L'aval du cycle nucléaire
M. Christian Bataille et Robert Galley, députés
Rapport de l'Office Parlementaire d'Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques No 612 (1997 / 1998)
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- AVANT - PROPOS
- Introduction générale
-
1. La problématique recyclage - stockage pour le combustible
irradié et le plutonium de retraitement
- Introduction
- 1.1. le plutonium : flux et stocks
- 1.2. la montée des isotopes pairs du plutonium au cours de l'irradiation, une donnée fondamentale pour les combustibles et les réacteurs actuels ou futurs
-
1.4. le plutonium considéré comme un combustible et son recyclage
dans le Mox : contraintes techniques
- Plusieurs types de Mox et plusieurs configurations de coeur contenant du Mox
- Un maximum de 12 % de plutonium dans le Mox
- La modification du design initial des réacteurs 900 MWe et la limitation du pourcentage d'assemblages Mox à 30 % du total
- L'introduction du Mox dans les réacteurs de 1300 MWe envisageable à l'horizon 2005
- Le Mox dans les réacteurs de 1 450 MWe : un problème analogue à celui des réacteurs 1 300 MWe
- Le Mox et l'EPR : une question stratégique
- La faisabilité et l'opportunité du retraitement du Mox
- Le combustible Mix : une solution coûteuse et peu efficace vis-à-vis du plutonium
-
1.5. EDF bloquée à 16 tranches moxées mais candidate pour
12 autorisations supplémentaires
- Une stratégie globale de l'aval du cycle
- EDF soucieuse d'obtenir l'autorisation de moxer 28 tranches
- En cas de limitation à 16 tranches, l'abandon du principe d'égalité des flux ou la diminution des quantités retraitées et donc des suppressions d'emploi
- Une attitude prudente pour le reste du parc
- Pour un EPR moxé à 15 %
- L'urgence de prendre une décision sur l'EPR
- Adaptations stratégiques et transposition de la directive européenne sur l'ouverture du marché de l'électricité
- 1.6. Le plaidoyer de Cogema en faveur de l'équilibre économique du cycle du combustible
-
1.7. la nécessité de prendre parti pour le Mox mais aussi
d'augmenter les marges disponibles pour l'entreposage du combustible
irradié non retraité
- La France dans la ligne internationale pour le recours au Mox
-
• Le Mox promu aux Etats-Unis par les négociations stratégiques avec la Russie5151 entretien avec M. Daniel Leroy, attaché nucléaire à l'ambassade de France à Washington, 21 avril 1998 - Le Mox irradié : une bonne matrice d'immobilisation du plutonium
- La nécessité d'augmenter les marges d'entreposage du combustible irradié
-
2. Les limites probables de la séparation et de la transmutation et le
dilemme transmutation-stockage
-
2.1. les difficultés de la séparation
- La séparation du neptunium et du technétium, un problème réglé
- L'américium et le curium : deux actinides mineurs particulièrement encombrants
- Le bloc difficile à entamer de l'américium et du curium
- La séparation des produits de fission
- Le butoir du césium
- Une connaissance de plus en plus fine des combustibles irradiés
- Le coût probablement important de la séparation
- La diminution des volumes des rejets et des déchets B
-
2.2. les limites des études sur la transmutation avec Phénix
- La remontée en puissance de Phénix
- Les conséquences de la fermeture de Superphénix sur les études relatives à la transmutation
- Les conditions techniques des expériences de transmutation
- Les expériences CAPRA utiles pour l'étude du recyclage du plutonium
- Les expériences SPIN pour la transmutation des actinides mineurs et des produits de fission à vie longue
- 2.3. le réacteur Jules Horowitz et les études sur la transmutation : un lien hypothétique
-
2.4. Le réacteur hybride, médaille d'or du marketing
scientifique
- De nombreux projets diversifiés et à objectifs multiples, proposés dans le monde entier
- Le projet français de réacteur hybride
- Un démonstrateur de réacteur hybride original
- Un investissement international
- Quels intervenants pour la France ?
- L'attitude prudente des Etats-Unis oui à la spallation, non à un réacteur hybride
- Un projet dont la finalité et le coût doivent être précisés
- Des options techniques et une sûreté encore bien floues
- Une application opérationnelle après la décision ?
- 2.5. la question des quantités transmutables et le problème du tout ou rien
-
2.1. les difficultés de la séparation
-
3. Le choix de l'entreposage ou du stockage et la problématique de la
réversibilité
- Introduction
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3.1. la sûreté maximale est-elle apportée par le stockage
en couche profonde ?
- La multiplication des barrières
- Un confinement satisfaisant selon les modèles de cinétique de dissolution
- L'immobilisation naturelle de radioéléments sur des millions d'années
- Avec les céramiques, peut-être l'immobilisation des actinides mineurs et des produits de fission sur 2 milliards d'années, sauf accident naturel ou provoqué par l'Homme
- La nécessité de construire au moins deux laboratoires souterrains profonds
- Des investissements et des coûts d'exploitation à la portée de la filière
- 3.2. les contraintes de sûreté de la surface ou de la sub-surface
- 3.3. le prix de la réversibilité
- 3.4. la charge pesant sur les générations futures
- 3.5. la nécessité d'éviter des décisions hâtives
-
4. Le jeu institutionnel : réussites et débordements
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4.1. La commission nationale d'évaluation : du jury de thèse
au gouvernement mandarinal
- La mission fixée par la loi : aider le Gouvernement à informer le Parlement
- Une solennité et une séquence symboliques
- L'affaire du site granitique : information, évaluation ou décision ?
- Un jury de thèse souverain
- L'impossibilité d'un gouvernement mandarinal de la recherche sur les déchets radioactifs
- 4.2. le nouvel engagement du CEA
- 4.3. l'Andra, un organisme qui doit affirmer sa compétence scientifique
-
4.1. La commission nationale d'évaluation : du jury de thèse
au gouvernement mandarinal
- 5. Optimiser la durée et les coûts
- Conclusion
- RECOMMANDATIONS DES RAPPORTEURS
- EXAMEN DU RAPPORT PAR L'OFFICE
- ANNEXE 1
- ANNEXE 2