État civil :
Né le 12 septembre 1854
Décédé le 12 février 1925
Profession :
Avocat
Département :
Seine
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 21 juin 1914
Elu le 11 janvier 1920
Fin de mandat le 12 février 1925 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

MAGNY (PAUL, VICTOR, MODESTE), né le 12 septembre 1854 à Paris, mort le 12 février 1925 à Paris.

Sénateur de la Seine de 1914 à 1925.

Paul Magny est le fils du célèbre restaurateur Magny, bien connu sous le second Empire, chez qui se tenaient les fameux dîners Sainte-Beuve cités dans le Journal des Goncourt.

Après des études au collège Sainte-Barbe et au lycée Louis-le-Grand, il se destine tout d'abord au barreau. Avocat à la cour d'appel de Paris en 1876, Magny entre dans l'administration en 1880 comme chef de cabinet du préfet de la Creuse. Il est successivement conseiller de préfecture, vice-président du conseil de préfecture de la Creuse, sous-chef, puis chef de bureau et sous-directeur à l'administration générale des cultes, préfet de la Meuse et directeur des affaires départementales à la préfecture de la Seine en 1906.

Il se présente aux élections sénatoriales le 21 juin 1914, en remplacement de Maujan, décédé, et est élu au deuxième tour par 664 voix sur 995 votants. Il est inscrit au groupe de la gauche démocratique radicale et radicale-socialiste.

Les hautes fonctions administratives qu'il a remplies lui valent d'occuper des postes importants dans les grandes commissions qui existent auprès des ministères. Au travail et à l'hygiène sociale, il est président de la commission des prêts aux habitations à bon marché et de la commission d'attribution des médailles de l'Assistance publique. A l'intérieur, il est vice-président de la commission supérieure du plan d'extension et d'embellissement. Aux finances, il est membre de la commission des économies et réformes profondes. A la préfecture de la Seine, président de la commission de surveillance des asiles d'aliénés et de l'office départemental des habitations à bon marché.

Spécialisé dans les questions administratives il rapporte, notamment : la loi de 1916 sur les oeuvres de guerre, faisant appel à la générosité publique ; la loi du 1er mars 1919 sur les plans d'extension et d'embellissement des villes ; la loi du 1er avril 1920 portant organisation des bureaux des préfectures et sous-préfectures et attribution d'un statut au personnel de ces services.

Il est également l'auteur de nombreux rapports et propositions de loi d'intérêt général ou local. C'est ainsi qu'il dépose, notamment, un rapport tendant à éteindre l'action publique contre les auteurs de délits qui se sont distingués aux armées par leurs actions d'éclat.

Il sollicite le renouvellement de son mandat en 1920 et est élu, le 11 janvier au premier tour, par 592 voix sur 1.017 votants.

Président de la commission départementale et communale, il dépose un avis sur le projet de loi relatif au statut des fonctionnaires d'Alsace-Lorraine.

En 1923, à propos de la réforme du régime des pensions, il demande que les fonctionnaires mobilisés ne soient pas lésés dans leur avancement par rapport à ceux qui ne l'ont pas été.

En 1924, sa santé est gravement atteinte et il décède brutalement le 12 février 1925.

Durant ses deux mandats il fit notamment partie de la commission des finances, de la commission des régions libérées d'Alsace-Lorraine et de la commission du droit de vote et d'éligibilité des femmes.

Il collabora à plusieurs publications de droit administratif et fut l'auteur de nombreux articles du répertoire général du droit français.

Il était officier de la Légion d'honneur.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Paul MAGNY

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