux-mêmes, vivre selon leurs mœurs et leurs coutumes, dans des quartiers entiers devenus des zones de non-droit, générant pauvreté et communautarisme Islamique.
La France doit pouvoir retrouver la maîtrise de son destin en matière d’immigration. Elle doit être libre : choisir qui elle accueille et qui elle refuse sur son sol. Elle doit pouvoir faire appliquer ses lois en expulsant les immigrés clandestins. Elle n’est pas un supermarché à prestations sociales.
N’ayons pas honte de ce que nous sommes, défendons notre histoire, nos traditions, nos terroirs, notre art de vivre à la française et cet esprit de liberté qui est inscrit dans notre ADN. Faisons comprendre à ceux qui ne respectent pas la liberté des femmes, à ceux qui n’acceptent pas de se soumettre aux lois de la République, qu’il est grand temps pour eux de quitter notre pays. Il y a urgence. Demain, il sera trop tard. C’est notre devoir, à nous sénateurs, de prendre en compte cette réalité, pour que la France reste la France !
NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.