État civil :
Né le 8 décembre 1835
Décédé le 23 juillet 1896
Profession :
Avocat
Département :
Côte-d'Or
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 24 avril 1892
Elu le 7 janvier 1894
Fin de mandat le 23 juillet 1896 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

SPULLER (SÉRAPHIN, JACQUES, Eugène), né le 8 décembre 1835 à Seurre (Côte D'Or), mort le 23 juillet 1896 à Sombernon (Côte D'Or).

Député de la Seine de 1876 à 1885.

Député de la Côte D'Or de 1885 à 1892.

Sénateur de la Côte D'Or de 1892 à 1896.

Sous-secrétaire d'Etat à la Présidence du Conseil et aux Affaires étrangères du 14 novembre 1881 au 27 janvier 1882.

Ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts du 30 mai au 4 décembre 1887.

Ministre des Affaires étrangères du 22 février 1889 au 14 mars 1890.

Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes du 3 décembre 1893 au 23 mai 1894.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 340.)

Le 22 février 1889, Eugène Spuller reçut, dans le second cabinet Tirard, le portefeuille des Affaires étrangères. Il occupa ces fonctions pendant l'exposition universelle de 1889 et les quitta le 17 mars 1890, lorsque Freycinet remplaça Tirard.

Aux élections législatives de septembre 1889, Spuller fut réélu député dans la 2e circonscription de Beaune par 6.501 voix contre 2.339 à David, conservateur. Il fut élu vice-président de la Chambre des députés le 22 mars 1890 et réélu le 15 janvier 1891. Il déclina une nouvelle présidence car il souhaitait entrer à la Haute Assemblée.

Aussi bien, élu sénateur de la Côte D'Or lors d'une élection partielle le 24 avril 1892, par 716 voix sur 1.047 votants, en remplacement de Pierre Joigneaux, décédé, il démissionna de son mandat de député.

Il s'inscrivit au groupe de l'union républicaine.

Spuller, lors de la formation du cabinet Casimir-Perier en décembre 1893, à laquelle il eut une grande part, fut nommé ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts, fonctions qu'il avait déjà remplies dans le cabinet Rouvier en 1887 et auxquelles il se consacra de nouveau du 3 décembre 1893 au 23 mai 1894.

Il fut réélu sénateur de la Côte D'Or le 7 janvier 1894, par 812 voix sur 1.029 votants.

Après avoir été partisan acharné de la laïcité et combattu par la plume et la parole la suprématie de l'Eglise sur l'Etat, il devint, vis-à-vis du clergé, partisan d'un libéralisme inquiétant aux yeux de certains, qu'il affirma dans un discours en parlant « de la nécessité d'envisager les relations de l'Eglise et de l'Etat dans un esprit nouveau ». Ce discours eut un grand retentissement.

En dehors de La République française dont il fut longtemps le principal collaborateur ou le rédacteur en chef, Spuller publia un grand nombre d'articles dans les journaux républicains.

Il mourut le 23 juillet 1896 à Sombernon, en Côte D'Or, des suites d'une longue et douloureuse maladie. Il était âgé de 60 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Eugène SPULLER

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