- État civil :
- Né le 8 janvier 1861
Décédé le 23 mars 1958 - Profession :
- Fonctionnaire
- Département :
- Lot-et-Garonne
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 11 janvier 1920
Elu le 6 janvier 1924
Fin de mandat le 9 janvier 1933 ( Non réélu )
1889-1940
MARRAUD (PIERRE), né le 8 janvier 1861 à Port-Sainte-Marie (Lot-et-Garonne).
Sénateur de Lot-et-Garonne de 1920 à 1933.
Ministre de l'Intérieur du 16 janvier 1921 au 15 janvier 1922.
Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts du 11 novembre 1928 au 21 février 1930 et du 2 mars au 13 décembre 1930.
Après de sérieuses études juridiques, Pierre Marraud se dirigea vers la haute administration. Préfet de l'Aude en 1900, directeur de l'enregistrement et du timbre en 1907, conseiller d'Etat en 1908, directeur général honoraire au ministère des Finances, il fut ensuite nommé directeur général des pensions au ministère de la Guerre le 1er mars 1916 et participa à ce titre, en tant que commissaire du gouvernement - en 1916, 1917 et 1918 - aux travaux du Parlement.
Il fut élu pour la première fois au Sénat le 11 janvier 1920, par 402 voix, et s'inscrivit au groupe de la gauche démocratique, radicale et radicale-socialiste.
Membre de la commission des affaires étrangères et de la commission d'administration générale, il intervient surtout dans les discussions budgétaires et financières (budget de l'exercice 1920, projet de loi relatif à l'emprunt le 31 juillet de la même année).
Briand lui confie le 16 janvier 1921 le ministère de l'Intérieur, portefeuille qu'il conserva pendant un an moins un jour. Outre la défense de son budget, il tenta entre autres d'apaiser l'effervescence des esprits provoquée par une conférence faite à Grenoble par Joseph Caillaux à peine un an après sa condamnation en Haute Cour et fit voter la loi du 10 novembre 1921 instituant la célébration de l'anniversaire du 11 novembre 1918.
Réélu le 6 janvier 1924 au Sénat, il préside la commission de codification des lois et règlements fiscaux le 3 juin 1926.
Quatre fois ministre de l'Instruction publique, dans le 5e cabinet Poincaré du 11 novembre 1928 au 29 juillet 1929, dans le 11e cabinet Briand du 29 juillet au 3 novembre 1929, dans le 1er et le 2e cabinet Tardieu du 3 novembre 1929 au 21 février 1930 et du 2 mars au 13 décembre 1930, il défendit principalement ses budgets devant le Parlement.
Le 13 juin 1931 voit le terme du septennat de Gaston Doumergue ; le 13 mai précédent avait eu lieu l'élection de son successeur. Deux candidats s'affrontaient : Paul Doumer pour la droite, Briand pour la gauche qui ne recueillit que 401 voix contre 442 à Doumer. Devant cet échec qui le froisse profondément, Briand se retire, laissant la gauche sans candidat. C'est alors que Pierre Marraud, pressenti, consent à relever le drapeau et reçoit les voix de 334 congressistes, Paul Doumer étant élu par 504 voix.
Près de dix-huit mois plus tard, le renouvellement triennal de 1933, qui a lieu le 16 octobre 1932, met fin à la carrière politique de Pierre Marraud, battu par André Fallières, fils de l'ancien président de la République.
Il était grand officier de la Légion d'honneur.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
1940-1958
MARRAUD (Pierre)
Né le 8 janvier 1861 à Port-Sainte-Marie (Lot-et-Garonne)
Décédé le 23 mars 1958 à Paris
Sénateur du Lot-et-Garonne de 1920 à 1933
Ministre de l'instruction du 16 janvier 1921 au 15 janvier 1922
Ministre de l'instruction publique et des beaux-arts du 11 novembre 1928 au 21 février 1930 et du 2 mars au 13 décembre 1930
(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VII, p. 2379)
Retiré de la vie politique en 1933, Pierre Marraud s'éteint à Paris le 23 mars 1958 à l'âge de 97 ans.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Pierre MARRAUD
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