GEOFFROY André

Ve République

• GEOFFROY (André)
  

GEOFFROY (André)

Né le 27 août 1941 à Marseille (Bouches-du-Rhône)

Décédé le 13 juillet 2019 à Pralognan-la-Vanoise (Savoie)

Sénateur du Var de 2002 à 2004

André Geoffroy voit le jour le 27 août 1941 à Marseille. Après des études de médecine, il embrasse la profession de chirurgien gynécologue obstétricien. Parallèlement à sa carrière médicale, il s'engage dans la vie politique en rejoignant le Parti républicain et l'Union pour la démocratie française. En mars 1983, il est élu maire de Solliès-Ville sous l'étiquette du Parti républicain. Il administre ensuite sans interruption jusqu'en mars 2014 cette petite commune varoise située au nord-est de Toulon. Il est également président de la communauté de communes de la Vallée du Gapeau de 1995 à 2014.

À compter de 1995, il devient aussi suppléant d'Hubert Falco, élu sénateur du Var avec 775 des 1 595 suffrages exprimés. Aussi, lorsque le président du conseil général du Var est nommé secrétaire d'État aux Personnes âgées dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin en juin 2002, A. Geoffroy le remplace-t-il au Sénat le 18 juillet 2002. Au Palais du Luxembourg, il rejoint d'abord le groupe des sénateurs non-inscrits avant de siéger au groupe de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) dès sa création en décembre 2002.

À la commission des Affaires sociales, il rapporte, en 2004, le projet de loi portant habilitation du Gouvernement à transposer, par ordonnances, des directives communautaires et à mettre en oeuvre certaines dispositions du droit communautaire. Le sénateur du Var cosigne en outre, en 2003, plusieurs propositions de loi relatives à des questions sociales : sur la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes âgées, sur la protection pénale de la femme enceinte et sur la politique de compensation du handicap. La même année, il cosigne plusieurs propositions de loi relatives à la mise en place du vote par correspondance électronique pour l'élection des conseillers prud'hommes, à la réforme de la durée du mandat et de l'élection des sénateurs, et à la modernisation de la politique de la montagne et à la revitalisation rurale.

A. Geoffroy prend une fois la parole en séance publique, en octobre 2002, durant la discussion du projet de loi relatif aux salaires, au temps de travail et au développement de l'emploi¹. En 2002, il vote également la loi constitutionnelle relative à l'organisation décentralisée de la République.

Il se représente aux élections sénatoriales du 26 septembre 2004 sur la liste « Ensemble pour un Var urbain et rural solidaire » conduite par H. Falco, devenu le ministre délégué aux Personnes âgées et maire de Toulon. Cinquième sur cette liste, le premier magistrat de Solliès-Ville se retrouve en position inéligible. De fait, en réunissant 866 des 1 772 suffrages exprimés, la liste de l'UMP ne remporte que deux sièges sénatoriaux, qui reviennent à H. Falco et à la maire de La Valette-du-Var, Christiane Hummel.

A. Geoffroy quitte le Sénat le 30 septembre 2004, deux ans après y avoir fait son entrée. Il se consacre dès lors entièrement à sa commune qu'il administre jusqu'en mars 2014 année au cours de laquelle, ne se représentant pas, il se retire de la vie politique.

Il s'éteint le 13 juillet 2019, dans sa soixante-dix-huitième année, à Pralognan-la-Vanoise.

1 : Journal Officiel, Comptes rendus des débats du Sénat, séance du 23 octobre 2002, p. 3110.

Sources

Archives du Sénat : dossier personnel de sénateur ; tableau des élections.